Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Clément Fayol

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      Recent
      5 décembre 2025

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Misrata, prison à ciel ouvert sous le feu des pro-Kadhafi

    Misrata, prison à ciel ouvert sous le feu des pro-Kadhafi

    0
    By Sarah Akel on 8 avril 2011 Non classé

    REPORTAGE – Malgré le pilonnage quotidien des soldats du Guide, les habitants de la ville refusent de partir.

    Soudain, son visage rond apparaît sur l’écran de l’ordinateur portable. «Ici, Misrata!» annonce fièrement Mohammed, 46 ans. Il y a quelques jours, cet homme d’affaires est enfin parvenu à se reconnecter à l’Internet grâce à l’installation d’un petit satellite par un voisin de quartier. Assiégée depuis plus d’un mois par les forces pro-Kadhafi, sa ville est une véritable prison à ciel ouvert, où résonne l’écho incessant des tirs de canon et des sirènes d’ambulance. Face au pilonnage incessant infligé à la population, l’Otan a annoncé jeudi avoir fait de Misrata sa «priorité numéro un».

    «Impossible d’appeler Tripoli. Impossible de sortir dans la rue sans courir le risque d’être la cible d’un sniper, ou de se retrouver au centre d’un échange de tirs entre l’armée et les rebelles. Et puis, gare à celui qui cherche à quitter Misrata. Au premier poste de contrôle, c’est un homme mort!» nous confie Mohammed, lors d’une conversation établie par le biais de Skype -les autorités libyennes interdisant aux journalistes présents à Tripoli de se rendre dans cette cité située à 200 kilomètres à l’est de la capitale.

    Dimanche 3 avril, Mohammed a bien failli céder à la tentation d’embarquer avec son second fils, Hassan, blessé en pleine rue, à bord d’un ferry de Médecins sans frontières -le deuxième bateau humanitaire du week-end à avoir évacué des dizaines de blessés de Misrata. Et puis, les deux hommes y ont finalement renoncé. «Notre ville, c’est notre famille! Nous résisterons jusqu’au bout!» s’exclame Mohammed.

    Derrière lui, un jeune homme frêle vient de faire son apparition. C’est Hassan, 19 ans, appuyé sur ses béquilles. Il veut témoigner: «Le 20 mars, j’étais allé apporter à manger aux insurgés. Ils étaient postés place Nasser, où ils tentaient de faire barrage contre une énième incursion de l’armée libyenne en centre-ville. Un tank s’est mis à tirer. J’ai été touché à la jambe gauche. À l’hôpital, on m’a aussitôt amputé.»

    Combats de rue

    Son expérience l’a étonnamment rendu plus déterminé que jamais. «J’ai vu la mort de près. Je n’ai plus rien à perdre. J’ai des amis qui ont été tués dans les combats. Le régime a tué des familles entières, des femmes, des enfants…. Un vrai massacre… Alors, une jambe de plus ou de moins, ça n’a pas d’importance», dit-il.

    Selon un bilan provisoire, établi par un comité médical de Misrata, au moins 211 civils auraient perdu la vie en l’espace d’un mois. À l’hôpital principal, cible d’attaques régulières, les chambres continuent à crouler sous le poids des nouveaux blessés, au gré des combats de rue qui se poursuivent quotidiennement. Si l’aide humanitaire va permettre de soulager les habitants de Misrata, Mohammed tient à saluer «la solidarité inédite» de la population. «Depuis quarante et un ans que Kadhafi est au pouvoir, on n’a jamais vu ça», dit-il.

    Interrompue pendant plusieurs jours, au pic des combats, l’alimentation en électricité et en eau a ainsi pu être rétablie grâce au concours d’ingénieurs indépendants. «Pour dépanner la ville, et les hôpitaux, un homme d’affaires a même mis gracieusement 200 générateurs à la disposition de la population de Misrata», précise-t-il. Nombreuses sont les familles qui, comme lui, ont également ouvert leurs portes à celles qui fuyaient les tirs d’artillerie lourde, dans les quartiers les plus «chauds» de la capitale.

    «On s’organise comme on peut. Pendant que les hommes font la tournée des quartiers, à la recherche d’un magasin encore ouvert, les épouses préparent à manger. Les enfants, eux, ne vont plus à l’école depuis un mois. Pour leur faire oublier la guerre, on les met des dessins animés, raconte Mohammed. Avec le temps, on a fini par accepter de vivre avec la peur. Sinon, on ne vit plus», concède-t-il.

    Le Figaro

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLe régime syrien cherche à entraîner la population dans une guerre civile
    Next Article Répression des manifestations en Syrie: La France condamne avec force

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • Banking Without Bankers: Why Lebanon Must End the Sub-Agent Experiment 14 décembre 2025 Samara Azzi
    • Local Spies with Lethal Gear: How Israel and Ukraine Reinvented Covert Action 12 décembre 2025 The Wall Street Journal
    • Who Is Using the Hawala System in Lebanon — and Why It’s Growing 10 décembre 2025 Samara Azzi
    • Lebanon ‘Draft Gap Law’: Either we lose together.. or we lose everything! 9 décembre 2025 Jamil Naccache
    • A meeting of two logics as Holguin strives to clear the way to a 5+1 9 décembre 2025 Yusuf Kanli
    Flux Articles récents en arabe
    • صديقي الراحل الدكتور غسان سكاف 13 décembre 2025 كمال ريشا
    • هدية مسمومة لسيمون كرم 13 décembre 2025 مايكل يونغ
    • كوريا الجنوبية تقترب من عرش الذكاء الاصطناعي 13 décembre 2025 د. عبدالله المدني
    • من أسقط حق “صيدا” بالمعالجة المجانية لنفاياتها؟ 13 décembre 2025 وفيق هواري
    • خاص-من منفاهما في روسيا: اللواء كمال حسن ورامي مخلوف يخططان لانتفاضتين 10 décembre 2025 رويترز
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.