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    Dans la tempête du Covid-19, le vent tourne contre la Chine

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    By Isabelle Lasserre on 6 mai 2020 à la une

    DÉCRYPTAGE – Des pays de plus en plus nombreux exigent l’ouverture d’une enquête internationale à Wuhan.

     

    Le vent tourne et il se met à souffler fort contre la Chine. D’un bout à l’autre de la planète, les voix sont de plus en plus nombreuses à réclamer l’ouverture d’une enquête internationale pour déterminer l’origine du Covid-19. Les pressions se font plus fortes contre la Chine communiste, qui a refusé de donner le résultat de son enquête épidémiologique et d’accueillir des experts étrangers.

    Ils veulent mieux connaître l’épidémie partie de Wuhan, qui a déjà officiellement contaminé 3,5 millions de personnes dans le monde et tué au moins 230.000 malades, contraint la moitié de l’humanité à se confiner et mis à terre l’économie mondiale. L’étude des origines du virus est considérée par les scientifiques et les responsables politiques comme une étape urgente et indispensable pour prévenir une nouvelle pandémie.

    L’attaque la plus frontale est venue des États-Unis, où Donald Trump a acquis la certitude que le Covid-19 vient du laboratoire P4 hautement sensible de Wuhan. En cette année d’élection présidentielle, la question chinoise est devenue l’un des marqueurs de la vie politique à Washington. Le président américain, pour qui tout se paye, demande des comptes à la Chine, contre qui il envisage de nouvelles taxes punitives. D’ordinaire assez discret sur l’échiquier diplomatique international, le premier ministre australien a lui aussi promis de faire pression à la prochaine assemblée générale de l’OMS pour obtenir l’ouverture d’une enquête sur la pandémie. Pékin a répliqué par des menaces de représailles économiques contre Canberra, notamment le boycott des produits et des universités.

    L’UE hausse le ton

    Jusque-là, les gouvernements européens avaient hésité à ouvrir une querelle diplomatique avec la Chine à un moment particulièrement sensible. Jean-Yves Le Drian avait bien convoqué l’ambassadeur chinois à Paris pour ses propos injurieux contre la France. Mais l’Union européenne avait surtout décalé la publication d’un texte critique sur la désinformation chinoise avant de le réécrire en l’adoucissant. Le rapport de forces n’est pas la spécialité des pays européens, surtout avec la Chine, à laquelle leurs économies sont liées par un grand nombre de contrats, notamment pour les équipements médicaux.

    Aujourd’hui, l’UE commence à hausser le ton et prépare un projet de résolution pour l’assemblée générale de l’OMS. Dans une interview au JDD, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a souligné «l’importance que revêt une meilleure connaissance des circonstances qui ont permis à cette pandémie de se développer». Il insiste sur la nécessité «d’étudier de façon indépendante ce qui s’est passé». Même si la Chine reste «un partenaire stratégique… avec lequel l’UE doit trouver un équilibre d’intérêts…».

    Même l’OMS, critiquée pour avoir soutenu Pékin, sans distance, depuis le début de l’épidémie, et dont le biais pro-chinois de son directeur lui a coûté la participation financière des États-Unis, semble avoir retrouvé ses esprits. Elle suggère aujourd’hui aux dirigeants chinois d’inviter ses équipes à participer aux enquêtes sur les origines du virus.

    Les pays qui demandent des comptes à la Chine sont chaque jour plus nombreux. La pression vient aussi des services de renseignement. Dans un dossier de quinze pages, les agences des Five Eyes anglo-saxons (États-Unis, Australie, Canada, Nouvelle-Zélande et Grande-Bretagne) accusent la Chine d’avoir détruit les preuves de l’origine du coronavirus. Le document considère que l’attitude chinoise est «une insulte à la transparence internationale».

    Un rapport interne

    À tous ceux qui leur demandent de se justifier et de s’ouvrir aux experts étrangers, les autorités chinoises ont pour l’instant opposé une fin de non-recevoir, considérant que les demandes d’«enquête indépendante sont motivées par des raisons politiques».

    Le Covid-19 est désormais au cœur d’une bataille diplomatique entre la Chine et les grandes puissances occidentales. Il provoque un affrontement violent entre deux modèles opposés, celui des démocraties qui exigent la transparence et celui des régimes ultra-autoritaires et communistes, qui cherchent leur protection dans l’opacité et la désinformation. Lequel des deux l’emportera?

    La situation est en tout cas jugée suffisamment délicate en Chine pour avoir fait l’objet d’un rapport interne présenté par le ministre de la Sécurité aux responsables chinois le mois dernier et dont l’agence Reuters se fait l’écho. Le document révèle que la Chine fait aujourd’hui face à une énorme vague d’hostilité dans le monde. Le sentiment anti chinois serait même à son plus haut niveau depuis 1989 et la répression de la place Tiananmen. Après les événements, l’Occident avait à l’époque imposé des sanctions contre la Chine. Le pays est aujourd’hui beaucoup plus puissant.

    Mais le rapport du think-tank Cicir, proche du ministère de la Sécurité, prévient que le sentiment anti chinois pourrait ralentir l’extension du projet des «nouvelles routes de la soie». Il pourrait aussi faire basculer les relations entre la Chine et les États-Unis dans le pire scénario de confrontation militaire. Par écrit en tout cas, les autorités chinoises, qui ont amplifié depuis le mois de mars leurs opérations de désinformation à l’étranger, semblent prêtes à tous les excès pour éviter de faire la lumière sur l’origine du coronavirus.
    LE FIGARO
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