Michel Aoun m’avait affirmé que c’était l’Ambassadeur de France René ALA qui lui avait téléphoné au matin du 13 octobre pour lui dire de venir à l’Ambassade de France signer un accord de cessez-le-feu et qu’en allant à l’Ambassade il fût pris au piège et fût obligé de rester sur place.
Ci-après la vraie version de la bouche de l’Ambassadeur René ALA rencontré en 2018, à sa sortie de la Messe à Arles sur Tech, village dans le Sud de la France :
« Bonjour Monsieur l’Ambassadeur »
René Ala : « Vous êtes Libanais ? »
« Oui, Monsieur l’Ambassadeur, je suis Libanais et je suis en train d’écrire l’Histoire du Liban. Je souhaiterais savoir ce qui s’est passé le 13 octobre 1990 pour avoir la version exacte de votre bouche. Est-ce vous qui aviez appelé Michel Aoun pour lui demander de venir à l’Ambassade de France ? »
René ALA : « Pas exactement. C’est lui qui m’avait appelé la veille en fin d’après- midi pour me préciser que les avions Sokhoï Syriens avaient survolé Baabda et qu’une invasion syrienne aller commencer et me demander si un accord avait été pris par les grandes puissances pour permettre cette invasion ?
« Je lui demande un certain temps pour faire mes contacts »
« Sur ce, j’appelle Elias Hraoui et Sélim Hoss qui affirment que la permission a été donnée pour l’invasion ».
« J’appelle le Quai d’Orsay qui confirme que l’entrée des Forces Syriennes est imminente ».
« J’appelle Michel Aoun pour l’informer »
Le Samedi 13 Octobre 1990 :
Dès 6h00 du matin commence le survol des avions Sokhoï.
Michel Aoun m’appelle pour me demander ce qu’il faut faire ?
« Je lui réponds que Hraoui demande « votre reddition ».
Michel Aoun me dit qu’il est d’accord.
« Je rappelle Hraoui qui exige une confirmation de la reddition par écrit, ce que je transmets à Aoun ».
« À ce moment, Michel Aoun se rend à l’Ambassade de France avec 3 de ses plus proches officiers (dont le capitaine Habib), laissant derrière lui sa femme et ses trois enfants. À l’Ambassade Aoun signe le document de la reddition (écrit de sa main). »
Durant ce temps, Michel Aoun « oublie » de prévenir ses troupes, qui elles continuent le combat (aucun ordre ne leur parvient avant dix heures du matin. Lorsque l’ordre leur parvient (à travers les ondes de la radio) d’obéir au Général Emile Lahoud, un état de panique est créé. À Souk El Gharb, les Syriens arrivaient « comme des sauterelles ». Un massacre va s’en suivre. Beaucoup mourront (plus de 100 officiers et soldats furent exécutés), d’autres seront attrapés et torturés sur place. Plusieurs seront faits prisonniers. De nombreux civils seront attrapés et abattus. Le Palais est mis à sac.)
René Ala poursuit : « Hraoui me demande de remettre Michel Aoun à l’état libanais. »
« J’appelle le Président Mitterrand, qui me dit textuellement : de lui accorder le « refuge politique » « car il en va de l’honneur de la France ».
Je retiens aussi que Aoun m’avait menti en me disant que c’était René Ala qui lui avait téléphoné alors que c’était tout à fait le contraire. J’avais, maintenant, les preuves que Aoun était loin d’être le NapoléAOUN !
Dix mois plus tard, il est exfiltré par le Général Rondot (qui vient personnellement le chercher de l’Ambassade de France) et Patrick LECLERC Directeur du Département du Moyen-Orient pour l’amener en France. Pour éviter tout attentat, deux convois de voitures sont organisés avec des chemins différents. LECLERC raconte que durant le trajet Aoun avait tellement peur qu’il avait « mouillé » son pantalon (comprendre il avait uriner dans son pantalon) !!!.
Un poltron. Un couard. Un lâche. Un peureux. Un dégonflé. Un trouillard. Un indigne.
Lui qui avait dit à haute voix « je serai le dernier à quitter le bateau »
Nabil El-Khazen

3 commentaires
انت آدمي وابن عيلة و من منطقة اوادم. في سجلي عمليات عسكرية ضد مخابرات المقبور ببيروت. ويوم اقتحمتم ميشال عون ،كان قلبي معه ولكن حين عاد وناصب السنية العداءواجىى تفاهم مار مخايل أدركت أنه يشبه الثنائي الشيعي. و اليوم اعرف انه لم يتحسن وضعنا كثيرا في لبنان فمازال الثنائي الشيعي وقد توسع العوني وصار عندنا الثنائي العوني.
حين يقوم اللبنانيون ببناء سد مياه العاصي فيمتلكون بأيديهم أداة تلويح بقطع الماء أن قطعوا الإخوة السوريين البر على اللبنانيين ، أشعر عندها أن هناك قد تم امتلاك سلاح سيادي للبنان.
أما سلاح الثنائي فنصفه لإيران وضد السيادة والنصف الثاني ضد الدولة ومؤسساتها.
اي انه سلاح علينا وليس لنا .
إشكالية لبنان أنه ليس مكافئ لمن يحيط به ،وهذه إشكالية و ليست مشكلا …..
صحيح. عموماً، القادة الموارنة للعسكر (ولا أقصد العسكر الماروني) لم يكونوا على « قدّ الحمل » منذ الجنرال المقبور الذي وقّع « إتفاق القاهرة » اللعين، وحتى إميل أبو إميل إميل، مروراً ب »أبو الميش » عمه لجبران باسيل، ثم جنرالي 7 أيار (القائد ومدير المخابرات، اللذين استنكفا عن التدخل في « معركة بين المسلمين »! « يا عيب الشوم »)، ثم القهوجي وتبييض الأموال. إلخ إلخ
« عسكر على مين يا عسكر »، بكلمات سمير قصير!!
لكن، استلفتني، أيضاً، في حديث السفير « ألا » أن ميتران قدم اللجوء السياسي للجنرال عون الهارب إلى السفارة إنطلاقاً من « شرف فرنسا »!
فات الرئيس ميتران أن جنود سوريا الأسد قتلوا سفير فرنسا على حاجز سوري على المتحف، ولم يتحرك الشرف الفرنسي للإنتقام له واعتقال قتلته. وخطفَ مغنية ونصرالله الباحث الفرنسي « ميشال سورا »، ولم يتحرك شرف فرنسا. كما لم يتحرك شرف فرنسا عندما اغتال الإيرانيون وسوريا الأسد 80 جنديا فرنسيا في بيروت، و300 جندي مارينز في بيروت أيضاً.
مثل ميتران (الريفي، الذي كان يعتبر العالم « شؤوناً خارجية »)، لم يتحرك شرف الرئيس ريغان، الذي سحب « المارينز » وهرب من بيروت.
مرحلة سوداء، مأساوية، أوصلت لبنان إلى أن يتحكم به أمثال عماد مغنية، ووفيق صفا، و.. المفتي المعتاز ما غيره. والإيراني الصغير نعيم قاسم.
هذه من ايام بيع الاميركان لميشال عون حين وقف المقبور حافظ مع أمريكا وتوسط مع إيران بحرب الخليج ضد العراق…..