Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Walid Sinno

      Le Grand Hôtel Abysse sert toujours des repas en 2025

      Recent
      16 décembre 2025

      Le Grand Hôtel Abysse sert toujours des repas en 2025

      5 décembre 2025

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»«Erdogan : 50% des Turcs l’adorent, 50 % le haïssent»

    «Erdogan : 50% des Turcs l’adorent, 50 % le haïssent»

    0
    By Le Figaro on 2 novembre 2015 Actualités
    Par Eugénie Bastié

    INTERVIEW – Pour le politologue turc, Ahmet Insel, si le président turc Recep Tayyip Erdogan a remporté la majorité aux législatives de dimanche, c’est grâce à sa stratégie «moi ou le chaos».

    LE FIGARO – Recep Tayyip Erdogan et son parti islamo-conservateur l’AKP ont obtenu la majorité dimanche, après l’avoir perdu en juin dernier. Cette victoire est-elle étonnante? Comment l’expliquer?

    AHMET INSEL* – Une victoire si large est étonnante en effet. Toutes les enquêtes d’opinion, même celles d’instituts proches de l’AKP, ont sous-estimé le report de voix: les sondages les plus favorables mettaient l’AKP à 46 %, il a obtenu 49,4 % des suffrages. La menace «moi ou le chaos» a fonctionné. Il faut dire que les Turcs ont assisté ces derniers mois à la concrétisation de scènes de chaos, avec l’attentat très meurtrier de la branche turque de Daech début octobre à Ankara ou encore dans des villes kurdes où les jeunes radicaux dressaient des barricades et agressaient les forces de l’ordre.

    L’incapacité des partis d’opposition à faire une coalition en juin dernier a aussi été sanctionnée. Le grand perdant de cette élection c’est d’ailleurs le parti d’extrême droite MHP qui a vu deux millions de ses électeurs rejoindre l’AKP. Après le 7 juin, c’est lui qui avait bloqué toute solution de coalition en refusant de s’allier avec Erdogan. C’est le parti du non pour tout.

    En Turquie, le centre de gravité de la politique est par ailleurs fortement à droite. Il y a un bloc incompressible de 60 % d’électeurs sunnites nationalistes conservateurs.

    Est-ce le vote de la peur ou bien le président bénéficie-t-il d’une vraie popularité?

    La popularité d’Erdogan est à deux faces: 50 % de la population le hait, 50 % l’adore. Les Turcs ont peur des Kurdes, et de la possibilité d’une nouvelle guerre civile, c’est pourquoi ils ont fait le choix de la stabilité avec l’AKP. Les scènes de violence dans les villes kurdes, les déclarations autonomistes de certains dirigeants du PKK (parti autonomiste kurde, considéré comme terroriste par le gouvernement) ont aussi effrayé la classe moyenne kurde, qui s’est détourné du parti de gauche pro-kurde le HDP. Le PKK est donc en partie responsable de l’échec du HDP. C’est une leçon: la stratégie de la tension, de la violence, du conflit, ne sont pas récompensés dans les urnes. Au contraire, elles poussent les gens à voter pour un chef autoritaire, et renforcent Erdogan, qui se présentait dans la campagne comme celui qui mettrait en œuvre le processus de paix.

    Peut-on s’attendre à un regain d’autoritarisme de la part d’Erdogan fort de sa nouvelle légitimité?

    Pas un regain, mais une poursuite d’un autoritarisme qui n’a jamais ralenti en intensité! Nous sommes entrés en Turquie dans l’ère d’un régime présidentiel de fait, à défaut d’être de droit (la Constitution ne le reconnaît pas). En Août 2014, Erdogan devenait le premier président turc élu au suffrage universel (52 % au premier tour). Cette large majorité parlementaire confirme et renforce sa légitimité. Il a les mains libres pour imposer son régime présidentiel.

    *Ahmet Insel, est politologue en Turquie, et vice-président de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur de La nouvelle Turquie d’Erdogan (La Découverte, mai 2015).

    Le Figaro

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleSaisies de drogue record à l’aéroport de Beyrouth
    Next Article Crash dans le Sinaï : « L’avion était incontrôlable, il ne volait pas mais tombait »
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • The Grand Hôtel Abysse Is Serving Meals in 2025 15 décembre 2025 Walid Sinno
    • Banking Without Bankers: Why Lebanon Must End the Sub-Agent Experiment 14 décembre 2025 Samara Azzi
    • Local Spies with Lethal Gear: How Israel and Ukraine Reinvented Covert Action 12 décembre 2025 The Wall Street Journal
    • Who Is Using the Hawala System in Lebanon — and Why It’s Growing 10 décembre 2025 Samara Azzi
    • Lebanon ‘Draft Gap Law’: Either we lose together.. or we lose everything! 9 décembre 2025 Jamil Naccache
    Flux Articles récents en arabe
    • صديقي الراحل الدكتور غسان سكاف 13 décembre 2025 كمال ريشا
    • هدية مسمومة لسيمون كرم 13 décembre 2025 مايكل يونغ
    • كوريا الجنوبية تقترب من عرش الذكاء الاصطناعي 13 décembre 2025 د. عبدالله المدني
    • من أسقط حق “صيدا” بالمعالجة المجانية لنفاياتها؟ 13 décembre 2025 وفيق هواري
    • خاص-من منفاهما في روسيا: اللواء كمال حسن ورامي مخلوف يخططان لانتفاضتين 10 décembre 2025 رويترز
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Rabbi Dr Elie Abadie M.D. dans Le Grand Hôtel Abysse sert toujours des repas en 2025
    • Fathi el Yafi dans Le Grand Hôtel Abysse sert toujours des repas en 2025
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    Soutenez-nous
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz