Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Denis Charbit

      Il faut être pour Nétanyahou lorsqu’il affaiblit la menace iranienne ; et ardemment contre lui lorsqu’il détruit Gaza

      Recent
      1 juillet 2025

      Il faut être pour Nétanyahou lorsqu’il affaiblit la menace iranienne ; et ardemment contre lui lorsqu’il détruit Gaza

      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Categories»à la une»Justice: la décision parisienne qui menace les banques libanaises

    Justice: la décision parisienne qui menace les banques libanaises

    3
    By Challenges on 9 décembre 2021 à la une

    EXCLUSIF- Le 19 novembre dernier, la 9ème chambre du Tribunal Judiciaire de Paris a ordonné la restitution de l’épargne d’une syrienne résidente en France déposée dans des comptes à la banque Saradar basée à Beyrouth. Cette décision devrait faire l’effet d’une bombe alors que les banques libanaises privent des millions de personnes de l’accès à leurs économies depuis 2019.

     

    Le Tribunal de Paris a condamné une banque libanaise à restituer l’épargne d’une résidente française, soit 2,5 millions d’euros au total.

    C’est un jugement qui menace l’ensemble des banques libanaises accusées d’avoir réalisé le « braquage du siècle ». En clair, après avoir courtisé durant des années les investissements dans les bons du trésor libanais par la diaspora en promettant des taux d’intérêts mirobolants, la plupart des banques refusent aujourd’hui de rembourser leurs clients dans la monnaie qu’ils ont utilisé pour ouvrir leur compte. Préférant proposer une restitution des fonds en livre libanaise à un niveau historiquement bas. Se penchant sur la cas d’une syrienne résidente  depuis 45 ans en France, la 9ème chambre du  Tribunal judiciaire de Paris, spécialisée en droit bancaire, a déclaré sa demande recevable. Et condamné le 19 novembre dernier une banque libanaise à lui reverser l’intégralité des ses économies déposées à Beyrouth, soit environ 2,5 millions d’euros au total. Un jugement que révèle Challenges et qui pourrait entraîner un jeu de dominos pour des milliers de déposants ruinés suite à la chute abyssale de la livre libanaise.

    Tribunal français compétent pour des fonds bloqués au Liban

    L’histoire de la plaignante ressemble à celle de dizaine de milliers de Libanais aisés vivant à l’étranger. Tout a commencé en 2014 avec l’ouverture de deux comptes auprès de la banque Near East Commercial Bank (NECB). L’un en dollars et l’autre en euros. Portant sur près de trois millions, ils étaient pour l’instant bloqués. La banque, devenue banque Saradar suite à une fusion en 2016, n’est pas parvenue à convaincre la cour que le for juridique résidait à Beyrouth et non pas en France. Affirmant ne posséder ni bureau, ni employé sur son territoire, l’établissement souhaitait que le litige soit jugé par les instances commerciales beyrouthines. Un argument balayé par le tribunal qui a retenu le fait que les « comptes courants au nom de Mme M. ont été signés à Paris ». Mais aussi que « des préposés de ces établissements bancaires se déplaçaient plusieurs fois par an en France pour accomplir des formalités nécessaires auprès d’une clientèle locale. »

    LIRE AUSSI     Liban: Macron promet 100 millions d’euros d’aides et 500.000 doses de vaccin

    Durant des années, les banques libanaises se sont appuyées sur une politique hasardeuse de la banque centrale du pays. Proposant des taux d’intérêts défiant toute concurrence – entre 4% et 6% pour Madame M. – sous l’impulsion du gouverneur Riad Salamé et permettant aux banques de réaliser des profits considérables. Un système de Ponzi qui s’est écroulé en 2019 avec l’annonce du défaut de paiement de la dette. La livre libanaise chute depuis et les épargnants libanais sont les premiers floués avec des propositions de restitutions de leurs avoirs qui ont fondu. Voués à accepter des propositions inacceptables de leurs établissements bancaires qui se réfugient derrière la situation économique globale.

    Clause léonine non retenue par le jugement

    La banque Saradar a plaidé en vain que  Madame M. n’est plus sa cliente après lui avoir donné la possibilité de retirer le solde de ses comptes en livres libanaises en se rendant en personne au Liban. Ayant utilisé la possibilité de résilier le compte en vertu du contrat qui stipulait que: « la banque est autorisée à mettre fin aux relations contractuelles sans préavis, auquel cas le compte est clôturé à la date d’une telle résiliation et, sauf convention contraire le solde du compte majoré des intérêts devient immédiatement dû. Omettant de préciser que, ces avoirs, une fois transférés en livre libanaise perdraient entre 30 et 60% de leur valeur.

    LIRE AUSS   Liban: Salamé, clé de voûte du système bancaire, accusé d’avoir précipité la crise

    Finalement, le Tribunal de Paris a condamné la banque à reverser l’intégralité de ses économies à la plaignante soit près de 2,5 millions d’euros. Saradar a fait appel de cette décision. « Ce jugement solidement motivé, rendu dans des délais records, est le premier à condamner une banque libanaise à payer effectivement le déposant; le premier d’une longue série, puisque d’autres tribunaux européens et anglais se sont eux aussi déclarés compétents et devraient rendre leurs jugements au fond dans les mois qui viennent », commentent les avocats Jacques-Alexandre Genet (Archipel Law Firm) et Nada Abdel-Sater (ASAS Law) qui ont initié cette démarche au printemps dernier.

    Par Clément Fayol et Antoine Harari

    CHALLENGES

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLa France et l’Arabie saoudite au chevet du Liban
    Next Article La Russie prise dans les griffes  de son passé communiste et impérial
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    3 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Samir S OBEID
    Samir S OBEID
    2 années il y a

    Bonjour,
    Pourquoi le for juridique est seulement à Beirut si l’on est résident en Europe ? La plainte ne se dépose-t-elle pas là où l’on réside ? le for Juridique n’appartient.il pas par conséquent au tribunal où le déposant de la plainte réside .? Merci pour les avocats qui puissent nous répondre .

    0
    Répondre
    Seman
    Seman
    2 années il y a

    Et si l’argent a été envoyé de France ou d’europe Au comptebancaire au Liban le tribunal français ou européen n’a t-il pas le for juridique et le droit de prononcer un jugement contre la banque libanaise confisquant l’argent du client / de la cliente ? Je vous prie de me répondre par e-mail

    0
    Répondre
    Seman
    Seman
    2 années il y a

    Et si l’argent a été envoyé d’europe au compte bancaire au Liban Le tribunal français ou europo n’a pas le for juridique et le droit de oronkbcer son jujemrnt ? Je vous prie de me donner une réponse par e-mail .

    0
    Répondre
    Flux Articles récents en anglais
    • The Poisoned Chalice: President Trump’s Opportunity with Iran 27 juin 2025 General Kenneth F. McKenzie, Jr.
    • Post-Attack Assessment of the First 12 Days of Israeli and U.S. Strikes on Iranian Nuclear Facilities 26 juin 2025 ISIS
    • US ambiguity shouldn’t stop work on a two-state solution 25 juin 2025 David Schenker
    • The Political Economy of Reform in Lebanon and its Challenges 23 juin 2025 Khalil Youssef Beidas
    • Sky Theft: How MEA’s Monopoly Is Pricing Lebanon Out of the Skies 19 juin 2025 Zouzou Cash
    Flux Articles récents en arabe
    • ملف كازينو لبنان: توقيف رئيس مجلس الإدارة رولان الخوري؟ 2 juillet 2025 المدن
    • عن حبيب صادق.. و”حرب الإسناد” 2 juillet 2025 سيمون كرم
    • التعميم الأساسي رقم 169 للمصارف ماذا يعني؟: خدمة للمودعين أم للمصارف؟ 2 juillet 2025 بيار عقل
    • الذات في فلسفة الانعتاق 2 juillet 2025 محمود كرم
    • عزمي بشارة والملحق العسكري السوري في برلين 2 juillet 2025 سلمان مصالحة
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz