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    You are at:Home»Quel sort réserver à Bachar El-Assad, après l’exécution de Kadhafi ? Nuance et conséquences !

    Quel sort réserver à Bachar El-Assad, après l’exécution de Kadhafi ? Nuance et conséquences !

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    By Sarah Akel on 31 octobre 2011 Non classé

    Il est si émouvant d’assister à la renaissance d’une nation… Les dernières nouvelles de Tripoli et certains commentaires dans la foulée de la mort de l’autoproclamé « roi des rois traditionnels d’Afrique », m’ont fait penser à un intellectuel français -dont les cendres ont été transférées au Panthéon il n’y a pas si longtemps que ça et ce n’était pas à sa demande!- pour qui « juger, c’est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l’on comprenait, on ne pourrait pas juger. » Tel était le constat d’André Malraux, l’écrivain, aventurier, militant antifasciste, résistant et homme politique. Ah, que j’aime lire la succession de ses titres… tout un roman!

    Les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi restent pour l’instant obscures, même si tout laisse penser qu’il aurait été exécuté. Soit, mais est-il éthiquement acceptable d’exécuter froidement un homme aussi criminel soit-il? Un homme qui avait le look d’une pop star, une sorte de Keith Richard oriental. Un homme excentrique, pour qui Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à dérouler le tapis rouge, allant même jusqu’à accepter son caprice d’installer sa tente dans le parc de l’Hôtel Marigny à deux pas des Champs-Elysées! Un extravagant, protégé par des femmes-soldats, ses « amazones » et comme l’atteste un câble diplomatique révélé par Wikileaks, ne se déplaçait guère sans son infirmière ukrainienne choisie plus pour sa généreuse poitrine que pour ses compétences médicales. Un sentimental aussi, avec son béguin pour Leezza (Condoleezza Rice, l’ex-secrétaire d’Etat américaine). Tenez, il n’était pas le seul d’ailleurs, Walid Joumblatt l’avait devancé durant « ayam el dala3 » avec Condy! On dit, des souvenirs d’enfance, qu’il avait conseillé aux chrétiens libanais de « devenir musulmans » pour avoir la paix dans l’océan sunnite où ils vivaient. Un on-dit de guerre et de propagande peut être. Ce qui est sûr, c’est qu’il a fait disparaitre sans scrupule l’imam Moussa El-Sadre parce que celui-ci aurait refusé de donner carte blanche aux milices palestiniennes au Sud-Liban. Un terroriste de renom au final, les attentats de Lockerbie en Ecosse et du Niger étant ses exploits funestes les plus spectaculaires.

    En tout cas, ce n’est pas pour ce bazar d’excentricités et pour ses actes terroristes qu’il aurait été exécuté à la sortie des canalisations de Syrte, qui soit dit au passage on ne s’est toujours pas si ce sont des canalisations d’eau potable ou des eaux usées, les dernières convenant mieux à la stature de l’homme. L’origine du drame libyen n’est pas difficile à comprendre. 42 ans de dictature qui n’en finissaient pas; un seul responsable, Mouammar Kadhafi; une seule solution, la révolution, un changement radical sans la moindre possibilité de retour en arrière. Et comme une révolution est par essence excessive et ne connaît pas les demi-mesures, le sort réservé à Kadhafi était prévisible, il s’inscrit dans cette logique. Ah qu’il est facile de juger à distance -physique et psychique- le comportement d’un peuple écrasé par 42 ans de terreur! Pour rappel, la « noble » révolution française a guillotiné 15 998 personnes autres que Louis XVI et Marie-Antoinette. Pour l’époque c’était énorme.

    Entre parenthèses, l’histoire écrira que notre révolution au Liban n’en était pas une. Samir Kassir parlait plutôt d’intifada. Comme il avait bien raison quand on survole la suite des événements! La « révolution du Cèdre » était responsable, trop responsable. Adulte plus qu’il ne fallait. Pas assez adolescente. Pas du tout audacieuse. Elle n’est pas allée jusqu’au bout d’elle-même. Elle a été frileuse. Sinon comment expliquer qu’elle ait pu accepter de laisser se dresser sur la route littorale entre Beyrouth et Jounieh un Palais des congrès au nom d’un collabo notoire -et fier de l’être- de la tyrannie des Assad et qu’on soit obligé sur la route d’Ouyoun El-Simane, encore aujourd’hui, nous les a7rars de ce pays, et fiers de l’être, de traverser un rond point baptisé au nom du symbole de la période de terreur syro-libanaise! Comment expliquer enfin que les honteuses journées du Hezbollah en mai 2008 se soient terminées par l’honorable Accord de Doha?

