Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Kamal Richa

      Nouvelle approche des Forces Libanaises: Alliances ou Endiguement ?

      Recent
      5 juillet 2025

      Nouvelle approche des Forces Libanaises: Alliances ou Endiguement ?

      3 juillet 2025

      Ce que nous attendons de vous, Monsieur le Président

      1 juillet 2025

      Il faut être pour Nétanyahou lorsqu’il affaiblit la menace iranienne ; et ardemment contre lui lorsqu’il détruit Gaza

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Categories»à la une»Une antilope nommée Liban

    Une antilope nommée Liban

    0
    By Antoine Courban on 7 octobre 2019 à la une

    Cent ans après la naissance du Grand Liban, cette entité semble réduite au statut d’une biche aux abois, proie de prédateurs redoutables, tant internes qu’externes. Et pourtant, à sa naissance, la petite créature paraissait comblée de tous les facteurs d’une santé vigoureuse.

     

    Séduisante et séductrice, la jeune République libanaise se pavanait, heureuse et souriante, au milieu de sa fratrie arabe dont les membres étaient envoûtés par les charmes de la belle insouciante. Hélas, c’était compter sans les redoutables prédateurs externes ainsi que les charognards internes. Métaphore oblige, l’image de la proie poursuivie par ses fauves prédateurs et guettée par ses charognards nécrophages s’applique parfaitement au Liban pour raconter son histoire durant Un siècle pour rien, comme le qualifie le titre de l’ouvrage écrit par Ghassan Tuéni, Gérard Khoury et Jean Lacouture.

    Vraiment pour rien ? Les cent ans qui viennent de s’écouler sur la terre libanaise sont une illustration saisissante de la manière avec laquelle, dans le règne animal, les grands fauves prédateurs s’abattent sur leur proie pour se repaître de la fraîcheur de sa chair puis laissent la charogne au bon plaisir des nécrophages de toute sorte, petits et grands.

    L’antilope Liban était belle, coquette, aguichante, allumeuse à souhait. Ses grands yeux de biche vous regardaient avec une désarmante innocence. Tels les gracieux impalas des plaines du Serengeti, le Liban avait l’insouciance des grands naïfs aveuglés par leur propre charme qui les rend, pensent-ils, indispensables au monde entier et que nul n’oserait se passer d’eux. Notre petite antilope se prenait en fait pour la cigale de monsieur de La Fontaine. Elle chantait, elle dansait, alors que le ciel au-dessus de sa tête grondait, que le vent se levait, que le cyclone tourbillonnait à l’horizon. Nombreux étaient les amis qui ne cessaient de la prévenir, de faire attention, de prévoir les difficultés du lendemain. Elle leur répondait invariablement par son sourire désarmant et un clin d’œil de son irrésistible regard coquin. Elle sautillait comme une ballerine devant les grands fauves, notamment les redoutables lionnes. Elle ne prenait aucune garde pour se rapprocher des lionceaux qui attendaient sagement derrière leur mère qu’elle leur donne à manger de la chair appétissante de l’antilope-ballerine.

    La lionne la regardait faire, la fixait de son regard inexpressif mais tellement hypnotiseur. Soudain, elle s’élança. L’antilope ne comprit pas le comportement du fauve, elle croyait que le roi de la jungle voulait simplement l’accompagner dans sa danse. Hélas, le prédateur finit par la mettre à terre et l’étouffer de ce redoutable « baiser de la lionne » par lequel les lions, les tigres et les lynx mettent à mort leur repas au sang frais. Les grands fauves prédateurs n’aiment que la chair toute fraîche, contrairement aux charognards nécrophages qui se délectent uniquement des chairs putréfiées des cadavres. C’est pourquoi les vautours et les hyènes puantes attendent sagement leur tour pour achever de dépecer la carcasse abandonnée par le prédateur repu.

    Mais l’histoire de notre antilope-cigale ne s’achève pas là. Elle se prolonge péniblement par le devenir de sa carcasse pourrie et putréfiée. Certes, elle a été mise à mort par un prédateur, elle a été dépecée par des charognards, mais son supplice n’est pas terminé. C’est l’heure maintenant de toute la vermine qui grouille en elle et qui va enfin pulluler au milieu de ces miasmes putrides. Ces créatures achèveront le travail de bas étage. Elles se saisiront de la moindre parcelle de pourriture. Leur festin de nécrophagie peut encore durer.

    Telle est la fable malheureuse d’un siècle d’histoire du Liban, qui en est au stade de la carcasse livrée à sa propre vermine nécrophage. Les fauves et les charognards sont déjà rassasiés.

    OLJ

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLes juifs libéraux de France unissent leurs forces
    Next Article Foules en colère : mode d’emploi
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • A New Palestinian Offer for Peace With Israel 6 juillet 2025 The Wall Street Journal
    • Why al-Sharaa’s success in Syria is good for Israel and the US 3 juillet 2025 Itai Melchior and Nir Boms
    • The Poisoned Chalice: President Trump’s Opportunity with Iran 27 juin 2025 General Kenneth F. McKenzie, Jr.
    • Post-Attack Assessment of the First 12 Days of Israeli and U.S. Strikes on Iranian Nuclear Facilities 26 juin 2025 ISIS
    • US ambiguity shouldn’t stop work on a two-state solution 25 juin 2025 David Schenker
    Flux Articles récents en arabe
    • كربلاء.. وسرديتها 6 juillet 2025 فاخر السلطان
    • مقال “وول ستريت جورنال” الذي يثير ضجة: إمارة إبراهيمية في “الخليل”! 6 juillet 2025 الشفّاف
    • نهج “القوات اللبنانية” الجديد في الشارع المسيحي: تحالفات أم احتواء؟ 5 juillet 2025 كمال ريشا
    • (تحديث) رسالة “سرية” من “الإصلاحيين” إلى إسرائيل عرضوا فيها دعمهم لتغيير النظام 5 juillet 2025 شفاف- خاص
    • الاستدعاءات في لبنان: عودة “الروح العضومية” 4 juillet 2025 عمر حرقوص
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz