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    You are at:Home»Gouvernement : Les efforts de Sleiman et Salam freinés par le 8 Mars et les tambours de la guerre

    Gouvernement : Les efforts de Sleiman et Salam freinés par le 8 Mars et les tambours de la guerre

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    By Sarah Akel on 5 septembre 2013 Non classé

    L’ÉCLAIRAGE Une fois encore, il va falloir retenir son souffle : alors que le processus de formation du cabinet roulait enfin à pleines turbines vers une fin heureuse en dépit de la crise syrienne, le double attentat de Tripoli et la perspective de la frappe occidentale sur la Syrie ont tout mis en veilleuse.
    En dépit de quelques obstacles, pourtant, l’accord portant sur un gouvernement selon la formule dite des « trois huit », sans tiers de blocage accordé à l’une des trois parties (14 Mars, 8 Mars et indépendants), était fin prêt.

    Dans une volonté de rallier l’initiative Sleiman de formation du cabinet, le 14 Mars avait en effet abandonné son veto à la participation du 8 Mars, afin de permettre à un gouvernement neutre de voir le jour, mais dans le respect des constantes définies par le Premier ministre désigné Tammam Salam et sans l’octroi du tiers de blocage direct ou indirect – c’est-à-dire par des moyens détournés, avec des ministres dont l’allégeance resterait floue jusqu’au dernier moment, comme l’avait été celle du ministre proche du président Sleiman, Adnane Sayyed Hussein, dont le revirement en faveur du Hezbollah avait provoqué la chute du cabinet Hariri… La déclaration de Baabda aurait servi de clef de voûte à la déclaration ministérielle, et la priorité du cabinet aurait été de proclamer la neutralité effective du Liban vis-à-vis des conflits de la région. Partant, toutes les parties se seraient retrouvées au sein de ce cabinet pluriel et rassembleur, avec une distribution équitable des portefeuilles. Le choix des ministres aurait été le fruit de concertations entre le chef de l’État et M. Salam… Cet accord, conclu la semaine dernière, devait donc enfin déboucher sur la gestation du nouveau gouvernement le 2 septembre…

    En fait, ce « miracle » avait été rendu possible par une double renonciation, après des concertations ardues : celle du 14 Mars à l’exclusion du Hezbollah, en particulier, et du 8 Mars, en général, au gouvernement; et celle du 8 Mars au tiers de blocage. Tammam Salam avait été jusqu’à demander au 8 et au 14 Mars de lui remettre une liste de noms de ministrables, se réservant, lui, la prérogative de distribuer les portefeuilles à sa guise. En cas de refus de l’un des deux pôles de suivre ces règles du jeu, il se serait exclu de lui-même de l’ensemble du processus. Le Premier ministre désigné était d’ailleurs prêt à nommer lui-même les ministres à la place du camp qui aurait fait défection, dans ce cas.

    Pour Michel Sleiman et Tammam Salam, c’était donc la politique des petits pas qui allait enfin permettre cet accouchement par césarienne. Le processus graduel était le suivant : formation du cabinet en vertu des trois huit et sans tiers de blocage, donc ; accord sur une déclaration ministérielle fondée sur la déclaration de Baabda ; et concertations intensives pour dégager un nouvel accord sur la question des armes du Hezbollah…

    Qu’est-ce qui a donc empêché ce rêve de devenir réalité ?

    Selon un ancien ministre, ce sont des éléments venus de l’extérieur qui ont torpillé le happy end. L’initiative Berry a été considérée par le 14 Mars comme une manœuvre visant à contourner le climat positif qui régnait et à empêcher Tammam Salam d’aller de l’avant dans son entreprise. L’initiative Berry torpille en effet la formule consensuelle puisqu’elle réclame le tiers de blocage pour le 8 Mars. Il s’agissait clairement d’un désaveu de la part du Hezbollah de la solution qu’il avait lui-même acceptée. Nabih Berry a voulu accorder une place prépondérante à la dynamique du dialogue par rapport à celle de la formation du cabinet. Le chef du mouvement Amal a même renvoyé un accord éventuel sur la composition du gouvernement et sur la déclaration ministérielle à la table de dialogue, tout en rappelant des constantes du 8 Mars, en l’occurrence l’attachement au tiers de blocage, au triptyque peuple-armée-résistance ou encore à la résistance elle-même. En revanche, oubliée la déclaration de Baabda, oubliée la politique de distanciation, qui devaient, selon la solution agréée par toutes les parties, être l’âme de la nouvelle déclaration ministérielle et du nouveau cabinet…

    Pour le 14 Mars, ce retour du 8 Mars à son antienne équivaut à une sorte de veillée d’armes politique, à la lumière de la décision prise par les États-Unis et leurs alliés de sanctionner le régime de Bachar el-Assad pour son usage des armes chimiques à Ghouta. Plus question, dans un tel cadre, de faire des concessions au 14 Mars, car ce serait reconnaître une défaite au camp adverse. Par réaction, au sein du 14 Mars, l’on rappelle qu’une concession majeure a déjà été faite en acceptant de cohabiter de nouveau avec le parti chiite au sein du cabinet en dépit de son engagement en Syrie.

    Le 14 Mars fait donc assumer à Nabih Berry la responsabilité de l’avortement de l’initiative Sleiman qui aurait enfin pu délivrer le pays du vide ministériel. Mieux encore, c’est un retrait certain que le président de la Chambre opère en quittant le pays à l’heure actuelle pour se murer dans un attentisme et un silence total en attendant les développements à venir. Il faut dire que sa première initiative portant sur le démantèlement du 8 Mars afin que chacune des parties de ce camp négocie séparément avec Tammam Salam avait été torpillée, notamment par le chef du CPL, Michel Aoun, lequel avait réitéré haut et fort le caractère inébranlable de son alliance avec le Hezbollah, s’agissant notamment de la participation au cabinet. La première initiative du président de la Chambre a donc été sabordée par ses alliés et la seconde a totalement occulté la déclaration de Baabda. Une chose est certaine : Nabih Berry, drôlement embarrassé, ne souhaite plus prendre part aux polémiques locales en cours. Il s’en va donc…

    Malgré le cri d’alarme lancé hier par les organismes économiques, voilà que le tandem Sleiman-Salam se retrouve une fois de plus accablé de la grande responsabilité nationale de préserver le pays en dépit de toutes ses contradictions et de tous ses contradicteurs. L’idée d’un dernier forcing de leur part faisait son chemin avant le départ du chef de l’État pour Nice, où il présidera demain vendredi la délégation libanaise participant aux Jeux de la francophonie… La volonté farouche et souveraine de former un cabinet contre vents et marées avant le déferlement de la crise régionale saura-t-elle l’emporter ?

    Rien n’est désormais moins certain.

    L’Orient Le Jour

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