Le directeur de l’intégrité de l’ICSS, Chris Eaton, lit sa déclaration de guerre à la FIFA, au CIO et à toutes les figures des institutions sportives.

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Le Mouvement Olympique prend un air quasi-royal. Le CIO pense qu’il est presque né pour diriger, et cette arrogance est aussi culturellement négative que la cupidité arrogante de la FIFA.

Dans notre monde, la plupart des entrevues « on-the-record » sont généralement des sobres affaires. Les répondants ont toujours peur de dévier du script, d’offenser d’autres et ont des assistants en relations publiques qui rôdent dangereusement dans les alentours pour s’assurer que le « message clé » est bien passé.

Au contraire, parler au directeur de l’Intégrité du Centre International de Sécurité Sportive (ISCC), Chris Eaton donne l’impression de déchirer le script pour recommencer à zéro.

«Quand je suis arrivé, ma tâche était de faire en sorte que ne soyons plus indispensables», me dit-il sans l’ombre d’un sourire.

« A la minute où quelque chose d’officiel et d’efficace sera mise en place, il n’y aura plus besoin de moi. Mon objectif est de voir le remplacement des lacunes que nous avons remplies ; quelque chose avec un besoin public et privé qui veillera sur le sport et qui le protégera».

« Mon but est d’accomplir cette mission… et puis je pourrais partir et prendre une p ****** de retraite. »

Ancien policer australien, il a mené sa carrière hors politiquement correct sans jamais se soucier qu’il puisse déranger et offenser.

«Ouais, bien sûr, je peux m’asseoir avec vous », a-t-il dit lorsque je l’ai accosté la semaine dernière dans le couloir de la Conférence de l’ICSS à New York. «Je suis attendu ailleurs, mais cela peut attendre ».

Avec la Conférence mettant l’accent sur le thème de la corruption dans le sport, M. Eaton s’est senti dans son élément :  remettre le monde dans le droit chemin et exposer les actes répréhensibles qui se cachent clairement dans presque tous les bureaux et tous les orifices de l’administration sportive. Plutôt prévisible, compte tenu que le chef du Comité de réforme François Carrard, le candidat à la présidentielle Tokyo Sexwale et la tête du US Soccer Sunil Gulati étaient parmi les orateurs,  ce sont les malheurs de la FIFA qui ont dominé les débats, avec Chris Eaton et d’autres experts prédisant l’imminence de la disparition de l’instance dirigeante du football mondial, si des changements radicaux et immédiats ne se font pas.

Mais ce qui a le plus marqué les esprits était un extrait de son discours de la journée d’ouverture: « Les problèmes de la FIFA sont la norme plutôt que l’exception au sein des Fédérations Internationales », quelque chose qui contredit farouchement les proclamations saintes du Mouvement Olympique au cours des derniers mois cherchant à se distancer de toute comparaison.

Est-ce juste, j’en doute, même si je suis assez sûr de la réponse que je vais recevoir par l’expression de son visage.

« Le Mouvement Olympique a un problème différent, » répond M. Eaton. « Un sentiment de quasi-royauté. Le CIO (Comité international Olympique) pense qu’il est presque né pour diriger, et cette arrogance est aussi culturellement négative que la cupidité arrogante de la FIFA.

« Rappelez-vous, le CIO, dans ses instances dirigeante, n’a émergé qu’assez récemment de son propre scandale à Salt Lake City [en 1998]. Il ne devrait, donc, pas trop pointer du doigt et se prétendre une organe supérieur ».

Thomas Bach, le président du CIO, fait parti des responsables du Mouvement Olympique critiqué pour avoir attendu que le scandale de la FIFA ai éclaté avant d’avoir remis en question l’organisme.

Thomas Bach, le président du CIO, fait parti des responsables du Mouvement Olympique critiqué pour avoir attendu que le scandale de la FIFA ai éclaté avant d’avoir remis en question l’organisme.

Il poursuit : « Le CIO a reconstruit ses valeurs, mais d’une manière très prétentieuse et ce comportement prétentieux signifie qu’il ne pourra jamais diriger des sports populaires jusqu’à qu’il fasse partie de cette culture populaire».

«Donc, le CIO n’a pas vraiment le rôle qu’il prétend avoir; il est, en réalité, une société de gestion d’évènements. Il existe pour gérer les Jeux Olympiques. Il n’a pas d’autorité directe, autre que de l’influence – en raison des Jeux Olympiques – sur d’autres fédérations sportives et sur des instances dirigeantes ».

Qu’en est-il de l’Agenda 2020, je demande, sentant la nécessité de défendre le CIO. Sûrement plus que de la gestion d’évènements?

« De manière générale, oui», concède M. Eaton.

« Mais quelle était la première chose que Thomas Bach a introduit lorsqu’il est devenu président? » Le Comité sur l’Autonomie.

« Et voilà une mauvaise interprétation de ce qui se passe dans le sport puisque l’autonomie et l’indépendance sont remisent en question aujourd’hui. Sa première action aurait dû être d’aller au cœur du problème, ne pas chercher à survivre. Il y a de bonnes raisons à l’autonomie, mais ces bonnes raisons ont été abâtardies jusqu’à devenir inefficaces afin de protéger les dirigeants, pour les garder intouchables».

« Son premier devoir aurait dû être la mise en place d’un comité de transparence des sports ».

(Je ne suis pas sûr que ce soit tout à fait juste, parce que, tandis que l’autonomie était à l’ordre du jour au Sommet Olympique à Lausanne, peu après que M. Bach ai pris la présidence en Septembre 2012, tel en était, aussi, des questions qui tenaient à coeur M. Eaton, comme la lutte contre le dopage et les matches truqués. )

Mais l’Australien continue:  « Marius Vizer, lorsqu’il a marché sur sa propre mine. Le fait est, ce qu’a dit M. Vizer m’a fait beaucoup réfléchir. Peut-être qu’il ne l’a pas fait de la bonne manière, mais peut-être que nous devrions également revoir son ordre du jour. »

M. Vizer a fait face à la critique générale et à la désertion après avoir farouchement critiqué M. Bach et le CIO en Avril, et moins de deux mois plus tard il avait démissionné de la présidence de SportAccord, laissant cette organisation en lutte dorénavant pour sa propre survie à l’Assemblée Générale Extraordinaire de Lausanne cette semaine.

Mais, dans les coulisses, beaucoup de gens sont d’accord avec certains éléments de l’agenda, prononcé à la hate et trop ripement oublié, de M. Vizer, qui comprenait l’introduction de rémunérations pour les médaillés olympiques, un fonds de pension de soutien aux athlètes et l’établissement de règles plus claires, des critères et des principes pour l’adhesion au CIO, mais aussi la sélection et l’ajout de sports et de disciplines dans le Programme Olympique.

Ces idées proposées par l'ancien président de SportAccord Marius Vizer ont du sens selon Chris Eaton.

Ces idées proposées par l’ancien président de SportAccord Marius Vizer ont du sens selon Chris Eaton.

M. Eaton pense qu’une sorte de coalition est nécessaire pour relier tous les organismes sportifs, mais ne sait pas exactement comment cela devrait fonctionner. « Ca ne devrait pas être le CIO, ou l’Association Nationale des Comités Olympiques ou quelque chose comme ça » dit-il. « Quelque chose de plus collectif et multisports. »

Il ajoute: « Le succès absolu de compétitions sportives a soulevé la question de la richesse qui a à son tour  a soulevé les questions de l’égoïsme et de la cupidité. Et seule une organisation centrée sur les valeurs aurait pu arrêter cela. De toute évidence, à un certain moment pour la FIFA, et avant Salt Lake City dans le cas du CIO, cette mise en avant des valeurs a été perdue ».

Je signale comment, à l’exception de Brian Cookson qui a évincé Pat McQuaid de la présidence de l’Union Internationale de Cyclisme en fin 2013, il n’y a pratiquement pas d’exemple d’un chef de sport olympique ayant été démis de ses fonctions plutôt que de mourir ou de quitter de leur propre initiative au cours des dernières décennies.

Ceci advient car il n’y a pas de « rafraîchissement mené en interne de la part de la direction, » répond M. Eaton. «Sans cela, le changement est mené en externe et c’est ce qui se passe aujourd’hui. Si vous ne reconnaissez pas les réalités externes, ils finiront par s’imposer sur vous ».

Les éruptions cataclysmiques de la FIFA cette année, où le président Sepp Blatter est actuellement suspendu pour corruption, est mieux expliqué par cela, prétend-il, en faisant valoir que si des changements ne sont pas faits maintenant, la FIFA ne survivra pas.

Il met en avant le fait que cela est arrivé avec d’autres sports dans le passé, comme le tennis, le baseball et la boxe, avec d’autres organisations émergentes soit des cendres, soit de reprises.

Des réformes plus larges que celles prévues par l’ancien directeur général du CIO M. Carrard et sa Commission de Réforme sont donc nécessaires.

« La pire chose que la FIFA peut faire est de demeurer sur l’élection présidentielle ou sur des réformes», explique M. Eaton.

« La FIFA a besoin de se reconstruire de manière holistique. Je pense qu’il y a une volonté collective de changer cela mais je ne sais pas si cette volonté émane des bonnes parties de l’organisation ».

Il ajoute qu’un des problème plus large de la FIFA c’est qu’elle est en haut de la structure du football mais n’est pas le leader. La FIFA a peu de contrôle sur les fédérations, les ligues et  les clubs, bien que le changement serait nécessaire à tous les niveaux.

Brusque comme il est, ce n’est peut-être pas surprenant que M. Eaton ai fait face à des allégations personnelles d’hypocrisie.

Ayant eu une vie de policier depuis l’âge de 17 ans, dans la banlieue de Melbourne, à St Kilda, l’homme de 65 ans a passé 30 ans en Australie avant de se déplacer en Europe pour passer 12 années avec Interpol puis dans une année où il a été détaché pour travailler sur le programme des Nations Unies « Oil for Food » en Iraq.

En 2010, il a été embauché par la FIFA en tant que conseiller à la sécurité pour la Coupe du Monde d’Afrique du Sud, et a été maintenu en tant que chef de la sécurité par la suite avant de partir pour rejoindre l’ICSS basé à Doha deux ans plus tard.

Chris Eaton a commencé à intervenir au sein de la FIFA quand il dirigeait la commission de sécurité lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.

Chris Eaton a commencé à intervenir au sein de la FIFA quand il dirigeait la commission de sécurité lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.

Plusieurs de ses emails personnels avaient été inclus dans les Dossiers Qatar publiés  par le Sunday Times en 2013, y compris des allégations sur des cadeaux qu’ils aurait accepté des Qataris quand il enquêter sur eux, et cela au moment où il sollicité un job au ICSS qui allait être crée.

Lui, il voit les choses différemment:

«Quand une série de réformes que je proposais contre les matches truqués a échouée, je ne voyais aucune raison de rester à la FIFA et il y avait une opportunité de rejoindre l’ICSS, j’ai vu cela comme une chance d’apporter une valeur ajoutée à l’ICSS, qui était très bien, et je l’ai aimé depuis ».

« En 2011, j’ai proposé un programme de dénonciation, une ligne téléphonique indépendante, une amnistie, une protection des témoins et un programme de réhabilitation, donnant une chance à  toute les personnes impliquées dans le monde du football. Cela a été approuvé, et nous avons donné une conférence de presse à ce sujet en Novembre. Puis le Président [Blatter] l’a enterré et l’a renvoyé à la CIG (Commission Indépendante de Gouvernance), qui ne l’a jamais même discuté ».

Je lui demande donc: que dites-vous aux gens qui trouvent ironique que l’ICSS prêche l’intégrité dans le sport tout en étant fondé et financé par le Qatar, un pays ayant plus de problèmes qu’un autre?

« Mais nous ne sommes pas associés à Qatar 2022, » M. Eaton répond d’un ton légèrement agacé, mais de plus en plus passionné. «Nous sommes une organisation indépendante et neutre. Le fait que nous sommes financés par le Qatar est une bonne chose parce qu’au moins un gouvernement met la main à la poche pour faire quelque chose pour le sport. Je serais très heureux si le gouvernement américain crée un organe indépendant et neutre faisant le même travail. Ou même les gouvernements britannique ou allemand …

« Rester assis et pointer du doigt le Qatar est tellement puérile. Je ne me souci pas de ce que le Sunday Times écrit à propos de mes e-mails personnels, je n’ai jamais été directement influencé ou contrôlé par quiconque à l’ICSS. Je parle librement comme une personne représentant les intérêts de l’ICSS pour l’intégrité du sport.

«Ce [critique]peut presque paraitre comme du racisme, de la jalousie ou de l’insécurité. S’ils étaient l’anglais, seriez-vous en train de dire la même chose? « 

Le trucage de matchs est clairement l’un des combats de prédilection de M. Eaton. Il maintient que la participation de bandes criminelles aux trucages de matchs est un problème bien pire que la corruption interne ou le dopage.

«Certaines personnes sont préoccupés par des problèmes au sein des organes directeurs, » dit-il. « Mais la plupart des fans sont préoccupés par les performances sur le terrain. Quand il arrive un point où il y a un cynisme abjecte sur les performances et sur les décisions de l’arbitre et des joueurs, cela va affecter la popularité d’un sport « .

Il admet que le trucage de matchs est un problème mineur dans les Jeux olympiques, en raison de l’absence de paris financières.

Il y a eu des allégations au sujet des paris suspects dans plusieurs tournois olympiques de football, mais en général, le problème est plus de « tricher pour gagner que de perdre  par corruption ».

Il cite la popularité des sports comme la lutte et la boxe à l’époque où il a grandi en Australie dans les années 1950 et 1960, et comment ils ont «flétris et sont morts » car ils n’ont pas traité les problèmes de trucages de matchs.

« Le pouvoir des fans est énorme. Ils n’ont pas leur mot à dire donc, à la place, ils se désintéressent tout simplement du sport ».

«Le sport doit donc impliquer ses fans et ses joueurs. Non seulement ces vieux gars qui ont commencé comme administrateurs et qui ont fini en étant toujours administrateurs, du pantouflage. La plupart des organisations ont reconnu il y a des années que nous avions besoin d’un mélange d’idées. »

Chris Eaton pense que l'enquête ouverte la semaine dernière contre l'ancien président de l'IAAF Lamine Diack montre la nécessité de moins faire participer les organes directeurs au sein des organisations comme l’AMA (Agence Mondiale Anti-dopage).

Chris Eaton pense que l’enquête ouverte la semaine dernière contre l’ancien président de l’IAAF Lamine Diack montre la nécessité de moins faire participer les organes directeurs au sein des organisations comme l’AMA (Agence Mondiale Anti-dopage).

 

L’ouverture la semaine dernière d’une enquête pénale française contre l’ex-Président de l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF), où il est accusé d’avoir accepté de l’argent pour fermer les yeux sur le dopage de la Russie, montre que les organismes sportifs régissant ne devraient finalement pas avoir le contrôle sur n’importe laquelle des trois grandes domaines d’intégrité: la corruption, le dopage et le trucage de matchs.

Des organisations comme l’Agence Mondiale Anti-dopage (WADA) ne devraient également pas être dominées par ces organismes. « Elles doivent être indépendantes et neutres, » ajoute M. Eaton. « Ce ne peut pas être concluant lorsque l’organe avec un intérêt impliqué dans le maintien du statut quo est en contrôle. Donc, les organes directeurs devraient êtres impliqués, mais ne devraient pas dominer.  »

Ceci, au moins, est certainement un point accepté par d’autres, avec un organisme anti dopage dirigé par WADA mais entièrement indépendant proposé au Sommet Olympique de Lausanne le mois dernier afin de réduire ce prétendu conflit d’intérêts.

Une bonne idée, du moins sur le papier, avec des doutes ayant été exprimées au sujet de combien cela coûterait à WADA de faire les tests eux-mêmes,  avec un chiffrage pouvant probablement atteindre les centaines de millions de dollars. Mais nous revenons ainsi au point de réflexion de M. Eaton sur les partenariats publics et privés stimulant la direction du sport.

Sur ce point, il ne parle pas de sportifs «initiés» comme M. Carrard, même si ce dernier n’a aucune expérience directe avec la FIFA, mais o-plutôt d’une organisation externe ou d’individus «sans lien, sans aucune responsabilité ou implication, sans faveurs à rendre et sans aucun intérêt commercial ».

Condoleezza Rice, l’ancienne secrétaire d’Etat américaine qui a parlé passionnément de son amour du sport à la Conférence de l’ICSS, est reconnue comme étant une des candidates, bien que je ne sois pas sûr de comment cela se passerait avec ceux qui sont opposés à l’ingérence américaine dans le sport international.

« Quand les gens voient des sommités sportives enquêter sur d’autres sommités sportives, l’hypothèse naturelle devient : ‘Oh, ils doivent être amis, ils doivent avoir un lien ou bien ils sont du même pays ou de la même ville », affirme M. Eaton. « Ceci n’amènerait pas le public à le voir comme une enquête sérieuse ».

« Nous avons besoin de personnalités respectabless ou sérieuses, avec des jugements respectés et la capacité de faire de bonnes recommandations. »

Je me rends compte qu’en passant du temps à parler avec des personnes comme M. Eaton, vous finissez par voir la corruption partout et vous commencez à ignorer le bien que certaines de ces organisations peuvent faire.

En écoutant à nouveau la bande de notre entretien, je me sens légèrement coupable de ne pas avoir plus insisté sur ce point, alors je lui ai envoyé un email, demandant si quelqu’un dans le sport méritait des éloges?

«Notamment la MLB (Major League Baseball), l’ICC (International Cricket Council), le World Professional Billiards and Snooker Association (WPBSA) et quelques autres sont pleinement engagées et ont des programmes forts tel que l’anti-trucage – la corruption pour perdre – et la tricherie … pour gagner ». « Cependant, le problème c’est que ceux-ci existent séparément et indépendamment les uns des autres. Il doit y avoir une approche collective multi-sports et multi-gouvernements afin de maximiser la prévention de la criminalité dans le sport ».

 

Les héros australiens de Cricket Dennis Lillee et Jeff Thomson (photographiés ensemble en 1975) sont cités comme des héros sportifs très particuliers par Chris Eaton.

Les héros australiens de Cricket Dennis Lillee et Jeff Thomson (photographiés ensemble en 1975) sont cités comme des héros sportifs très particuliers par Chris Eaton.

Mais, malgré cette louange réservée en faveur de l’organe directeur du cricket, le fait est que ce sport est sur le déclin en raison d’une série de problèmes, d’après M. Eaton, particulièrement dans sa configuration à cinq à long terme.

Il me raconte comment il a grandi en regardant les grandes équipes d’Australie, citant le duo de bowling rapide Dennis Lillee et Jeff Thomson dans les années 1970 en tant que héros particuliers.

Et il y a quelque chose à propos de ces grands galacticos des années 1970 qui me rappelle M. Eaton et il n’y a pas que la similarité de sa coiffure avec M. Lillee (…)

Beaucoup peuvent ne pas aimer son style et ne pas trouver beaucoup de sens ou de vérité dans ce qu’il dit, mais vous devez apprécier son efficacité et sa nécessité dans un mouvement sportif fragmenté et perturbé.

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