Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Kamal Richa

      Nouvelle approche des Forces Libanaises: Alliances ou Endiguement ?

      Recent
      5 juillet 2025

      Nouvelle approche des Forces Libanaises: Alliances ou Endiguement ?

      3 juillet 2025

      Ce que nous attendons de vous, Monsieur le Président

      1 juillet 2025

      Il faut être pour Nétanyahou lorsqu’il affaiblit la menace iranienne ; et ardemment contre lui lorsqu’il détruit Gaza

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»COMPTES CLANDESTINS A L’ETRANGER, IMPOTS ET PARADIS FISCAUX

    COMPTES CLANDESTINS A L’ETRANGER, IMPOTS ET PARADIS FISCAUX

    0
    By Sarah Akel on 4 avril 2009 Non classé

    La crise financière que traversent le monde et bien entendu la France vient de remettre à l’ordre du jour le problème de la règlementation des relations financières avec l’Etranger et plus particulièrement avec les « paradis fiscaux ».

    A la fin de la guerre, la loi N° 66-1008 du 28 décembre 1966 avait rétabli la liberté des relations financières entre la France et l’Etranger que le Pouvoir pouvait d’ailleurs remettre en cause, « en cas de survenance de difficultés économiques » et ce par voie règlementaire.

    Le problème des avoirs clandestins à l’étranger a toujours occupé une place prépondérante dans les mesures que les gouvernements successifs ont été amenés à prendre dans cette perspective.

    C’est ainsi que l’article 101 de la loi de finances pour 1982 a prescrit le rapatriement de tous les avoirs détenus à l’étranger quelle qu’en soit l’ancienneté et prévu des sanctions pour ceux qui passeraient outre à cette obligation, règlementation qui fut non supprimée mais allégée en 1987.

    L’adoption par le Conseil des communautés européennes le 24 juin 1988 d’une directive qui imposait aux Etats Membres d’assurer sans restriction la libre circulation des capitaux entre ces Etats et les pays tiers, confortée par le Traité de l’Union européenne (Maastricht du 7 février 1992) n’allait pas empêcher la France de prendre des mesures « d’essence fiscale ou douanière » pour éviter que la libération des changes n’entraîne une évasion fiscale.

    C’est ainsi que la loi de finances pour 1990 prévoyait entre autres textes que « Les personnes physiques, les associations, les Sociétés n’ayant pas la forme commerciale, domiciliées ou établies en France sont tenues de déclarer en même temps que leur déclaration de revenus ou de résultats les références des comptes ouverts, utilisés ou clos à l’étranger »,

    les sommes litigieuses constituant sauf preuve contraire des revenus imposables.

    La mesure n’allait s’appliquer finalement qu’aux avoirs égaux ou supérieurs à 10000 €.

    Mais il faudra attendre 2008 pour que soient plus fortement pénalisés les avoirs détenus clandestinement dans des Etats qui n’ont pas passé avec la France des conventions d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux informations bancaires et qu’interviennent des accords de coopération dans ce domaine.

    Sur le plan national, la loi de finances rectificative pour 2008 a augmenté le montant de l’amende pour non déclaration de ces avoirs (qui comprennent les contrats d’assurance-vie souscrits par des personnes physiques à l’étranger) mais surtout a porté de trois à dix ans le délai de prescription de l’Administration.

    Sur le plan international et compte tenu de l’importance des avoirs détenus clandestinement à l’étranger et de la crise mondiale, les dirigeants du G 20 lors du sommet de Washington en novembre dernier ont mis l’accent sur la nécessité de promouvoir la signature d’accords d’échanges bilatéraux de renseignements fiscaux, formule à laquelle auraient déjà adhéré une vingtaine de pays.

    Mais pourra-t-on pour autant parler de la disparition du secret bancaire ? Rien n’est moins certain et en tout état de cause la « transparence » ne pourra s’apprécier qu’à la lumière des dispositions que comporteront les accords déjà conclus et ceux à venir qui pourront viser la fraude fiscale, les délits financiers, le blanchiment et les procédures y afférentes.

    On peut s’interroger sur l’efficacité de ces accords compte tenu des conditions de leur mise en œuvre, de la lenteur des procédures dont ils seront éventuellement l’objet et des échappatoires auxquelles ne manqueront pas de recourir des détenteurs d’avoirs peu scrupuleux.

    Mais la prise de conscience par une majorité de pays et leurs citoyens de la gravité de la situation financière mondiale, les incitera peut-être à un « supplément d’âme ».

    Et à cet égard, une remarque s’impose.

    Le Pouvoir semble s’être refusé à une mesure d’amnistie au nom d’une « Morale » qui constituerait la base de sa gouvernance.

    Il faut donc rappeler qu’après 1981, à la suite de l’hémorragie de capitaux qu’avait provoquée l’arrivée au pouvoir des socialistes, le gouvernement ne s’attardant pas à la morale avait accordé une amnistie à ceux qui souhaitaient, tant sur le plan douanier que fiscal régulariser leur situation moyennant le paiement d’une taxe dite de « légitimation » de 25 % au départ ramenée ensuite à 10 %.

    On peut se demander si cette mesure ne permettrait pas le rapatriement de capitaux dont l’économie de la France semble avoir le plus grand besoin, ce qui d’ailleurs n’aurait pas empêché la conclusion d’accords d’assistance.

    * Avocats à la Cour

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleReprise méprise- le G20 de l’espoir ?
    Next Article Mon C.. sur la commode: Les chemins vertueux de la prophétie!

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • A New Palestinian Offer for Peace With Israel 6 juillet 2025 The Wall Street Journal
    • Why al-Sharaa’s success in Syria is good for Israel and the US 3 juillet 2025 Itai Melchior and Nir Boms
    • The Poisoned Chalice: President Trump’s Opportunity with Iran 27 juin 2025 General Kenneth F. McKenzie, Jr.
    • Post-Attack Assessment of the First 12 Days of Israeli and U.S. Strikes on Iranian Nuclear Facilities 26 juin 2025 ISIS
    • US ambiguity shouldn’t stop work on a two-state solution 25 juin 2025 David Schenker
    Flux Articles récents en arabe
    • كربلاء.. وسرديتها 6 juillet 2025 فاخر السلطان
    • مقال “وول ستريت جورنال” الذي يثير ضجة: إمارة إبراهيمية في “الخليل”! 6 juillet 2025 الشفّاف
    • نهج “القوات اللبنانية” الجديد في الشارع المسيحي: تحالفات أم احتواء؟ 5 juillet 2025 كمال ريشا
    • (تحديث) رسالة “سرية” من “الإصلاحيين” إلى إسرائيل عرضوا فيها دعمهم لتغيير النظام 5 juillet 2025 شفاف- خاص
    • الاستدعاءات في لبنان: عودة “الروح العضومية” 4 juillet 2025 عمر حرقوص
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.