    Pour revenir à nos moutons, disons que rien n’est éternel, encore moins les tyrans. Et les tyrans doivent être jugés et non exécutés sommairement. Cela va de soi, au moins pour moi. Je rajouterai que ce qui s’est passé en Libye est une formidable leçon pour les révolutionnaires syriens. Puisque cela conduit à une question existentielle. Pas pour nous, mais pour lui, l’héritier de la tyrannie de Damas. Il est sans doute très prématuré d’en parler mais dans ce domaine existentiel, mieux vaut en parler tôt que tard. Quel sort les révolutionnaires syriens doivent réserver à Bachar El-Assad (et sa clique)?

    Il ne sera sans doute pas facile d’y répondre. D’ailleurs, le moment venu, les révolutionnaires ne disposeront sans doute de pas beaucoup de temps pour le faire. Personnellement étant farouchement contre la peine de mort -quelqu’en soit la nature du crime car il ne saurait y avoir des exceptions, c’est une question morale; une peine qui est non seulement bannit en Europe, mais son abolition constitue une condition sine qua non pour intégrer l’Union européenne; un acte barbare, que seuls des partis populistes soutiennent, condamné par Amnesty International et rejeté par certains partis politiques libanais dont les Forces libanaises (et pour cause… les syriens et leurs collabos auraient envoyé le seul prisonnier politique libanais Samir Geagea chez ses aïeux depuis longtemps!)- je suis opposé à l’exécution sommaire de Bachar El-Assad.

    Aux yeux de l’Histoire, une telle exécution ternira légèrement l’éclat de la révolution syrienne alors qu’un jugement lui donnera plus rapidement ses lettres de noblesse! Le juger de ses crimes donnera l’occasion au peuple syrien, non seulement de montrer aux yeux du monde entier les abominables crimes de la tyrannie du clan des Assad, mais aussi d’écrire son histoire comme il se doit. Même si cela reste une affaire interne, j’aimerai insister sur l’importance du jugement de Bachar pour les libanais également.

    Il faut que la Révolution syrienne sache que le jugement du dictateur de Damas aura des conséquences majeures du côté méditerranéen de l’Anti-Liban. Je ne parlerai que de celles qui pourraient intéresser le peuple syrien justement:

    1. Juger Bachar El-Assad restera le MEILLEUR moyen –c’est en majuscules SVP- dont elle disposera pour gagner en un éclair le cœur du peuple libanais! Un peuple meurtri par 29 ans d’occupation, de terreur, de crimes, d’assassinats, d’enlèvements, d’emprisonnements abusifs, d’extorsion de fonds, j’en passe et des meilleurs.

    2. Il tracera une séparation indéniable et indélébile entre la tyrannie des Assad et le peuple syrien! Alors de grâce ô révolutionnaires syriens, ne l’exécutez pas, pour en faire de lui un héros aux yeux de son irréductible clan transfrontalier! Ne leur donner pas cette chance hérétique.

    Ainsi, la Révolution syrienne pourrait être amenée, et voilà l’ironie de l’Histoire, à protéger son bourreau de la vindicte populaire pour garantir sa comparution devant le tribunal du peuple et de l’Histoire. Il lui sera demandé d’empêcher le peuple syrien, par la force peut être, de s’en prendre à l’héritier de la tyrannie du clan des Assad. Il faudra peut être dès aujourd’hui que la branche dissidente de l’armée syrienne, crée au plus vite une unité spécialisée. Celle-ci sera entrainée militairement pour capturer le président syrien Bachar El-Assad, mais aussi et surtout entrainée psychologiquement pour le capturer vivant! C’est une question de nuance, aux nombreuses conséquences!

    bakhosbaalbaki@gmail.com

    Ecrivain libanais- Beyrouth

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