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    L’appartenance citoyenne au centre des revendications des manifestants syriens

    0
    By Sarah Akel on 5 mai 2011 Non classé

    03 mai 2011


    Lorsqu’il visionne les courtes séquences des manifestations des villes de Daraa, Banias, Lattaquié, Homs, Qamichli, Douma… pour ne citer qu’elles, qui parviennent par centaines à l’extérieur de la Syrie, l’observateur ne peut qu’être frappé par l’absence, dans les slogans des jeunes et moins jeunes « révolutionnaires », de toute revendication supranationale.

    La «nouvelle Syrie» à laquelle ils aspirent et dont ils dessinent les grands traits, en total contraste avec celle de Bachar AL ASSAD et de son régime, sera d’abord et avant tout un pays de liberté, de dignité, de justice, dans lequel les Syriens seront des citoyens égaux, quelle que soit leur origine ethnique ou confessionnelle.

    Le silence observé par les manifestants sur l’appartenance de la Syrie au monde arabe ne signifie nullement que les Syriens ne se sentent plus aujourd’hui des arabes ou qu’ils refusent de faire partie du monde arabe. Mais, face à un régime qui s’est trop longtemps employé à focaliser leur attention sur les « questions arabes » pour mieux les détourner des « problèmes syriens », pour les mobiliser et les immobiliser derrière lui, pour éviter de répondre à leurs revendications politiques et pour réduire au silence leurs demandes de liberté, les manifestants affirment que, dans la « nouvelle Syrie », c’est l’appartenance responsable, autrement dit la citoyenneté, et non plus la dépendance vis-à-vis du pouvoir, autrement dit l’assujettissement, qui inspirera et guidera leur recherche de l’unité arabe.

    Un autre sujet d’étonnement est, pour l’observateur, le silence des manifestants sur « l’ennemi israélien », l’un des thèmes favoris des discours et interviews du chef de l’Etat syrien, héraut immobile de « la résistance et de l’obstruction » par procuration. Cette absence est d’autant plus significative que, dans le même temps, les manifestants affirment, face aux soldats retirés des frontières pour les réduire au silence ou les éliminer, qu’ils entendent bien, eux, récupérer le Golan syrien occupé. Commentant le slogan entendu à Zabadani : « Ni le Hezbollah, ni l’Iran, c’est nous qui libèrerons le Golan », un analyste déplorait récemment cette expression d’hostilité envers Israël (http://www.slate.fr/story/37263/syrie-massacres-indifference-el-assad). Il s’agissait surtout du rappel du droit inaliénable de la Syrie sur cette partie de son territoire occupé depuis 1967. Car rien ne dit que c’est par la force des armes que les citoyens de la « nouvelle Syrie », qui auront fort à faire pour rétablir dans leur pays la démocratie et y reconstruire l’économie également mises à mal par 50 années de régime baathiste, voudront recouvrer la propriété de ce qu’il leur appartient. Si le gouvernement israélien est prêt à restituer ce sur quoi il n’a aucun droit, et s’il est disposé à rechercher avec sérieux une solution à la question palestinienne, des négociations de paix avec les dirigeants de la « nouvelle Syrie » pourraient voir l’aboutissement qu’elles n’ont pas connu en 20 ans sous les présidences de Hafez puis de Bachar AL ASSAD.

    Entre les deux appartenances, à la patrie syrienne et à la nation arabe, les manifestants d’aujourd’hui confirment la tendance observée au cours de la décennie écoulée. Prenant le contre-pied du discours du Parti Baath, ils font de la première la condition de la seconde. Alors que, en juin 2000, au moment de l’arrivée au pouvoir de Bachar AL ASSAD, seuls deux partis revendiquaient clairement leur caractère « syrien », le Parti Communiste Syrien et le Parti Syrien National Social, et que la plupart des autres s’affirmaient « arabes », les partis plus ou moins embryonnaires créés depuis lors contiennent presque tous dans leur dénomination la référence à la Syrie. Ceux qui n’utilisent pas ce terme se veulent « watani », ce qui revient au même puisqu’il fait référence à la « patrie » syrienne, alors qu’aucune des nouvelles formations ne s’affirme « qawmi », en référence à la « nation » arabe.

    Si l’on ajoute que les deux tiers des quelque 35 partis nouvellement créés, sans avoir été autorisés, se veulent démocrates et que la plupart des autres mettent le renouveau, la réforme et la liberté à leur programme, on en déduira que les aspirations qui s’expriment aujourd’hui ont des racines plus anciennes qu’on a tendance à le croire. La répression de Daraa et les révolutions déjà engagées dans d’autres pays arabes leur auront enfin permis de commencer à voir le jour.

    http://syrie.blog.lemonde.fr/

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