Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Georges Malbrunot

      Les bonnes affaires du président au Moyen-Orient

      Recent
      17 mai 2025

      Les bonnes affaires du président au Moyen-Orient

      16 mai 2025

      La stratégie séparatiste des Emirats arabes unis

      13 mai 2025

      Les premiers secrets de l’élection de Léon XIV

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»Malgré ses accusations d’aide au terrorisme, la France ne veut pas rompre avec l’Iran

    Malgré ses accusations d’aide au terrorisme, la France ne veut pas rompre avec l’Iran

    1
    By Georges Malbrunot on 9 octobre 2018 Actualités

    Paris accuse le ministère du Renseignement d’être derrière un attentat manqué contre des opposants.

    L’attentat manqué de Villepinte contre les Moudjahidins du peuple, ressemble à une tentative de déstabilisation d’Hassan Rohani, le président iranien, en visite à Berne.

    DIPLOMATIE « Pression mais négociation. » Colère française, mais sans volonté de rompre avec l’Iran : Paris suit un véritable chemin de crête dans sa relation tumultueuse avec Téhéran que l’attentat manqué contre un rassemblement d’opposants au régime iranien en banlieue parisienne a singulièrement alourdie.

    Mardi, la France a accusé « sans aucune ambiguïté » le ministère iranien du Renseignement d’avoir fomenté ce projet d’attentat qui devait viser, le 2 juillet à Villepinte, les Moudjahidins du peuple. Cette secte islamo-marxiste, sans grande représentativité en Iran, est toujours abritée par la France, ce qui rend furieuse la république islamique.

    Quelques heures plus tôt, mardi, le gouvernement avait annoncé le gel des avoirs en France de la Direction de la sécurité intérieure de l’Etala’at, le ministère du Renseignement, ainsi que de deux citoyens iraniens, soupçonnés d’être derrière ce projet d’attentat à l’explosif. Trois personnes, dont un diplomate iranien, avaient été arrêtées cet été dans le cadre de l’enquête qui s’étend en Belgique, en Allemagne et en France. Les deux hommes ciblés par les gels sont Assadollah Assadi, le diplomate arrêté en Allemagne, et Saeid Hashemi Moghadam, vice-président chargé des opérations de l’Etala’at.

    Depuis la révélation de cette affaire début juillet, Paris est irrité. C’est « un inacceptable retour en arrière », confiait peu après un diplomate, allusion aux années 1980 lorsque l’Iran réglait ses comptes avec la France – qui soutenait la guerre que son ennemi Saddam Hussein lui avait déclarée – en téléguidant des attentats à Paris. Mais immédiatement, on insistait sur un point : « Ceux qui étaient indirectement visés par cet attentat manqué étaient le président modéré Hassan Rohani et son ministre des Affaires étrangères, Javad Zarif. »

    L’attentat devait en effet coïncider avec l’arrivée en Suisse de Rohani, le 2 juillet. « Un coup supertordu », selon un spécialiste de l’Iran. « Dans le système opaque de pouvoir, ajoute-t-il, le ministère du Renseignement est rattaché au président de la République, mais Hassan Rohani ne le contrôle qu’à moitié et le ministre lui a été imposé » par l’entourage du guide suprême, Ali Khamenei, hostile, lui, à une ouverture sur l’Occident.

    Prosélytisme chiite

    Pour marquer son mécontentement, Paris décida – comme le révéla cet été Le Figaro – de suspendre la nomination d’un ambassadeur, pour succéder à François Sénémaud, rentré en France s’occuper du dossier syrien. Mais dans le même temps, l’Élysée rappelait que le fil du dialogue avec l’Iran n’était pas rompu, comme en témoigne l’appel téléphonique fin août entre Emmanuel Macron et Hassan Rohani, et un mois plus tard leur entretien à New York lors de l’Assemblée générale de l’ONU.

