De l’extérieur, le pavillon ressemble aux voiles blanches d’un navire perdu : il a été construit par Italo Rotaas en hommage au dhow , le bateau Koweïtien traditionnelle. Vous entamer la marche sur un sol rappelant la couleur sable du désert, et vous passez à travers un rideau d’eau qui tombe à intervalles réguliers. Puis, en entrant dans la salle, vous voyez un faucon virtuelle volant au-dessus de vous qui vous conduit à travers le désert du Koweït, jusqu’à la mer et même sous l’eau.
Le Koweït fait partie des 150 pays ayant un pavillon à l’Expo Milano 2015, un festival qui a lieu tous les cinq ans, et qui aura lieu dans une ville différente chaque fois (la prochaine fois à Dubaï).
« Nourrir la Planète, Energie pour la Vie » est le thème central de l’Expo Milano 2015.
L’idée du pavillon est basée sur les caractéristiques naturelles de la terre et le Koweït et son climat et sur la recherche scientifique et technologique.
La vidéo spectaculaire à l’entrée vise à montrer aux visiteurs l’histoire et la subsistance d’un pays où la chasse de perles et le commerce avec des pays aussi lointains que l’Inde et la Chine ont été les principales activités économiques.
Puis, dans une autre salle, vous pouvez voir comment il pleut au Koweït : les nuages se rassemblent rapidement sur le plafond, des effets spéciaux reproduisent le tonnerre et la foudre pour expliquer aux plus jeunes le miracle de la vie dans le désert, un bébé rit dans les bras de son pèr , sans peur, et les miroirs sur le côté de la salle montrent les plantes poussant dans le désert. « Ceci est la nature dénuée d’êtres humains » nous dit notre guide, Mohammad Al Baddah, directeur de la communication pour le Pavillon du Koweït.
Ensuite, nous entrons dans une deuxième étape montrant ce que la société koweïtienne a fait.
« Puisqu’il n’y avait pas assez d’eau, nous avons construit deux usines, de dessalement et pour les eaux usées, et, avec de la volonté, nous étions en mesure de produire de l’eau dans notre propre pays ».
Un modèle de la ville de Koweït montre comment la plante prend l’eau de la mer pour la rendre potable, tandis que les usines de traitement des eaux usées prennent l’eau sale et la rendent appropriée pour les plantes. Les enfants peuvent aller en bas et apparaissent à partir des tubes pour faire partie du spectacle. Le modèle montre le centre de recherche Kifas dans le désert. « L’énergie éolienne, l’énergie solaire et d’autres sources d’énergie » dit Al Baddah.
Il dit que le Koweït n’a aucune intention de développer des centrales nucléaires.
Nous faisons partie du désert.
« Même si nous étions en mesure de nous développer comme une ville moderne, nous ne pourrons jamais oublier que nous faisons partie du désert ». Le pavillon montre les tentes où, de Janvier à Mars, pendant les vacances de printemps, quand le temps est plus doux, les gens vont faire du camping en famille à la périphérie de la ville.
La dernière partie du pavillon présente les programmes et projets humanitaires financés par le Koweït : la dernière conférence pour la Syrie a recueilli 3,8 milliards de dollars dans des projets à mettre en œuvre par les agences des Nations Unies.
A la fin d’un long d’un couloir, il y a une photo de l’émir avec le secrétaire général de l’ ONU, Ban Ki-moon. « Dans le passé, quand les hommes koweïtiens voyageaient pendant 4 mois les familles s’aidaient les unes les autres. Maintenant, nous sommes prêts à aider d’autres peuples ».
Le couloir mène au souk, qui donne sur des aquariums pleins de loups de mer apportés directement du Koweït : sur le marché (le souk), vous pouvez sentir les parfums locaux, les épices, le Bakhour, copeaux trempés dans des huiles parfumées qui sont brûlés dans des brûleurs d’encens pour parfumer la maison et les vêtements.
Jouer aux dames, admirer le tissu koweïtien traditionnel, le Sadu, et asseyez-vous dans le Diwan pour siroter un café ou manger tout en regardant les écrans de télévisions qui expliquent les différents facettes de la tradition, de l’art et de la musique.
Le Pavillon du Koweït est l’un des 53 construits par les pays à la périphérie de Milan. Les pavillons se trouvent le long d’une route principale appelée Decumano.
» Beaucoup de gens qui ne sont pas en mesure de voyager dans 150 pays peuvent venir découvrir la nourriture et se faire des amis ». M. al Baddah montre des photos avec des chefs italiens et avec le chanteur Al Bano.
L’Exposition universelle de Milan 2015 se veut telle une occasion de réfléchir et de chercher des solutions aux contradictions de notre monde.
D’une part, il y a encore les affamés (environ 870 millions de personnes étaient sous-alimentées dans la période 2010-2012) et, de l’autre, il y a ceux qui meurent de maladies liées à une mauvaise nutrition ou trop de nourriture (environ 2,8 millions de décès de maladies liées à l’obésité ou au surpoids dans la même période). En outre, environ 1,3 milliards de tonnes d’aliments sont gaspillés chaque année.
Le pavillon est situé à côté de celui des États-Unis et près du pavillon Iranien. Les pays les plus pauvres- pour la première fois dans l’histoire de l’exposition- ont été recueillis dans neuf groupes, autour des produits ou des thèmes liés au climat.
Ceci est la deuxième Expo à Milan : le premier, en 1906, a également inauguré le train reliant Milan à Paris. La prochaine se fera à Dubaï. « Nous croyons que lorsque quelque chose se passe dans le Golfe, nous en faisons toujours partie. Nous soutiendront Dubaï 2020, et notre participation sera très grande. Ce sera la première jamais faite dans la région. Nous sommes également heureux pour le Qatar qui accueillera la Coupe du Monde 2022 », dit M. al Baddah.
Traduction par Zeina-Julia Akel
Très intéressant !