Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Apolline Convain

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      Recent
      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

      2 juin 2025

      Guerre en Ukraine : Kiev démontre sa force de frappe en bombardant l’aviation russe avec ses drones, jusqu’en Sibérie

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Categories»à la une»À Naqoura, fief du Hezbollah, l’étonnant pas de deux entre Israël et le Liban

    À Naqoura, fief du Hezbollah, l’étonnant pas de deux entre Israël et le Liban

    0
    By Thierry Oberlé on 13 octobre 2020 à la une
    Mardi, des véhicules de la Force des Nations unies (Finul) patrouillent sur la route côtière de Naqoura, la ville du Sud-Liban la plus proche de la frontière avec Israël. MAHMOUD ZAYYAT/AFP*

     

     

     

    DÉCRYPTAGE – Les deux pays, qui ne sont pas en paix, entament un dialogue pour le tracé de leur frontière maritime.

     

    Envoyé spécial à Beyrouth

    C’est un petit pas entre deux pays qui ne sont pas en paix. Israël et le Liban vont engager un dialogue indirect pour chercher à s’entendre sur le tracé de leur frontière maritime commune. La réunion doit se tenir ce mercredi à Naqoura au Sud-Liban, le fief du Hezbollah, au siège de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Elle a un enjeu politique puisqu’elle a nécessité l’assentiment du parti chiite et de sa milice, soutenus par l’Iran, qui se présentent comme le fer de lance de la lutte contre Israël.

    À LIRE AUSSI : Nétanyahou fait monter la pression contre le Hezbollah

    Elle intervient dans un contexte de normalisation des relations diplomatiques entre l’État hébreu et des pays arabes comme les Émirats arabes unis (EAU) et Bahreïn, avec le consentement de l’Arabie saoudite. Le rendez-vous a également une dimension économique en raison du potentiel gazier et pétrolier des zones disputées. Un accord ouvrirait une nouvelle manne en hydrocarbure à Israël en Méditerranée orientale et donnerait à terme une bouffée d’oxygène à l’économie libanaise qui dispose de peu de ressources naturelles.

    «Ces négociations s’ouvrent effectivement avec l’aval du Hezbollah. Quelques semaines avant leur annonce, le Trésor américain avait sanctionné deux ex-ministres libanais accusés par Washington de corruption et de soutien au parti chiite qui est considéré par les États-Unis comme un mouvement terroriste», commente le politologue de l’Ifri, Karim Bitar. «Le mouvement chiite libanais Amal et le Hezbollah se sont soudain montrés plus réceptifs comme si la politique américaine du bâton avait son efficacité. Il n’est pas à exclure que leurs amis iraniens cherchent avant tout à gagner du temps dans la perspective de l’élection présidentielle américaine», poursuit-il. «L’ouverture de discussions ne signifie pas qu’elles vont aboutir», relativise Karim El Mufti, professeur à l’université de la Sagesse à Beyrouth.

    Le rendez-vous se tient sous l’égide du secrétaire d’État adjoint américain pour le Moyen-Orient, David Schenker. La Maison-Blanche en quête de succès diplomatiques dans la région avant le scrutin du 3 novembre les qualifie d’«historiques». La délégation israélienne est composée de six membres dont Udi Adiri, directeur général du ministère de l’Énergie, Reuven Azar, un conseiller diplomatique de Benyamin Nétanyahou et le général Oren Setter, le chef de la direction des Affaires stratégiques de l’armée. Les Libanais sont représentés par des militaires de haut rang, un diplomate et des spécialistes en cartographie et des hydrocarbures. David Schenker est à la manœuvre tout comme la Finul.

    Washington encadre les discussions sur les frontières maritimes tandis que les Nations unies s’occupent du reste, c’est-à-dire du litige terrestre sur la «ligne bleue» de démarcation établie par les Nations unies en 2001 après le retrait israélien du Sud-Liban. Un différend puisant ses origines dans le mandat français oppose le Liban, Israël et la Syrie sur l’enclave des Fermes de Chebaa. Israël accuse le Hezbollah de se servir de cette dispute comme prétexte pour poursuivre des attaques sporadiques. L’État hébreu et la milice armée qui règne sur le Sud-Liban sont en état de guerre larvée mais les deux camps s’observent de chaque côté de la frontière dans un étrange ballet. Ils s’accordent pour éviter, ces dernières années du moins, un dérapage général. Ennemi déclaré d’Israël, le Hezbollah jure que les pourparlers ne sont ni une «réconciliation» ni une «normalisation».

    En plein marasme, le Liban dont le mouvement chiite contrôle une partie de l’appareil d’État veut croire à la prospection gazière et pétrolière. En 2018, le pays a signé son premier contrat d’exploration pétrolière pour deux secteurs off-shore avec un consortium international mais une partie d’un des deux blocs se trouve dans la zone maritime disputée avec Israël. La société Total estime que la rentabilité des forages n’est pas à ce stade avéré.

    Le chef du Parlement, Nabih Berri, allié du Hezbollah, est le personnage clé du dossier. À 82 ans, l’indéboulonnable chef chiite du mouvement Amal a toujours été partisan au nom d’intérêts bien compris de la quête d’une solution. Longtemps, Washington a fait la navette sans succès. Le feu vert du Hezbollah et donc de l’Iran a ouvert la voie aux pourparlers. Le Hezbollah, qui a son propre agenda et souhaite une levée des sanctions américaines le visant, est comme les autres forces politiques libanaises pris dans la tourmente de la crise d’économique, de l’effondrement de la livre libanaise et de la tragédie du port de Beyrouth. Les Libanais reprochent à leurs dirigeants d’être à l’origine du désastre. Rien ne dit toutefois que les pourparlers aboutissent à une normalisation.

    LE FIGARO

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleEn Allemagne, la première plainte pour crimes contre l’humanité visant les attaques chimiques du régime syrien
    Next Article Entre Israël et le Liban, des négociations en eaux troubles
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Preparing the ground for the big Iranian operation 18 juin 2025 Salman Masalha
    • Brig. « Yossi »  Kuperwasser: We are promoting a new order! Saudis, Lebanon and Syria can join! 15 juin 2025 Shaffaf Exclusive
    • Don Corleone’s Succession: A Godfather Remake. 15 juin 2025 Zouzou Cash
    • Hezbollah Faces Constraints Preventing It, For Now, From Joining the War  14 juin 2025 Orna Mizrahi
    • Lebanon: Closed for Peace, Open for Dysfunction 10 juin 2025 Zouzou Cash
    Flux Articles récents en arabe
    • رجال دين في حوزة النجف: الحرب على خامنئي هي حرب على “الأمة الإسلامية”! 18 juin 2025 شفاف- خاص
    • (بالفيديو): رسالة رضا بهلوي إلى الأمة الإيرانية: النظام ينهار.. تكفي انتفاضة شعبية لإنهاء هذا الكابوس إلى الأبد 17 juin 2025 شفاف- خاص
    • “أضربوهم يا إسرائيل”! 17 juin 2025 منصور هايل
    • صديقي عباس.. والصراع الإيراني – الإسرائيلي 17 juin 2025 أحمد الصرّاف
    • بينهم شيرين عبادي ونرجس محمدي، مثقفون إيرانيون: “نطالب بالوقف الفوري لتخصيب اليورانيوم من قبل الجمهورية الإسلامية ووقف الحرب” 16 juin 2025 خاص بالشفاف
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz