Notre combat juridique dans la balance de la cour de justice internationale (CIJ).

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La population palestinienne est mécontente du refus de la cour de prononcer une décision demandant à Israël d’arrêter immédiatement la guerre.

 

 

Cette indignation est légitime après toutes les privations et destructions subies encore de nos jours par les Palestiniens.

Certaines parties ont eu à examiner les décisions de la cour concernant l’Ukraine pour prouver le défaut d’impartialité dans l’affaire palestinienne, provoquant déception et désespoir, alors que nous assistons à une politique de deux poids deux mesures, reflet d’un effondrement des valeurs internationales au profit d’Israël.

Par ailleurs, et en comparaison avec la décision concernant l’Ukraine, la CIJ a ordonné à la Russie de suspendre immédiatement ses opérations militaires.

En effet l’Ukraine demandait à la cour de ne pas reconnaître l’incrimination de génocide de population russophone des départements de l’est qui a amené la Russie à engager ses opérations spéciales, ce que cette dernière n’a pu s’en défendre ni prouver devant la cour.

Puisque les deux Etats sont partis à la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, la cour est compétente pour prononcer l’arrêt des opérations militaires, Cependant elle ne l’a pas fait ; laissant le champ libre aux initiatives politiques et diplomatiques,

Cette situation ne se retrouve pas dans le cas palestinien, puisque la mouvance HAMAS n’a pas qualité à agir : elle n’est pas partie à la cause devant la cour, elle n’est pas un état, HAMAS, « la mouvance des combattants », est un groupe armé présent pour son opération « A l-Aqsa ».

La défense Israélienne s’est fondée sur « cette opération » pour justifier les crimes contre la population palestinienne,

La liste des huit recommandations suivant celle du cessez-le-feu cité plus haut, se fondent nécessairement sur une instruction et un travail de la cour afin de prouver le crime et d’adopter la décision la plus appropriée,

Sur ce, la cour a accueilli la demande de l’Afrique du Sud et a refusé la défense d’Israël que nous ne pouvons qu’admettre :  la cour a tenu le bâton au milieu, et a été du côté d’Israël,

Parce qu’elle a refusé la demande de cessez-le-feu, et qu’elle a renvoyé les incriminations principales apportées par l’Afrique du Sud à un débat ultérieur pour prouver l’intention de génocide, motivée par des raisons religieuses, nationalistes, ou encore à rapport raciste,

L’accueil d’Israël, de la décision de la cour fut empreint de colère et d’attaques, parce que jugée responsable de tels crimes malgré sa défense de victime éternelle.

Israël est aujourd’hui devant la CIJ, pour répondre de ses crimes,

La Palestine dans ce conflit, doit apporter tout document mettant en évidence qu’Israël ne réponde pas aux recommandations de la cour qui inhibent le génocide par le cessez-le-feu.

Notre combat nécessite une stratégie claire, dans la direction de la situation, par un effort politique d’information afin de décrédibiliser la position israélienne dans la sphère internationale.

Hicham DIBSI (Analyste politique Beyrouth)

Mehdi ABBES (Avocat au barreau de Bruxelles, ayant déposé plainte contre Ariel SHARON en 2001).

 

 

معركتنا القانونية في ميزان محكمة العدل الدولية

 

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