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    Chemi Pérès : «Ce que mon père redoutait? Nous, les Israéliens!»

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    By Le Figaro on 16 janvier 2018 à la une

    Le fils de Shimon Pérès revient sur les défis, politiques comme technologiques, que releva le dirigeant de l’État hébreu au cours de sa longue carrière.

     

    * Cyrille Louis clouis@lefigaro.fr correspondant à jérusalem

    Aucun rêve n’est impossible, le livre-testament de Shimon Pérès, est paru récemment dans sa version française (éditions BakerStreet, 2017). Son fils Chemi, qui gère un fonds de capital risque et dirige le Centre Shimon Pérès pour la paix et l’innovation, évoque l’héritage du neuvième président de l’État d’Israël.

    LE FIGARO. – Depuis un mois, la reconnaissance par Donald Trump de la souveraineté israélienne sur Jérusalem suscite une vive polémique. Comment avez-vous réagi à cette initiative américaine ?

    Chemi PÉRÈS. – En tant qu’Israélien, on ne peut pas s’opposer à la reconnaissance d’une telle évidence. Mais si l’on envisage ses répercussions sur le processus de paix, il me semblerait préférable de reporter le traitement du problème de Jérusalem à la fin du processus de paix. C’est d’ailleurs ce qui avait été convenu dans le cadre des accords d’Oslo, dont la première étape fut de créer une zone d’autonomie palestinienne à Jéricho et à Gaza.

    Quel message votre père avait-il voulu transmettre avec son livre ?

    Mon père l’a pensé comme un message adressé aux prochaines générations de dirigeants, avec qui il souhaitait partager les outils développés au cours de sa marche constante vers l’avenir. Pour remplir une mission ou servir une grande cause, il avait la conviction qu’il faut combiner l’optimisme, le goût d’imaginer et la capacité d’agir, quels que soient les obstacles, sans jamais renoncer. Il voulait créer un nouveau monde dans lequel l’homme n’aurait plus besoin de faire la guerre car sa plus grande richesse se loge dans son cerveau. Saisir cela, c’est comprendre combien il est important d’investir dans la recherche et la formation pour créer ce qui nous manque. Vous avez be- soin d’énergie ? Utilisez la technologie pour en fabriquer ! Votre pays manque d’eau ? On peut désormais dessaler l’eau de mer ou recycler les eaux usées. Tout ce qu’on devait autrefois conquérir avec une épée peut désormais être fait grâce à l’innovation.

    De la création de l’État d’Israël à l’impasse du processus d’Oslo, Shimon Pérès a joué un rôle central dans la vie politique de son pays durant plus de soixante-dix ans. De quoi était-il le plus fier ?

    Quand on lui posait la question, il aimait répondre en citant un célèbre peintre israélien qui a dit : « Mon tableau préféré est celui que je peindrai demain. » S’agissant des débuts, il était très fier d’avoir oeuvré à la création de l’État aux côtés de Ben Gourion. Dans un second temps, il a beaucoup contribué à développer nos capacités de défense, en présidant à la création du complexe nucléaire de Dimona ainsi que de notre industrie aérospatiale. Plus tard, il a sauvé Israël d’une catastrophe économique alors que le taux d’inflation dépassait 400 %, en rompant avec le modèle socialiste des premières décennies pour développer un système ouvert sur le monde qui a accouché de la « start-up nation ». Enfin, il a beaucoup travaillé à sceller une paix durable avec nos voisins, en commençant par l’Égypte, la Jordanie puis avec les Palestiniens. Il était convaincu que le jour où il y aurait la paix, Israël deviendrait le plus florissant des pays.

    De tous les défis auxquels est confronté Israël, quel est celui qui l’inquiétait le plus ?

    La seule chose qui lui faisait peur, c’était nous. Il avait coutume de dire que nous sommes un pays bourré de talents, mais auquel il manque la capacité d’être un peuple. Il redoutait le poids de nos divisions, de nos querelles. Mais il était convaincu qu’Israël était là pour rester, et voulait que nous soyons un exemple pour les autres nations.

    Il lui a souvent été reproché d’être un homme pétri de contradictions. N’a-t-il pas ainsi contribué, en soutenant la colonisation de la Cisjordanie dans les années 1970, à rendre impossible la paix dont il fut par la suite un si ardent avocat ?

    Il disait qu’un dirigeant doit avant tout faire ce qui lui semble juste. Je pense qu’il n’avait pas imaginé un instant, en appuyant ce mouvement, qu’il deviendrait un jour une menace et empêcherait Israël d’atteindre ses objectifs. Mais n’oubliez pas que sa vie fut un long voyage. Quand vous cherchez à établir un État, il est important de prendre certaines mesures pour vous protéger face à vos voisins et pour développer votre économie.

    La France occupait une place à part dans les souvenirs de Shimon Pérès. Mon père était amoureux de la France. Il y comptait de nombreux amis et admirait le goût et la culture de ses habitants. Mais plus que tout cela, il estimait que, sans le soutien de la France, l’existence d’Israël aurait été en danger. C’est grâce à elle qu’il a pu développer notre industrie de défense et mener, à Dimona, le plus grand projet jamais conduit dans ce pays.

    Qui, dans le paysage israélien, incarne aujourd’hui son héritage ?

    C’est principalement dans les secteurs des technologies et de la recherche que je fonde mes espoirs pour l’avenir. En ce qui concerne le processus de paix, l’espoir viendra d’entrepreneurs qui trouveront le moyen de collaborer avec leurs homologues vivant dans les autres pays de la région. Nous ne pouvons pas attendre que le système politique résolve le problème. C’est en partie pour cette raison que le Centre Shimon Pérès pour la paix et l’innovation a été créé. Mon père voulait privatiser le processus de paix.

    Le Figaro

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