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    You are at:Home»Ralph Ghadban : L’émigration libanaise a commencé du temps de la guerre froide, par une brèche dans le mur de Berlin

    Ralph Ghadban : L’émigration libanaise a commencé du temps de la guerre froide, par une brèche dans le mur de Berlin

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    By Sarah Akel on 3 février 2014 Non classé

    Ralph Ghadban, chercheur d’origine libanaise, est expert en affaires islamiques et en intégration. Originaire de Ras-Baalbeck, il est arrivé en Allemagne en 1972 pour poursuivre ses études. La guerre du Liban l’a obligé à rester à l´étranger. Il a élu domicile depuis plus de trente ans à Berlin.

    Ralph Ghadban habite un quartier chic de Berlin-Ouest. Marié à une Allemande, comme le peu de Libanais chrétiens qui vivent dans la capitale, il travaille notamment auprès d’agences gouvernementales sur des dossiers relatifs à l’émigration.

    Il avoue qu’il a parfois honte de dire qu’il est libanais, vu la mauvaise réputation de la communauté libanaise en Allemagne, notamment à Berlin. C’est que les Allemands, comme d’autres peuples ayant des problèmes avec les émigrés qu’ils ont accueillis, ne perçoivent pas les nuances et mettent un peu tout le monde dans le même panier.

    Se penchant sur l’histoire de l’émigration libanaise en Allemagne, il souligne, dans un entretien avec L’Orient-Le Jour, que « contrairement aux Turcs qui sont arrivés en Allemagne pour travailler, les Libanais, les réfugiés palestiniens nés au Liban et les apatrides kurdes nés à Beyrouth sont venus en tant que demandeurs d’asile ». « Ils ont commencé à arriver durant les années 70, découvrant la brèche dans le mur de Berlin, précise-t-il. Munis d’un visa leur permettant de voyager dans les pays de l’ancien bloc soviétique, ils arrivaient à Berlin et traversaient vers l’Ouest à Friedrichstrasse, sans aucun contrôle. Le barrage des alliés ne vérifiait pas les papiers de ceux qui se rendaient à Berlin-Ouest à partir de l’est de la capitale allemande », explique-t-il.

    «Ils se débarrassaient de leurs passeports, demandant l’asile politique, ajoute Ralph Ghadban. Et ils l’obtenaient facilement. Le gouvernement les aidait, et les aide toujours, en leur assurant maisons, salaires et indemnités consacrés aux enfants… Ces personnes venues du Liban n’ont pas la notion d’État. Beaucoup sont venus dans l’esprit de profiter à fond d’un système. Il faut savoir que grâce aux aides versées par le gouvernement allemand, les assistances et les allocations accordées à une famille d’émigrés avec six ou sept enfants mineurs et dont les deux membres adultes sont au chômage peuvent facilement atteindre les 4 000 euros par mois, alors qu’il faut beaucoup pour qu’un Allemand gagne autant par mois après une déduction de taxe s’élevant à 51 % du revenu. »

    « Et puis, nombre d’Allemands ne se présentent pas au bureau des allocations chômage parce qu’ils en ont honte… Ce n’est malheureusement pas le cas des émigrés venus du Liban qui veulent à tout prix profiter du système », ajoute-t-il.

    Citant des statistiques d’une étude effectuée par l’Agence fédérale allemande de l’emploi en 2010 et publiée dans le tabloïd allemand Bild, il souligne que « 90 % des émigrés venus du Liban reçoivent des aides du gouvernement allemand pour vivre ». « Bien sûr, ils sont à la tête du classement des émigrés en Allemagne dans ce cadre, précise-t-il. Ils sont suivis des Irakiens, des Afghans et des Pakistanais. Selon cette même étude, seulement 7,5 % des Allemands de pure souche et 18,6 % de tous les étrangers établis en Allemagne reçoivent ce genre d’aide. »

    À Berlin, 76% des Libanais vivent uniquement grâce aux aides sociales. Et à Berlin comme ailleurs, nombre de Libanais travaillent au noir tout en recevant des allocations chômage.

    Le Pr Ghadban note également que « durant les années 80, beaucoup d’émigrés venus du Liban se faisaient enregistrer en Allemagne, au Danemark et en Suède en même temps, et profitaient à fond du système d’accueil… jusqu’à ce que les pays européens aient adopté une loi commune et des registres communs ».

    « Tous faisaient disparaître leur passeport libanais, et vu la politique de demande d’asile de l’Allemagne, fondée sur le fait que le droit d’asile fait partie de la Constitution du pays, les Allemands ne pouvaient pas les expulser. Avec la fin de la guerre du Liban, le gouvernement allemand a essayé de les rapatrier, mais en vain. À l’époque, des pourparlers avaient été entamés avec le gouvernement libanais afin qu’il émette aux exilés libanais d’Allemagne des passeports, et cela afin qu’ils puissent rentrer chez eux définitivement. Mais les autorités libanaises, notamment le président de la Chambre Nabih Berry, a refusé l’initiative. Il voulait probablement que les Libanais établis en Allemagne, et qui sont à majorité chiite, puissent toujours profiter de leur séjour à l’étranger… », ajoute-t-il.

    Selon le Pr Ghadban, le background de ces personnes ne les aide pas à s’intégrer. « Ils font partie des plus pauvres au Liban, ils sont venus en Allemagne sans aucun savoir-faire, relève-t-il. Ils appartiennent à la communauté musulmane qui, au fil des ans, est devenue de plus en plus intégriste, notamment à l’étranger. De plus, beaucoup ont choisi l’Allemagne dans la seule optique de profiter du système et d’être assistés. Il existe certes des personnes ou des familles qui veulent s’intégrer, mais la seule solution qui se présente à eux est de quitter les ghettos libanais où ils habitent. »

    Il énumère aussi des erreurs commises par le gouvernement allemand. Ainsi, une loi, modifiée actuellement, empêchait tout demandeur d’asile de travailler. Il ne vivait donc que grâce à l’aide du gouvernement allemand. « Comment voulez-vous qu’une personne assistée durant cinq ans s’intègre ensuite à la société allemande, apprenne la langue ou encore sente l’urgence de travailler ? » demande-t-il.

    Concernant la mafia libanaise, il confirme qu’elle a deux branches et qu’elle est constituée de Kurdes nés à Beyrouth et de réfugiés palestiniens du Liban. « C’étaient de simples clans qui se sont imposés notamment à travers la vie nocturne dans la capitale allemande, indique-t-il. Ainsi, ils envoyaient des hommes pour déclencher une rixe dans une boîte de nuit et en même temps ils en dépêchaient d’autres au même endroit pour calmer le jeu. Les chefs de clan se présentaient ensuite aux propriétaires des boîtes de nuit pour leur dire qu’ils étaient prêts à les aider à préserver le calme durant les soirées… Cela sans compter les braquages, les chantages, les menaces et les règlements de comptes », souligne le Pr Ghadban en conclusion.

    L’Orient Le Jour

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