Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Apolline Convain

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      Recent
      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

      2 juin 2025

      Guerre en Ukraine : Kiev démontre sa force de frappe en bombardant l’aviation russe avec ses drones, jusqu’en Sibérie

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Turquie: la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul pourrait redevenir une mosquée

    Turquie: la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul pourrait redevenir une mosquée

    0
    By Sarah Akel on 1 décembre 2013 Non classé

    Turquie: la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul pourrait redevenir une mosquée
    Publié le 01-12-2013 à 10h45 – Mis à jour à 21h40

    Istanbul (AFP) – Depuis quinze siècles, la basilique Sainte-Sophie n’a pas été épargnée par les tempêtes en tous genres. Mais du haut de ses 55 mètres, le monument le plus visité d’Istanbul est parvenu à traverser les guerres, résister aux séismes et survivre aux polémiques.

    Et le voici de nouveau au centre d’un débat: à l’heure où le gouvernement est accusé de vouloir « islamiser » le pays, le vice-Premier ministre turc Bülent Arinç a rallumé la mèche de la discorde en souhaitant que l’ancienne église orthodoxe, transformée en musée depuis 1934, redevienne la mosquée qu’elle fut sous l’empire ottoman.

    « Nous regardons une Sainte-Sophie triste », a lâché M. Arinç il y a deux semaines après une visite de l’édifice, « j’espère que nous la reverrons sourire bientôt ».

    Même sibylline, cette petite phrase lâchée par un des membres les plus en vue du très religieux Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir en Turquie depuis 2002, n’est pas passée inaperçue.

    En gardienne de l’héritage orthodoxe et byzantin, la Grèce est montée au créneau pour déplorer des déclarations qui « blessent les sentiments religieux de millions de Chrétiens ».

    Oeuvre architecturale majeure construite au VIe siècle, l’église où étaient couronnés les empereurs byzantins a été transformée en mosquée au XVe siècle après la chute de Constantinople aux mains des Ottomans. Sous le régime laïc de Mustafa Kemal, elle a été désaffectée et transformée en musée, visité aujourd’hui par des millions de touristes.

    La maigre communauté orthodoxe de l’ex-Constantinople a elle aussi accueilli la sortie de M. Arinç avec consternation.

    « Certains voient une Sainte-Sophie triste depuis plus de 500 ans et voudraient bien qu’elle redevienne une église », note Mihail Vasiliadis, le rédacteur en chef du journal grec Apoyevmatini, établi à Istanbul.

    Pour ce porte-voix des Grecs d’Istanbul, nul besoin de ranimer une quelconque guerre de religions. Le statut très œcuménique de musée sied parfaitement à l’ancienne église.

    « Retrouver notre souveraineté »

    « Pour le bien des relations entre les deux communautés, il est préférable que cet édifice reste un symbole de cohabitation », insiste M. Vasiliadis, 74 ans. « Personne n’a intérêt à remettre du sel sur les plaies ».

    Dans le camp d’en face, les jeunes militants du Parti de la grande union (BBP), islamiste et nationaliste, semblent déterminés.

    « Le cadastre nous dit que Hagia Sophia (Sainte-Sophie) est une mosquée du Livre sacré, qui abrite des sépultures, des espaces publics, un lieu de prière et de recueillement et une école de théologie », plaide Bayram Karacan, le vice-président du BBP.

    « La conversion de Sainte-Sophie en musée n’a jamais été accepté par le peuple turc », affirme-t-il.

    A plusieurs reprises déjà, ce mouvement a sollicité la conversion du site, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, en vain jusque là.

    Sur la grande place du quartier de Sultanahmet qui sépare Sainte-Sophie de la Mosquée Bleue, la foule se presse en rangs serrés, largement surprise par la soudaine relance de cette controverse au goût de réchauffé.

    Motivations électorales

    « Je ne comprends pas pourquoi tout d’un coup il faudrait en refaire une mosquée si, pendant si longtemps, elle est restée un musée qui a pu accueillir les deux religions », lâche Gelareh Kiazand, un Iranien de 32 ans.

    Peut-être à cause des motivations politiques du gouvernement islamo-conservateur à quelques mois des élections locales, soupçonne Ahmet Kuyas, maître de conférence à l’université Galatasaray d’Istanbul.

    « Le pouvoir a commencé à construire un discours pour, peut-être, attirer quelques voix par-ci, par-là, mais je ne pense pas que ça va payer », pronostique M. Kuyas.

    Depuis quelques mois, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, souvent brocardé comme le « nouveau sultan », a multiplié les décisions à forte connotation religieuse. De la restriction à la vente et à la consommation d’alcool à l’autorisation du port du foulard islamique dans la fonction publique.

    Deux églises de Turquie ont récemment été transformées en mosquées. A Istanbul, un monastère en ruines du Ve siècle devrait suivre l’an prochain.

    La Turquie compte déjà 83.000 mosquées, en hausse de 7% depuis l’arrivée au pouvoir de M. Erdogan il y a onze ans. Istanbul en compte elle-même 3.000, dont la Mosquée Bleue.

    « Nous avons déjà plein de mosquées ici et pas mal sont vides », s’amuse Fehmi Simsek, un commerçant du quartier. « Qui va remplir toutes ces mosquées lorsque Hagia Sophia sera convertie? », s’inquiète-t-il, « et puis les touristes ne reviendront plus ».

    Pour le plus grand bonheur de la frange la plus religieuse du pays. « Hagia Sophia nous appartient, elle doit donc être une mosquée », tranche sous son voile Sevdas, une habitante du quartier de Sultanahmet.

    « Il existe chez certains une sorte de complexe d’infériorité, un certain besoin d’affirmer l’islam », regrette le professeur Kuyas, « c’est pour cela que l’on veut que Sainte-Sophie devienne une mosquée, ce serait un autre coup à la laïcité turque ».

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleSyrie. Des chrétiens de Damas s’interrogent sur l’origine des bombardements dont leurs quartiers sont la cible
    Next Article Antioche entre Kremlin et Vatican

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • Brig. « Yossi »  Kuperwasser: We are promoting a new order! Saudis, Lebanon and Syria can join! 15 juin 2025 Shaffaf Exclusive
    • Don Corleone’s Succession: A Godfather Remake. 15 juin 2025 Zouzou Cash
    • Hezbollah Faces Constraints Preventing It, For Now, From Joining the War  14 juin 2025 Orna Mizrahi
    • Lebanon: Closed for Peace, Open for Dysfunction 10 juin 2025 Zouzou Cash
    • New Syria in the Making: Challenges and Opportunities for Israel 9 juin 2025 Nir Boms and Stéphane Cohen
    Flux Articles récents en arabe
    • تجسس ورقص فوق سطوح بيروت 15 juin 2025 عمر حرقوص
    •  عالِم اجتماع إيراني مخاطبا خامنئي والمسؤولين: أنهوا الحرب فوراً واتركوا السلطة! 15 juin 2025 خاص بالشفاف
    • الجنرال “يوسي” كوبيرفاسير: نعمل لنظامٍ جديد! السعودية ولبنان وسوريا يمكن أن تنضم! 15 juin 2025 خاص بالشفاف
    • حزب الله يواجه قيودًا تمنعه، حتى الآن، من خوض الحرب الراهنة 14 juin 2025 أورنا مزراحي
    • ليس “بإسم الشعب اللبناني”: عون وسلام وحردان وجبران و..”وديع الخازن” استنكروا عملية إسرائيل! 13 juin 2025 الشفّاف
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.