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    Dr Rubaie: « J’espérais que Saddam Hussein montrerait des remords. Il n’y avait rien ».

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    By Sarah Akel on 10 avril 2013 Non classé

    Au moment où il menait Saddam Hussein à la potence, le docteur Mowaffak al Rubaie affirma qu’il était remplit non pas de haine mais plutôt de mépris. «Je ne cherchais pas la revanche pour les trois fois où les voyous de la sécurité m’ont emprisonné puis torturé», le docteur Rubaie dit.

    «J’espérais le voir afficher quelques remords pour ces horribles crimes, les centaines et les milliers de ses propres citoyens que lui et ses hommes ont tué», il ajouta. «Mais il n’y avait rien. Je pouvais voir qu’il n’était pas un homme de foi. Nous devions lui rappeler de dire ‘Allahu Akbar» «Dieu est grand» au moment de mourir».

    Dans sa maison de Bagdad il y a une photo de sa classe à l’université de Bagdad de l’année 1971-2. Des 340 jeunes docteurs souriants sur la photo, le docteur Rubaie dit que seuls 10 sont toujours en vie aujourd’hui – quelques uns sont morts de cause naturelle, mais la plupart, dit-il, ont été tués dans de divers soulèvements chiites et kurdes ou dans la guerre Iran-Irak, et une poignée dans les violences qui ont suivi l’occupation de l’rak par les armées US et britannique. C’était un terrible souvenir de la tragédie que l’Irak a subi pendant plus de quatre décennies.

    Docteur Rubaie, qui a été torturé à cause de ses croyances politiques, a pu survivre à plusieurs insuffisances rénales suivant ses sessions d’électrocution et a fait une recherche post-doctorale à l’université d’Edinburgh et à exercer pendant 24 ans en Angleterre en tant que neurologiste puis chirurgien. Il y a dix ans jour pour jour, après avoir fui pour s’exiler d’Irak, le docteur Rubaie regardait avec stupéfaction de sa maison londonienne comment les troupes américaines et les chiites renversèrent l’imposante statut de Saddam située au coeur de Bagdad.

    Peu après, le docteur Rubaie a été contacté par l’autorité de la coalition provisoire en Irak pour aider à construire les fondations d’un nouvel Etat.

    C’était en essayant de redresser les services de santé effondrés qu’on lui assigna le rôle de conseiller à la Sécurité Nationale, ce qui lui donna la sombre responsabilité de devenir le compagnon de chute de Saddam dans ses derniers instants. Il teint le poste dès les derniers mois de l’imposition des règles de la Coalition, et ceci durant plusieurs régimes successifs jusqu’en 2009 – après quoi il est élu en tant que membre du Parlement du pays.

    Le docteur Rubaie pense que le monde était menacé par Saddam même si aucune arme de destruction massive n’a été retrouvée. Il explique que: «Saddam aurait reconstruit son programme WMD une fois que les sanctions internationales seraient soulevées – et la pression internationale pour soulever les sanctions était en train de grandir».

    Tel qu’il l’admit ouvertement quand nous nous sommes retrouvés dans une maison proche de Tigris: «Nous avons fait des milliers d’erreurs. Mais je reste persuadé que nous avons bien fait de nous débarrasser de Saddam et de ses bains de sang».

    Etrangement, un large buste de Saddam domine dans son salon au rideaux dorés. Plus macabre encore, la corde nouée autour du cou de la statut. «Les américains ont enlevé le buste d’un de ses palais et l’ont envoyé dans une base US au Kuwait», il répond. «Je l’ai récupérée et je la garde jusqu’à ce que nous construisions un musée pour exposer toutes les reliques égocentriques du régime Baathiste».

    Et la corde? «Oh, mes hommes m’ont ramené un bout de la corde après avoir mis à terre Saddam», dit-il. «Alors j’ai trouvé ça approprié de la mettre autour du cou de du buste de Saddam».

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