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    Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui

    1
    By Antoine Courban on 9 février 2025 à la une
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    L’adage traditionnel affirme que la politique est l’art du possible. Le nouveau gouvernement libanais, né en ce 8 février 2025 en est une parfaite illustration. L’équipe qui compose le cabinet, laisse penser que ce dernier est, dans le contexte actuel, le meilleur politiquement possible, tant en matière de politique intérieure que de considérations géopolitiques externes.

    D’abord le constat. Le cabinet de Nawwaf Salam n’est pas tout à fait indemne de la présence de membres de partis politiques qui tiennent depuis si longtemps le sort du pays en otage sous la coupe du Hezbollah. Tout le monde redoutaitl’entrée au gouvernement de pions du duo sectaire Amal-Hezbollah, notamment de leur exigence de disposer du portefeuille des finances. Le nouveau ministre en charge de ce portefeuille, Yassine Jaber, est effectivement issu du milieu du parti Amal de Nabih Berri, même s’il se déclare non-affilié organiquement au mouvement Amal.

    Cependant, une dissection attentive du cabinet permet de discerner plusieurs conséquences qui viennent nuancer toute déception dans le camp dit souverainiste ainsi que toute désillusion politiquement pessimiste.

    Primo. Le groupe chiite, au sein du cabinet, ne forme plus un bloc homogène en mesure d’imposer des diktats comminatoires, en exécution de « bulles canoniques » émises par les Mollahs de Téhéran. Le cinquième ministre chiiteFadi Makki, sorti in extremis et exclusivement, du chapeau de Nawwaf Salam, constitue un barrage de protection contre le veto paralysant de la mithaqiyya(consensus sectaire) exercé par le duo chiite depuis 2006, ce qui a inauguré le long calvaire du blocage des institutions républicaines que le tandem Amal-Hezbollah a impunément exercé grâce à son masque chrétien (CPL-Marada) surtout, ainsi que ses alliés d’autres confessions.

    Deuxio. La sarabande des manœuvres dilatoires sectaires du duo et de ses alliés, est-elle encore envisageable quant à sa désastreuse efficacité de démantèlement de l’Etat ? Pas vraiment mais tout laisse penser que la capacité de malfaisance d’un tel sabbat de sorcières est suffisamment contenue par ce cabinet nouveau-né.

    Terzio. La défaite militaire cuisante subie par le Hezbollah a considérablement affaibli la capacité de nuisance du duo en question en dépit des gesticulations bruyantes auxquelles il se livre.

    Quarto. L’oukase anti-Hezbollah proclamé par la belle sirène américaine Morgan Ortagus, qui a succédé au médiateur Amos Hochstein, est suffisamment dissuasif pour faire comprendre que Washington veille au grain et ne souhaite pas voir la milice iranienne poursuivre son rôle déstabilisateur.


    Quinto. Tout ce qui précède constitue un faisceau d’indices convergents qui permet de dire que le fameux tiers de blocage, équivalent d’un poison venimeux, est apparemment désamorcé au sein du gouvernement. Le duo ne dispose plus de ses armes politiques même s’il rechigne actuellement à livrer son arsenal militaire à l’Etat libanais, conformément à la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité dont l’application est formellement exigée par l’accord de suspension des hostilités, négocié par Nabih Berri et Amos Hochstein. Cette fameuse résolution est inclusive de ses semblables, dont la 1559 et la 1680 sur l’ensemble du territoire de la République libanaise.

    Sexto. On pourrait tirer plusieurs conclusions de ce qui précède

    • L’accord de Doha est définitivement caduc Il devient impossible d’imaginer, dans la déclaration gouvernementale à venir, une quelconque référence au triple pilier « Armée-Peuple-Résistance » affirmé comme principe de légitimité, fut-elle une hérésie constitutionnelle, de la définition de l’Etat libanais par les Mollahs de Téhéran et leurs « proxy »libanais.
    • Le cabinet de Nawwaf Salam comporte indiscutablement des figures qui posent problème par leurs sympathies partisanes. Mais cette embûche est relativement neutralisée par la volatilisation du « tiers de blocage » de Doha, devenu improbable. La disparition du masque chrétien du Hezbollah, la non-homogénéité du groupe chiite au sein du cabinet, ainsi que le regard sévère du surveillant externe, rendent la chose peu plausible.
    • Ainsi, il est permis de dire que malgré toutes les fourberies et les embuchesqui se dresseront sur le chemin du cabinet, le pouvoir exécutoire est heureusement contrôlé au sein du Conseil des ministres. L’optimisme est donc permis, sauf impondérable.

    On souhaite bonne chance au premier gouvernement du mandat présidentiel Joseph Aoun tout en priant le Premier ministre Nawaf Salam de finaliser la Déclaration gouvernementale sans nécessairement rechercher l’imprimatur d’un quelconque parti politique, notamment le duo Amal-Hezbollah dont l’histoire sera intarissable sur ses méfaits depuis plusieurs décennies.

     

    *Antoine Courban est Médecin et Chirurgien de formation, il occupe les fonctions de professeur à l’Université Saint Joseph de Beyrouth et à la Saint George University of Beirut où il occupe les fonctions de Coordinateur du Council of Humanities and Ethics

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    نبيل الذوق
    نبيل الذوق
    5 mois il y a

    Une analyse correcte et porteuse d’optimisme réaliste, rédigé par un « cher médecin «  dont le diagnostic est toujours exact & impartial – 10/02/2025

    0
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