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    Le compromis Frangié sabordé par les craintes iraniennes

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    By Philippe Abi Akl on 15 décembre 2015 Actualités

     Ce sont les composantes du 8 Mars, emmenées par le Hezbollah, qui sont les plus fortes sur le terrain, et tout compromis pour débloquer l’échéance présidentielle reste impossible sans l’aval de ces composantes. Tel est le constat effectué par des diplomates occidentaux accrédités au Liban, dans des rapports adressés à leurs gouvernements.

    Ces rapports rappellent que le chef du courant du Futur Saad Hariri avait pris l’initiative de proposer la candidature du chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, à la présidence de la République, pour mettre fin au blocage. La démarche s’était heurtée à un refus international et régional, notamment de la part des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Arabie saoudite et des pays du Golfe, ainsi que d’un refus net de la part des forces du 14 Mars. Par ailleurs, ni l’ancien président Amine Gemayel ni le président des Forces libanaises Samir Geagea n’ont pu assurer le quorum qui leur permettrait d’être élus. Voilà maintenant que l’ex-ambassadeur des États-Unis, David Hale, a tenté de promouvoir la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, le quatrième des pôles maronites qui s’étaient réunis à Bkerké le 19 avril 2014.
    La tentative du diplomate américain avait réuni l’aval de Washington, Moscou, Paris et Riyad. Tenu au courant de cette proposition, Téhéran, lui, n’a pas participé à sa promotion. Le groupe international favorable au compromis a chargé Saad Hariri, chef de file du 14 Mars, de parrainer cette initiative. Cependant, dès que le secret de la rencontre entre M. Hariri et Sleiman Frangié à Paris a été éventé, l’Iran a mis son veto au projet par le biais de ses alliés, estimant que le compromis était une manœuvre visant à assurer le retour du leader du courant du Futur au Grand Sérail pour régler ses problèmes financiers. Ainsi, Téhéran, qui avait donné un accord tacite à la dynamique, s’est rétracté.
    Comment expliquer cette volte-face ? Selon une source bien informée, l’Iran aurait peur d’un marché américano-russe aux dépens des intérêts iraniens en Syrie et en Irak, qui laisserait Téhéran sans rôle régional, après l’intervention russe en territoire syrien. Moscou aurait en effet refusé de laisser à son allié la voix au chapitre concernant la Syrie, et de multiples incidents se seraient produits sur le terrain entre l’armée russe et les gardiens de la révolution et autres milices chiites, dont le Hezbollah. À titre d’exemple, les soldats russes auraient chassé les pasdaran et le Hezbollah de l’aéroport de Dabaa pour se l’approprier, et ce cas de figure se serait répété dans plusieurs régions syriennes. Moscou chercherait en effet à prendre possession des cartes syrienne, irakienne et yéménite pour neutraliser l’Iran et extirper la région de la domination perse.
    Le blocage iranien a donc freiné les efforts en cours pour assurer l’élection de Sleiman Frangié à la magistrature suprême. Le silence du Hezbollah, qui a maintenu par défaut son soutien au général Aoun, reflète ainsi la colère de Téhéran d’être mis sur la touche dans la région. Le parti chiite a donc donné un coup de frein à la dynamique, et Michel Aoun, fort de la position de ce dernier, a répondu en maintenant sa candidature face à Sleiman Frangié. Le leader des Marada avait, de son côté, tenu le président syrien Bachar el-Assad au courant du projet depuis l’été dernier pour s’enquérir de son opinion. Assad avait cependant conseillé à M. Frangié de s’adresser au secrétaire général du Hezbollah, en lui exprimant son soutien tacite, mais sans prendre ouvertement position. Le dictateur syrien ne veut pas provoquer de crise avec son allié iranien, d’autant qu’il lui préfère aujourd’hui Moscou. L’influence iranienne en Syrie serait en baisse, et Bachar el-Assad aurait subi des pressions de la part de sa communauté l’incitant à préférer la tutelle de Moscou à celle de Téhéran, au nom de « la protection par la Russie des minorités dans la région ».
    Le compromis Frangié était pourtant né de concertations qui ont eu lieu à Oman entre des responsables sécuritaires saoudiens et iraniens. Le chef de la diplomatie saoudienne, Adel Joubair, avait aussitôt demandé à Saad Hariri d’en être le metteur en scène libanais, d’où la réunion avec le chef des Marada à Paris. M. Hariri aurait assuré à M. Frangié ce qu’il avait déjà dit à Michel Aoun, à savoir qu’il se portait garant du soutien de ses alliés chrétiens du 14 Mars. Or le compromis s’est heurté à une opposition chrétienne farouche : Kataëb, FL et Parti national libéral ont ainsi déjoué les pronostics du chef du courant du Futur.
    Pour des diplomates occidentaux, le choix de Sleiman Frangié à la présidence libanaise pourrait compenser la perte d’Assad en Syrie, dans la mesure où le leader des Marada est de nature à rassurer les Syriens. Le Hezbollah accepterait ultérieurement le leader zghortiote en tant que candidat de consolation si la position iranienne change, dans une volonté de maximiser leur profit avant l’entrée dans la nouvelle phase régionale, celle des compromis, où le langage des armes ne servira plus à rien. Début 2016, l’on pourrait voir ainsi une dynamique de règlement qui débuterait au niveau de la crise palestinienne, avant que l’administration Obama n’entre dans sa période de paralysie précédant la présidentielle américaine. Une dynamique à laquelle prendraient part la Russie, l’Union européenne et des puissances régionales, dont l’Iran, pour résoudre les problèmes régionaux sous la présidence de Barack Obama, de peur que le nouveau président américain ne soit un républicain, et que son avènement ne remette en question les décisions de son prédécesseur, notamment l’accord sur le nucléaire iranien.L’Orient Le Jour
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