Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Laure Stephan

      Dima de Clerck, historienne : « Au Liban, il règne aujourd’hui une guerre civile sourde »

      Recent
      17 mai 2025

      Dima de Clerck, historienne : « Au Liban, il règne aujourd’hui une guerre civile sourde »

      17 mai 2025

      Les bonnes affaires du président au Moyen-Orient

      16 mai 2025

      La stratégie séparatiste des Emirats arabes unis

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»«Erdogan : 50% des Turcs l’adorent, 50 % le haïssent»

    «Erdogan : 50% des Turcs l’adorent, 50 % le haïssent»

    0
    By Le Figaro on 2 novembre 2015 Actualités
    Par Eugénie Bastié

    INTERVIEW – Pour le politologue turc, Ahmet Insel, si le président turc Recep Tayyip Erdogan a remporté la majorité aux législatives de dimanche, c’est grâce à sa stratégie «moi ou le chaos».

    LE FIGARO – Recep Tayyip Erdogan et son parti islamo-conservateur l’AKP ont obtenu la majorité dimanche, après l’avoir perdu en juin dernier. Cette victoire est-elle étonnante? Comment l’expliquer?

    AHMET INSEL* – Une victoire si large est étonnante en effet. Toutes les enquêtes d’opinion, même celles d’instituts proches de l’AKP, ont sous-estimé le report de voix: les sondages les plus favorables mettaient l’AKP à 46 %, il a obtenu 49,4 % des suffrages. La menace «moi ou le chaos» a fonctionné. Il faut dire que les Turcs ont assisté ces derniers mois à la concrétisation de scènes de chaos, avec l’attentat très meurtrier de la branche turque de Daech début octobre à Ankara ou encore dans des villes kurdes où les jeunes radicaux dressaient des barricades et agressaient les forces de l’ordre.

    L’incapacité des partis d’opposition à faire une coalition en juin dernier a aussi été sanctionnée. Le grand perdant de cette élection c’est d’ailleurs le parti d’extrême droite MHP qui a vu deux millions de ses électeurs rejoindre l’AKP. Après le 7 juin, c’est lui qui avait bloqué toute solution de coalition en refusant de s’allier avec Erdogan. C’est le parti du non pour tout.

    En Turquie, le centre de gravité de la politique est par ailleurs fortement à droite. Il y a un bloc incompressible de 60 % d’électeurs sunnites nationalistes conservateurs.

    Est-ce le vote de la peur ou bien le président bénéficie-t-il d’une vraie popularité?

    La popularité d’Erdogan est à deux faces: 50 % de la population le hait, 50 % l’adore. Les Turcs ont peur des Kurdes, et de la possibilité d’une nouvelle guerre civile, c’est pourquoi ils ont fait le choix de la stabilité avec l’AKP. Les scènes de violence dans les villes kurdes, les déclarations autonomistes de certains dirigeants du PKK (parti autonomiste kurde, considéré comme terroriste par le gouvernement) ont aussi effrayé la classe moyenne kurde, qui s’est détourné du parti de gauche pro-kurde le HDP. Le PKK est donc en partie responsable de l’échec du HDP. C’est une leçon: la stratégie de la tension, de la violence, du conflit, ne sont pas récompensés dans les urnes. Au contraire, elles poussent les gens à voter pour un chef autoritaire, et renforcent Erdogan, qui se présentait dans la campagne comme celui qui mettrait en œuvre le processus de paix.

    Peut-on s’attendre à un regain d’autoritarisme de la part d’Erdogan fort de sa nouvelle légitimité?

    Pas un regain, mais une poursuite d’un autoritarisme qui n’a jamais ralenti en intensité! Nous sommes entrés en Turquie dans l’ère d’un régime présidentiel de fait, à défaut d’être de droit (la Constitution ne le reconnaît pas). En Août 2014, Erdogan devenait le premier président turc élu au suffrage universel (52 % au premier tour). Cette large majorité parlementaire confirme et renforce sa légitimité. Il a les mains libres pour imposer son régime présidentiel.

    *Ahmet Insel, est politologue en Turquie, et vice-président de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur de La nouvelle Turquie d’Erdogan (La Découverte, mai 2015).

    Le Figaro

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleSaisies de drogue record à l’aéroport de Beyrouth
    Next Article Crash dans le Sinaï : « L’avion était incontrôlable, il ne volait pas mais tombait »
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • The Pope and the Vatican: Divine Right or Male Monopoly? Elderly Men Excluding Women and Youth in the Name of Heaven 13 mai 2025 Rezgar Akrawi
    • Leo is America’s first pope. His worldview appears at odds with ‘America First.’ 10 mai 2025 POLITICO
    • Most U.S. Catholics Say They Want the Church To Be ‘More Inclusive’ 5 mai 2025 Pew
    • As Church awaits a Conclave, President Trump puts up picture of himself as next Pope 4 mai 2025 Charles Collins
    • ‘Papabile’ of the Day: Cardinal Pierbattista Pizzaballa 29 avril 2025 John L. Allen Jr.
    Flux Articles récents en arabe
    • الصفقات الجيدة للرئيس في الشرق الأوسط 17 mai 2025 جورج مالبرونو
    • الاستراتيجية الانفصالية لدولة الإمارات العربية المتحدة 16 mai 2025 جان ـ بيار فيليو
    • الصين تختبر قوتها العسكرية في المواجهة بين الهند وباكستان 16 mai 2025 هدى الحسيني
    • السفير السابق في دمشق، روبرت فورد: «الشرع هو الأداة الأفضل لأميركا ضد “داعش» 15 mai 2025 خاص بالشفاف
    • جنوب آسيا يخلط الأوراق مجددا 14 mai 2025 د. عبدالله المدني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    wpDiscuz
    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.