    Côté français, on s’attendait alors à ce que Téhéran livre des explications. Mais que sait Hassan Rohani des basses œuvres d’un ministère du Renseignement qui lui échappe en partie ? Aujourd’hui, la France souhaite poursuivre avec Téhéran un dialogue « fait à la fois de pression et de négociation », estime-t-on au Quai d’Orsay. Cela pour consolider l’accord sur le nucléaire dénoncé par les États-Unis et amener Téhéran à négocier ses missiles balistiques qui constituent une menace pour les alliés saoudiens et émiriens de la France dans le Golfe. Ce n’est pas un hasard si mardi également, la ministre des Armées, Florence Parly, estimait que « le programme balistique » iranien était « une menace » pour le Moyen-Orient. Et même si l’on s’en défend à Paris, l’opération de police qui a visé mardi à l’aube une association chiite dans le nord de la France, proche d’intérêts iraniens, était tout aussi peu fortuite.

    Ces affaires – attentat contre les Moudjahidins, prosélytisme iranien sur le sol français – constituent autant de cartes que Paris compte exploiter dans ses négociations délicates avec l’Iran. Mais à Téhéran non plus, on ne souhaite pas jeter de l’huile sur le feu. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, qui devrait être le prochain ambassadeur d’Iran en France, a évoqué « un malentendu […] à propos d’une chose qui n’existe pas, qu’il s’agisse d’une conspiration ourdie par d’autres ou d’une erreur, nous pouvons nous asseoir et en parler », a déclaré Bahram Ghassemi à l’AFP. Depuis le début, Téhéran accuse le Mossad israélien d’être derrière l’attentat manqué. « Via les services allemands, les Israéliens ont aidé à prévenir l’attentat », rectifie le spécialiste de l’Iran.

    LE FIGARO

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleIrak : les défis d’Abdel Mahdi, le nouveau premier ministre
    Next Article Liban: SOS libertés publiques
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    1 Commentaire
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    petra
    petra
    6 années il y a

    Amusant Hassan-Ali Malbrunot! L’opposition iranienne, dont les rencontres rassemblent les plus grandes figures de toutes les démocraties, penseurs politiques, journalistes spécialistes et analystes reconnus; cette opposition iranienne, dirigée par une femme charismatique, fédérant les courants laïques et démocratiques de la société iranienne en guerre contre la clique des enturbannés fanatiques et corrompus, qui la prend en otage depuis 1979 et sème ses mercenaires-colons en Irak, Syrie, Liban, Yémen, qu’elle paie avec l’argent du JCPOA obamien de sinistre mémoire; cette opposition iranienne, notre journaliste apprenti du Figaro la traite de « secte islamo-marxiste sans grande représentativité en Iran » (sic) : Vocable digne… Lire la suite »

    0
    Répondre
    Flux Articles récents en anglais
    • The Pope and the Vatican: Divine Right or Male Monopoly? Elderly Men Excluding Women and Youth in the Name of Heaven 13 mai 2025 Rezgar Akrawi
    • Leo is America’s first pope. His worldview appears at odds with ‘America First.’ 10 mai 2025 POLITICO
    • Most U.S. Catholics Say They Want the Church To Be ‘More Inclusive’ 5 mai 2025 Pew
    • As Church awaits a Conclave, President Trump puts up picture of himself as next Pope 4 mai 2025 Charles Collins
    • ‘Papabile’ of the Day: Cardinal Pierbattista Pizzaballa 29 avril 2025 John L. Allen Jr.
    Flux Articles récents en arabe
    • الصفقات الجيدة للرئيس في الشرق الأوسط 17 mai 2025 جورج مالبرونو
    • الاستراتيجية الانفصالية لدولة الإمارات العربية المتحدة 16 mai 2025 جان ـ بيار فيليو
    • الصين تختبر قوتها العسكرية في المواجهة بين الهند وباكستان 16 mai 2025 هدى الحسيني
    • السفير السابق في دمشق، روبرت فورد: «الشرع هو الأداة الأفضل لأميركا ضد “داعش» 15 mai 2025 خاص بالشفاف
    • جنوب آسيا يخلط الأوراق مجددا 14 mai 2025 د. عبدالله المدني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    • Yves Montenay dans La Girouette Française et la fin de la Francophonie
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    wpDiscuz
    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.