Le grand conquérant « Gengis Khan » fils de la rude et mélancolique Mongolie, monta sur le sommet du « KarasuTogol » et son œil d’aigle regarda vers l’Orient et vers l’Occident.
A l’Occident, il vit des fleuves de sang humain sur lesquelles planait un brouillard rouge qui voilait l’horizon de ce côté-là, il ne pouvait pas distinguer son destin ! A l’Orient, il découvrit de riches cités, des temples lumineux, des peuples heureux, des jardins et des champs cultivés.
Mais les dieux lui ordonnèrent de marcher vers l’Occident avec tous ses guerriers… Alors le grand Khan dit à ses fils:
– « A l’Occident je serai le feu et le fer destructeur, le destin vengeur, à l’Orient je serais le bienfaiteur, le constructeur, porteur de bonheur pour les hommes de cette terre ».
On trouve dans l’histoire du monde de brefs moments où le destin de certains individus se mêle inextricablement à celui des peuples et semble en pouvoir en déterminer le cours.
Ce sont surtout les périodes troublées, celles qui suivent et précèdent les grandes révolutions humaines, celles où l’économie en disgrâce provoque l’écroulement d’empires tout entiers, celles qui à terme ont ravagés les peuples par la guerre sanglante, l’anarchie et la persécution des faibles et des opprimés au seul profit de nos Nations conquérantes.
Dans de tels moments, des hommes doués de courage, d’ambitions raisonnées, de folies parfois dévastatrices, ont vécus au cours des siècles, leurs jours de puissance et de gloire. Bien curieusement les portes de l’Histoire se referment presque toujours avec violence sur leurs mémoires.
Attila, Gengis Khan, Tamerlan, Alexandre et bien d’autres encore en sont le témoignage vivant.
A l’évocation de tous les évènements qui secouent aujourd’hui notre soit disant « monde libre », je laisse mon esprit vagabonder à sa guise dans mon subconscient visionnaire. Je repense à ce magnifique poème de ce grand poète Perse Omar Kayam.
– « Aux confins de l’Orient et de l’Occident, le conquérant décida d’établir un domaine des délices, la où l’Alphée, le fleuve sacré de l’Indou traverse des cavernes inaccessibles à l’homme jusqu’à « la mer de Jade » sans soleil. Ainsi deux fois 5.000 hectares de terres fertiles furent de murs et de tours… Des jardins scintillants de ruisseaux où les arbres d’encens fleurissaient comme des milliers de flocons sur cette terre planté de cerisiers ; il y avait aussi des « forêts antiques » et des collines embrassées de verts maquis ensoleillés ».
Voilà bien une pensée moderne, pour ce qui doit être le « jardin d’Eden », car c’est de notre terre tous simplement dont il s’agit!!!
« Oh ! Sagesse qui s’est enfuie… Enfuie dans l’au-delà, le haut aux pays des Neiges éternels, j’ai senti dans l’ancien monastère du Dalaï-lama son souffle vital moribond. Il te reste peu de temps homme d’inconscience pour ne pas comprendre que sans un peu de vertu c’est ton propre jardin que tu vas détruire. L’oracle prend sa voix basse et gutturale « je suis la mort » marmonne t’il…
Sur l’arbre, « livre des destinées », il y a des milliards de feuilles et sur chacune est écrit le destin d’un être humain.
Reprenons nos esprits et ne laissons pas à « quelques uns » le profit de tous les autres. Les hommes souffrent aux 4 coins de la planète et rien n’a changé depuis l’aube de la création. « C’est ma terre » chante le vieillard dans l’antre du sage où les murs sont revêtus de grandes étagères sur lesquelles sont rangés de milliers de volumes fragiles : ces fines pages de papiers de riz retenues ensemble par des planchettes enveloppés de bande de soie aux couleurs éclatantes qui contiennent tous les préceptes, les commentaires et les prières de « Bouddha ».
Ce qui demeure toujours inchangé c’est le mal. Il y a 6.000 ans un « Saint » disparu dans les entrailles de la Terre. Son peuple a atteint la conscience la plus élevée et compte des milliards d’âmes. Il est gouverné par « le roi du monde » « qui connaît tous les secrets de la nature et tiens dans ses mains le grand livre de la destiné des hommes. DIEU
Nous passons notre vie à penser que hier était plein de joies.
Nous redoutons que demain ne soit si ce n’est merveilleux mais au moins meilleur. Ce sont là les valeurs de l’homme ordinaire ! Arrêtons de croire à toutes ces balivernes que l’on nous décline au quotidien, aujourd’hui je n’entends plus rien nous répond l’ECHO.
*Mon C.. sur la commode est une expression très familière et très courante qui défini un projet mal ficelé une réalisation bâclée ou une œuvre artistique facile et vulgaire. Son étymologie provient d’un succès de Music Hall de 1937 qui constituait une chanson populaire au moment des premiers congés payés et du mouvement social vers les loisirs.