Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Jean-Marie Guénois

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      Recent
      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

      19 octobre 2025

      L’écrasante responsabilité du Hamas dans la catastrophe palestinienne

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Categories»à la une»Une impossible unité politique ?

    Une impossible unité politique ?

    0
    By Antoine Courban on 21 octobre 2021 à la une

    (Capture d’écran montrant un homme, posté derrière une ambulance, tirer au fusil automatique, jeudi 14 octobre, à Beyrouth. © Twitter)

    Jeudi 14 octobre 2021 : six heures d’une miniguerre civile comme en 1975-1990, sur les mêmes lignes de démarcation. Qui a tiré le premier ? Qui a allumé le brasier ? Autant demander qui a tué Maarouf Saad en mars 1975 ou qui a planifié le passage de l’autobus de Aïn el-Remmané le 13 avril de la même année, plongeant le Liban dans une guerre civile qui ne parvient pas à prendre fin en 2021.

     

     

    Regardant les images dantesques des échanges armés, tout homme doté de raison pouvait se dire : mais pourquoi n’a-t-on jamais mis en application la première clause de l’accord de Taëf de 1989, qui exige la dissolution des milices et le ramassage des armes ? Dans quel but a-t-on sciemment laissé intact l’arsenal des miliciens khomeynistes du Hezbollah et de son acolyte Amal ? La réponse se trouve dans l’émergence de la révolution islamique iranienne en 1979, et de sa doctrine eschatologique et millénariste de la wilayet el-faqih, ou vicariat du jurisconsulte, expression théologique pour dire l’extension d’un nouvel empire perse étendant son hégémonie du golfe Arabique jusqu’à la Méditerranée, en passant par le contrôle des détroits d’Ormuz et de Bab el-Mandeb, ainsi que des rivages du Levant.

    Rien de ce qui se passe à Beyrouth ne peut donc ignorer les intérêts géostratégiques du régime des mollahs de Téhéran. Est-ce la bonne grille de lecture pour comprendre la férocité inouïe avec laquelle le tandem khomeyniste Hezbollah-Amal lutte pour torpiller l’enquête sur la double explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020 ? S’agit-il seulement d’une question de stockage de matériel prohibé de contrebande ou s’agit-il de plus que cela ? Mais que représente donc le port de Beyrouth pour le régime iranien prêt à tout pour défendre son programme nucléaire ? Est-ce la bonne question à poser, au-delà des vulgaires compromissions de quelques hauts fonctionnaires, magistrats et politiciens corrompus du Liban ? Est-ce que l’intérêt stratégique majeur de Téhéran exige que l’enquête sur la double explosion du 4 août 2020 à Beyrouth soit clôturée toutes affaires cessantes ?

    À la lumière de ces questions, on peut mieux comprendre la détermination fermement affichée du tandem khomeyniste libanais : « Choisissez : ou la guerre civile dévastatrice ou la clôture de cette enquête par n’importe quel moyen. » Au prix du viol de la règle du droit et de la loi ? À n’importe quel prix. Tel était le sens du message de la « protestation » contre le juge Tarek Bitar du jeudi 14 octobre.

    En réalité, il vaut mieux parler de deux manifestations simultanées ou successives en ce jour funeste. Dans un premier temps, on nous dit que des « élites intellectuelles » se sont rendues au Palais de justice pour protester. Et puis, on ne sait trop comment (et on ne le saura jamais), on a vu des hordes de bassidjis armés jusqu’aux dents, comme ceux du bazar de Téhéran, assaillir, à la mitraille, les quartiers résidentiels de Badaro, Furn el-Chebback, Aïn el-Remmané et Tayouné qui se sont retrouvés en état de légitime défense. Le reste de la journée appartient désormais à l’histoire sanglante du Liban qui dure depuis 1820.

    Le second temps de la manifestation, l’attaque des bassidjis, n’avait rien à voir avec une protestation démocratique contre les dérives supposées de l’enquête judiciaire. Techniquement et politiquement, c’était une authentique ratonnade d’une horde guerrière lançant son cri de guerre « Chiaa, chiaa, chiaa » qu’on a si souvent entendu quand les mêmes bandes, droguées de haine, venaient tabasser, avec leurs gourdins et leurs chaînes, les manifestants civils des journées mémorables d’octobre 2019 qu’il ne faut plus appeler « révolution ». Que faisait l’armée pendant ces six heures de razzia destructrice ? Seule l’enquête pourra le dire.

    La seule conclusion qu’on pourrait tirer de cette journée de ratonnade, c’est que le Liban unitaire est en train de se désagréger à grande vitesse. Le scrutin législatif du printemps 2022 s’éloigne de plus en plus, ainsi que l’élection présidentielle de l’automne prochain. On voit mal comment, à l’ombre d’un tel arsenal, la population pourrait sereinement exprimer son vote. Il y a clairement un Liban iranisé khomeyniste à dominante chiite comportant d’autres composantes confessionnelles. Mais il y a aussi un Liban souverainiste multiconfessionnel qu’il serait dramatique de qualifier de « chrétien » car il ne l’est pas majoritairement.

    Toute la question est : comment organiser la séparation de corps entre ces deux entités sans effusion de sang, sans massacres, sans violences barbares, sans délires identitaires. Telle est la lourde tâche pour reconstituer l’unité politique apparemment perdue. Une formule décentralisée et fédérative ? Toute fédération implique un État central souverain en matière de défense, de diplomatie et de finances ; la Belgique en est une bonne illustration. Le Liban dispose des outils constitutionnels et légaux nécessaires pour aménager cela : la Constitution de Taëf ainsi que les résolutions internationales 1559 et 170.

    *Beyrouth

    OLJ

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleEXCLUSIF: La Banque du Liban a censuré un rapport du FMI qui prévoyait le désastre actuel
    Next Article La résistance contre l’incursion du Hezbollah opportune et nécessaire
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Argentina knew Josef Mengele was living in Buenos Aires in 1950s, declassified docs reveal 1 décembre 2025 Jerusalem Post
    • A Year Later, Lebanon Still Won’t Stand Up to Hezbollah 28 novembre 2025 David Schenker
    • BDL Opened the Door to Digitization — The State Must Walk Through It 26 novembre 2025 Samara Azzi
    • Pope Leo XIV’s visit rekindles hope in war- and crisis-battered Lebanon 25 novembre 2025 AP
    • France promotes Alfred Dreyfus, 130 years after wrongfully convicting him of treason 24 novembre 2025 AFP
    Flux Articles récents en arabe
    • بلدية صيدا لا تلتزم القوانين 4 décembre 2025 وفيق هواري
    • دراسة لمصرف لبنان: وزارة الطاقة اشترت “فيول” لنظام الأسد بأموال المودعين! 4 décembre 2025 الشفّاف
    • حبيب صادق وسيمون كرم والممانعة 4 décembre 2025 محمد علي مقلد
    • السفير سيمون كرم رئيساً لوفد لبنان الى “الميكانيزم” 3 décembre 2025 الشفّاف
    • ملاحظات أولية على هامش زيارة البابا للبنان 2 décembre 2025 جريس أبو سمرا البتدّيني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz