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    Pékin galvanise le « front des tyrans »

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    By Isabelle Lasserre on 23 mars 2023 à la une

    AU DÉBUT de la guerre, c’est la France qui tentait de ramener l’Ukraine et la Russie à la table des négociations. Puis la Turquie a vainement tenté de prendre le relais. Aujourd’hui, c’est la Chine qui se présente comme la grande puissance médiatrice.

     

    Peu d’informations ont filtré sur le « plan de paix » de Xi Jinping. L’Ukraine a pourtant été au cœur de leurs entretiens. Non pas que le régime chinois, qui soutient le Kremlin, s’inquiète plus que de raison de la guerre qui dure en Europe. Mais il veut à la fois éviter un effondrement du pouvoir russe, qui pourrait plonger la région dans le chaos, concurrencer l’Occident sur son terrain de prédilection, la diplomatie, et se présenter aux yeux du « Sud global », les pays non alignés, comme une force stabilisatrice et comme le médiateur neutre et crédible d’un nouvel ordre international.

    La semaine dernière, Xi Jinping a réussi un gros coup diplomatique en scellant un rapprochement entre l’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite, les deux frères ennemis de l’islam au Moyen-Orient. Arguant du fait que les fronts sont bloqués depuis plusieurs mois en Ukraine, le dirigeant chinois ambitionne aujourd’hui de ramener Moscou et Kiev autour de la table des négociations pour leur faire signer un cessez-le-feu. Son plan de paix est pour l’instant très vague. Il insiste sur l’intégrité territoriale mais renvoie dos à dos les belligérants. C’est la Russie, bien sûr, qui aurait tout à gagner d’un gel des fronts, alors que l’Ukraine aurait beaucoup à perdre. Vladimir Poutine, dont la dépendance économique et politique vis-à-vis de la Chine s’est accrue depuis le début de la guerre, a d’ailleurs reconnu que ce plan pourrait servir « de base à un règlement pacifique du conflit ».

    À Paris, on s’inquiète de la suite des événements, qui pourraient nuire à la fois aux Ukrainiens et aux Occidentaux. Certains soupçonnent Xi Jinping de vouloir faire endosser son plan de paix aux pays africains et aux États arabes à l’Assemblée générale de l’ONU. Depuis le début de la guerre, les pays du Sud global ont, dans leur majorité, refusé de condamner la Russie et d’appliquer les sanctions occidentales. Ils considèrent que la guerre en Ukraine est un « conflit de Blancs » et la démocratie une obsession européenne. Ils dénoncent le « double standard » des capitales occidentales, plus promptes selon eux à aider les Ukrainiens que les Syriens ou les Africains. Que se passerait-il si Pékin et Moscou, deux capitales coutumières des veto au Conseil de sécurité, réussissaient à rallier la majorité des pays de l’ONU en leur faveur ?

    Une même détestation de l’Occident

    L’invasion russe de l’Ukraine agit comme un accélérateur de tendances déjà à l’œuvre depuis plusieurs années. Les Européens ont parfois encore du mal à le voir, eux qui sont si peu habitués aux rapports de force, mais le monde change à la vitesse d’un cheval au galop. Et pas forcément en leur faveur. Le camp des antidémocrates, dont les deux têtes de files sont Pékin et Moscou, se renforce. La Chine et la Russie ont rempli le vide laissé par les Occidentaux sur le continent africain et au Moyen-Orient. Alors que certains Occidentaux pensaient au début de la guerre pouvoir affaiblir la relation sino-russe et convaincre Pékin de faire reculer Poutine, les liens se sont au contraire resserrés entre ces deux régimes qui ont la même détestation de l’Occident et le même désir de mettre fin à sa domination. Xi Jinping et Vladimir Poutine ont même affirmé que leur relation « spéciale » était entrée dans une « nouvelle ère ». L’Iran a rejoint ce front en fournissant des drones de combat, et l’usine pour les fabriquer, à la Russie. « Le bal des tyrans », selon l’expression d’un diplomate, auquel participe aussi la Corée du Nord, est aujourd’hui renforcé par le retour en grâce de Bachar el-Assad, qui s’est rapproché des pays arabes et notamment des Émirats arabes unis.

    Plus la guerre en Ukraine dure, plus elle se mondialise. Elle fa­vorise l’émancipation des puissances moyennes, qui veulent ­s’affranchir de leurs parrains occidentaux. MBS, le prince héritier d’Arabie saoudite, ne s’est pas seulement rapproché de Téhéran mais aussi du président russe et du dirigeant chinois, qui lui a rendu visite à Riyad.

    En face, l’Occident démocratique est sur la défensive. Au fil des mois, il est resté uni et a confirmé son soutien à l’Ukraine, dans tous les domaines. Tout en soupçonnant les Chinois de vouloir livrer des armes à la Russie, les États-Unis ont dit leur scepticisme vis-à-vis du « plan de paix » chinois. « Le monde ne doit pas être dupe face à toute décision tactique de la Russie, soutenue par la Chine ou tout autre pays, de geler le conflit selon ses propres conditions », a prévenu le chef de la diplomatie Anthony Blinken. Les conditions de la paix doivent être décidées à Kiev par les Ukrainiens, rappellent les Occidentaux. Et pour l’instant, Xi Jinping n’a toujours pas téléphoné à Volodymyr Zelensky.

    Le Figaro

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