Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Kamal Richa

      Nouvelle approche des Forces Libanaises: Alliances ou Endiguement ?

      Recent
      5 juillet 2025

      Nouvelle approche des Forces Libanaises: Alliances ou Endiguement ?

      3 juillet 2025

      Ce que nous attendons de vous, Monsieur le Président

      1 juillet 2025

      Il faut être pour Nétanyahou lorsqu’il affaiblit la menace iranienne ; et ardemment contre lui lorsqu’il détruit Gaza

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»En Iran, les réformateurs réduits à la portion congrue

    En Iran, les réformateurs réduits à la portion congrue

    0
    By Le Monde on 12 février 2016 Actualités

     Par Louis Imbert (Téhéran, envoyé spécial)

    Il est le symbole du revers subi par les réformateurs, proches du président iranien, Hassan Rohani. Mardi 10 février, Hassan Khomeyni, petit-fils du fondateur de la République islamique, Rouhollah Khomeyni, a vu sa candidature officiellement rejetée par les autorités chargées de désigner les postulants à l’élection de l’Assemblée des experts, un organe-clé du régime iranien, prévue le 26. Ce clerc de 43 ans, qui gère le mausolée de son grand-père dans la banlieue de Téhéran et le premier des descendants du Guide à se présenter à une élection, « n’a pas suffisamment de connaissances religieuses », ont estimé les douze « gardiens » en charge de ce tri. Seules 110 candidatures sur 800 ont été acceptées.

    Hassan Khomeyni est un « mojtahed » parmi plusieurs milliers : un professeur de droit islamique reconnu à Qom, capitale du clergé chiite iranien, où son nom circule, parmi d’autres, comme possible successeur du Guide suprême, Ali Khamenei. Ce dernier est âgé de 76 ans et la prochaine Assemblée des experts, un conseil de 88 religieux, pourrait bien être chargée de nommerson successeur.

    Invalidations

    Pour ses partisans, M. Khomeyni paie son soutien au courant réformateur. Il a également défendu la libération de ses deux dirigeants, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, en résidence surveillée depuis la vague de répression qui a suivi la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence, en juin 2009.

    Le camp réformateur a également subi une défaite en vue des élections législatives, qui se dérouleront aussi le 26 février. A peine 1 % de ses candidats réformistes ont été validés en janvier, selon le groupe. Ces invalidations avaient été vivement critiquées par le président Rohani. Samedi, quelque 1 500 candidats, sur un total de 12 000, toutes tendances politiques confondues, ont été repêchés : des réformateurs figurent parmi eux, mais les principales figures et l’essentiel du mouvement demeurent bannis du champ politique.

    Lire aussi : Hassan Rohani : « La lutte contre le terrorisme doit être la base de tout » en Syrie

    Ses dirigeants n’ont cependant d’autre choix que d’appeler les électeurs à voter, malgré tout, dans deux semaines. L’ex-président Mohammad Khatami, figure de proue du mouvement, que la presse a désormais interdiction de citer, a estimé qu’il demeurait « une lueur d’espoir » dans les listes constituées par des réformateurs et des candidats centristes, partisans de M. Rohani. Il voyait dans cette élection « un moyen de rassembler les gens et d’en finir avec l’atmosphère sécuritaire et pessimiste » actuelle.

    Retour à l’ordre

    Il s’agit pour les réformateurs de participer, au moins symboliquement, à une forme de retour à la normale qu’incarne la présidence d’Hassan Rohani. Ces législatives, d’importance limitée – la Chambre est essentiellement dotée d’un pouvoir de blocage et les parlementaires sont élus sur des enjeux locaux –, marquent cependant une recomposition du système politique iranien, qui tente de rejeter ses extrêmes des deux bords après huit années de présidence ultraconservatrice de M. Ahmadinejad.

    Les nationalistes et les révolutionnaires les plus bruyants, partisans de la confrontation avec l’Occident sur le dossier nucléaire et d’une économie étatique dégagée des influences étrangères, ont rompu cette semaine avec le leadership traditionnel du camp conservateur. Ils accusent le président conservateur du Parlement, Ali Larijani, de suivre servilement le président Rohani depuis deux ans. « Dans de nombreuses villes, il n’y a plus ou peu de candidats réformateurs : les conservateurs ont le champ libre et se battent désormais entre eux », estime Maziar Khosravi, chef du service politique du quotidien réformateur Shargh.

    Les conservateurs ayant rejoint le vaste champ de la « modération » estiment, pour leur part, qu’il faut influer sur l’ouverture économique engagée par M. Rohani, à la suite de la levée de l’essentiel des sanctions économiques internationales adoptées pendant dix ans par l’Occident. Ils chercheront à limiter les avancées sur le plan des libertés individuelles, à orienter et à cloisonner les investissements étrangers. « Nous verrons si les électeurs sont capables de nous suivre dans le rejet du radicalisme », estime Amir Mohebbian, un conseiller de M. Larijani, un ancien « ultra » désormais assagi.

    LE MONDE 

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleManuel Vicente « représentatif de l’essor de l’Angola » selon sondage de l’EU
    Next Article FIFA : l’ex-numéro 2 Jérôme Valcke suspendu douze ans
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • A New Palestinian Offer for Peace With Israel 6 juillet 2025 The Wall Street Journal
    • Why al-Sharaa’s success in Syria is good for Israel and the US 3 juillet 2025 Itai Melchior and Nir Boms
    • The Poisoned Chalice: President Trump’s Opportunity with Iran 27 juin 2025 General Kenneth F. McKenzie, Jr.
    • Post-Attack Assessment of the First 12 Days of Israeli and U.S. Strikes on Iranian Nuclear Facilities 26 juin 2025 ISIS
    • US ambiguity shouldn’t stop work on a two-state solution 25 juin 2025 David Schenker
    Flux Articles récents en arabe
    • عن “الإرث السوري” للبنان (مع تحديث وخرائط جديدة) 8 juillet 2025 جاك كيلو
    • كربلاء.. وسرديتها 6 juillet 2025 فاخر السلطان
    • مقال “وول ستريت جورنال” الذي يثير ضجة: إمارة إبراهيمية في “الخليل”! 6 juillet 2025 الشفّاف
    • نهج “القوات اللبنانية” الجديد في الشارع المسيحي: تحالفات أم احتواء؟ 5 juillet 2025 كمال ريشا
    • (تحديث) رسالة “سرية” من “الإصلاحيين” إلى إسرائيل عرضوا فيها دعمهم لتغيير النظام 5 juillet 2025 شفاف- خاص
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz