Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Laure Stephan

      Liban : six mois après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu avec Israël, une guerre de basse intensité se poursuit

      Recent
      23 mai 2025

      Liban : six mois après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu avec Israël, une guerre de basse intensité se poursuit

      22 mai 2025

      DBAYEH REAL ESTATE

      17 mai 2025

      Dima de Clerck, historienne : « Au Liban, il règne aujourd’hui une guerre civile sourde »

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»L’accord de Taëf comme modèle, l’idée fait son chemin

    L’accord de Taëf comme modèle, l’idée fait son chemin

    0
    By Sarah Akel on 22 avril 2015 Non classé


    L’accord de Taëf et le partenariat confessionnel qu’il reflète apparaissent de plus en plus comme un modèle à étendre à d’autres pays de la région exposés à des secousses politico-religieuses et sociales
    , estime-t-on dans des chancelleries occidentales, où l’on plaide pour le maintien du statu quo au Liban. Ce type de système politique, juge-t-on, se présente en effet comme une alternative viable pour des pays hétérogènes sur le plan socioreligieux, où la question de la participation au pouvoir et de la représentation au sein de l’appareil administratif et politique se pose de la manière dont elle se pose au Liban.

    C’est la raison pour laquelle aussi bien dans les déclarations faites par des États pris individuellement ou par des instances internationales comme l’Onu, la Ligue arabe ou l’Union européenne, on a l’impression que personne ne souhaite une modification de l’accord de Taëf. Dans les sphères diplomatiques, on a même reproché au président sortant Michel Sleiman d’avoir demandé que des amendements soient introduits à cet accord, au nom d’un meilleur équilibre du pouvoir.

    Cette volonté de ne pas toucher à l’accord s’étend aussi au projet d’amendement prêté à l’aile dure du Hezbollah, qui souhaitait faire évoluer le principe de la parité islamo-chrétienne vers une représentation aux trois tiers chrétiens-sunnites-chiites. Au demeurant, selon l’un des membres de la conférence de dialogue, à l’idée d’une « nouvelle Constituante » lancée par le secrétaire général du Hezbollah, le président de la Chambre, Nabih Berry, avait réagi négativement et fait savoir qu’il est fermement attaché à l’accord de Taëf et à la parité islamo-chrétienne, et qu’il refuse d’entendre parler des « trois tiers ».

    L’accord de Taëf fait par ailleurs son chemin dans les cercles arabes et internationaux. Le 26e sommet arabe qui s’est tenu à Charm el-Cheikh s’y est référé en termes particulièrement élogieux et prometteurs. Il a ainsi tenu à affirmer son attachement à « la formule libanaise pluraliste unique reposant sur la parité entre musulmans et chrétiens, la coexistence entre les religions, le dialogue et le pardon réciproque, l’acceptation de l’autre et la condamnation de cette antithèse que sont les régimes terroristes ».

    De même, dans sa déclaration présidentielle datant du 20 mars 2015, le Conseil de sécurité de l’Onu a relevé lui aussi l’importance de l’accord de Taëf et la nécessité d’y rester attaché, invitant les Libanais à élire un président et à s’en tenir à leurs traditions démocratiques, ainsi qu’à la politique de « distanciation » ou de neutralité positive.

    Selon un homme politique qui suit de près les étapes du dialogue engagé entre le courant du Futur et le Hezbollah, et en dépit de la difficulté, admise par tous, de parvenir par ce biais à un accord sur la personne du président, l’attachement à la formule de Taëf et le maintien de la stabilité interne ressortent de plus en plus comme souhaitables par les deux parties.
    De même, il semble que les deux camps apprécient la continuité des institutions assurées par le gouvernement présidé par Tammam Salam. Cet acquiescement venu des deux camps reflète en fait la volonté de leurs parrains de maintenir le statu quo, en attendant que le dossier de la présidentielle mûrisse et que le moment favorable à l’élection présidentielle se présente.

    Dans ces milieux, on exclut en particulier toute possibilité de perturber le jeu politique interne par le biais, par exemple, d’un torpillage du gouvernement de M. Salam ou, sur le plan de la sécurité, par la reformation d’abcès de fixation internes comme ce fut le cas à Saïda ou Tripoli.

    Pas de retour en arrière est le mot d’ordre que l’on cherche à suivre dans ces milieux, dans la conscience qu’il est des « lignes rouges » à ne pas franchir sous quelque prétexte que ce soit, en dépit de la tension régionale qui se manifeste entre l’Iran et l’Arabie saoudite. En conséquence, un « parapluie externe » qui protège le Liban et le garde à l’écart de l’embrasement régional reste un choix stratégique.

    L’Orient Le Jour

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLes cordes du vent au Moyen-Orient
    Next Article Pour conjurer la violence

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • Israeli Raids in Lebanon: target, Hezbollah weaponry 23 mai 2025 Omar Harkous
    • DBAYEH REAL ESTATE 22 mai 2025 DBAYEH REAL ESTATE
    • Disarming Palestinian Factions in Lebanon Means Disarming Hezbollah 21 mai 2025 Hanin Ghaddar and Ehud Yaari
    • The Pope and the Vatican: Divine Right or Male Monopoly? Elderly Men Excluding Women and Youth in the Name of Heaven 13 mai 2025 Rezgar Akrawi
    • Leo is America’s first pope. His worldview appears at odds with ‘America First.’ 10 mai 2025 POLITICO
    Flux Articles récents en arabe
    • سفير إسرائيل في واشنطن: لبنان وسوريا قد ينضمّان إلى الإتفاقات الإبراهيمية قبل السعودية ! 24 mai 2025 بيار عقل
    • غارات إسرائيلية في لبنان: المطلوب واحد، سلاح حزب الله 23 mai 2025 عمر حرقوص
    • هل نعيش في عبودية رقمية؟ كيف يسيطر الذكاء الاصطناعي على عقولنا؟* 22 mai 2025 رزكار عقراوي
    • قراءةٌ في فنجان المشهد الطرابلسي 22 mai 2025 عصام القيسي
    • مُرَشَّح مُتَّهَم بالفساد لرئاسة بلدية “العاقورة”! 21 mai 2025 خاص بالشفاف
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.