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    La diaspora algérienne peine à croire à la promesse d’une « nouvelle Algérie » après le référendum

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    By Mustapha Kessous on 31 octobre 2020 à la une

    Rassemblement de protestation à Paris contre le pouvoir algérien, le 4 octobre 2020, où l’on peut lire sur une banderole : « Un état civil pour tous. Tous pour un état civil. » GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

     

    Pour une partie des Algériens de France, la réforme de la Constitution continue à stigmatiser les binationaux.

     

    Voter ou pas. La question reste ouverte pour la plupart des Algériens de France, à l’approche du référendum organisé par l’Algérie samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre sur une nouvelle mouture de la Constitution. La question n’est pas tant de savoir si la consultation sera maintenue en dépit du reconfinement instauré vendredi en France – aucune annulation n’a pour l’heure été annoncée.

    C’est surtout la révision en elle-même, censée faire de la Loi fondamentale « le socle de l’édification de la nouvelle Algérie », comme l’a écrit Saïd Moussi, consul général d’Algérie à Paris, qui peine à faire l’unanimité et à soulever l’enthousiasme au sein de la diaspora.

    Il y a d’abord le calendrier : organiser un référendum un 1er novembre, jour anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance contre la France (1954-1962) est, pour une partie d’entre elle, « un sacrilège ». Toucher à cette date hautement symbolique pour édifier une « Algérie nouvelle affranchie de l’autocratie » en dit long sur la volonté du pouvoir « de ne pas changer les choses », estime Saïd Kejat.

    Cet activiste d’une cinquantaine d’années regrette que la nouvelle Constitution ait « été écrite à la hussarde à un moment où les libertés sont bafouées. On s’attendait à mieux. Surtout avec le Hirak [le « mouvement » populaire pacifique qui a débuté en février 2019]. »

    Un « pouvoir assassin »

    Pourtant, la révision de la Loi fondamentale prétend vouloir répondre aux aspirations du « Hirak populaire originel », formule à laquelle le préambule de la nouvelle Constitution fait expressément référence. « Oui, on pensait qu’il y allait avoir quelque chose de spécial. Mais non, on fait comme si de rien n’était », lance Saïd Kejat, en faisant notamment référence au pouvoir présidentiel renforcé.

    Cette diaspora militante se félicite d’ailleurs d’avoir pu maintenir en vie l’esprit du Hirak en manifestant les dimanches à Paris et en continuant à dénoncer un « pouvoir assassin », contrairement à leurs compatriotes du pays qui ont été contraints de renoncer aux marches du vendredi à cause du Covid-19.

    Pour une partie des Algériens de France, un autre point cristallise les rancœurs et les déceptions : l’article 67, qui assure que « l’égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l’Etat est garanti à tous les citoyens, à l’exception de ceux liés à la souveraineté et à la sécurité nationales ». « Ce sont les binationaux qui sont encore visés, notamment les Franco-Algériens, tonne Djamel Atallah, 57 ans. Nous sommes toujours perçus comme ″des fils de la France″, comme des traîtres. »

    Depuis une vingtaine d’années, ce consultant cherche à participer à la transformation politique de son autre pays, l’Algérie. Mais se demande-t-il, comment y arriver quand les autorités semblent éprouver tant de « méfiance » vis-à-vis de la diaspora ? « Il y a beaucoup d’obstacles. Et ce n’est pas nouveau. »

    Une « injustice »

    De fait, en 2016, l’ancien chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, avait déjà fait modifier la Constitution et une disposition « offensante » y avait été alors introduite. L’article 63 stipulait que « la nationalité algérienne exclusive [était] requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques ». Ce point excluait de facto les binationaux de toutes les affaires publiques et politiques et avait alors soulevé l’ire des Algériens établis à l’étranger. Ces derniers ne supportaient pas qu’un passage de la Constitution puisse remettre en cause leur patriotisme et faire d’eux des citoyens de seconde zone.

    Dès son arrivée au pouvoir en décembre 2019, le président Abdelmadjid Tebboune avait promis de mettre fin à cette « injustice » en s’engageant à abroger l’article 63. « La communauté nationale établie à l’étranger doit recouvrer sa pleine citoyenneté pour bénéficier des mêmes droits et être soumise aux mêmes devoirs que les citoyens résidant sur le territoire national », avait-il assuré.

    Mais les Algériens de France constatent que le nouveau projet de Constitution n’a pas totalement mis fin à cet « affront ». « On fait des appels à la diaspora pour venir investir en Algérie et on leur met des barrières pour les empêcher d’accéder à des emplois d’Etat et de la fonction publique », souligne Fayçal Megherbi. 

    Quelques avancées

    Pour cet avocat franco-algérien, qui avant d’exercer au barreau de Paris, plaidait à Annaba, l’article 67 « constitutionnalise la suspicion de déloyauté ». « Des millions d’Algériens sont stigmatisés. C’est de la discrimination », assène-t-il. Djamel Atallah va plus loin : « Les dirigeants n’ont toujours pas compris que nous aimons ce pays. Nous avons tant de choses à transmettre comme nos expertises, mais on nous refuse des postes à responsabilité, c’est une honte », clame-t-il.

    Pour autant, certains estiment que cette révision constitutionnelle n’est pas qu’une « mascarade » et comporte quelques avancées. « Il y a un rappel des droits de l’homme et de la liberté de la presse », note Fayçal Megherbi. D’autres militants et activistes algériens en France soulignent la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels ou encore la réaffirmation du « tamazight comme langue nationale et officielle ». Malgré tout, d’autres ont du mal à croire en la sincérité d’un pouvoir qui promet « le changement », la démocratie et la liberté.

    « Ce ne sont que des slogans, argue Saïd Kejat. Dans la réalité, c’est le contraire qui se passe : on parle de progrès et on met les opposants en prison. » A l’instar du journaliste Khaled Drareni qui, incarcéré depuis le 28 mars, a été condamné en appel, le 15 septembre, à deux ans de prison ferme par la cour d’Alger.

    « C’est à nous de faire vivre cette Constitution qui est intéressante sur le plan juridique », convient M. Megherbi. Depuis le début de l’épidémie en mars, les frontières algériennes sont fermées mais, même loin des yeux, l’Algérie reste pour sa diaspora en France toujours près du cœur.

    Mustapha Kessous

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