Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Apolline Convain

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      Recent
      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

      2 juin 2025

      Guerre en Ukraine : Kiev démontre sa force de frappe en bombardant l’aviation russe avec ses drones, jusqu’en Sibérie

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Ahmadinejad en froid avec les gardiens de la révolution

    Ahmadinejad en froid avec les gardiens de la révolution

    0
    By Sarah Akel on 16 mai 2010 Non classé

    Le président iranien tente de recadrer les pasdarans, afin de ne pas se faire dicter ses positions.

    Simple brouille passagère ? Ou réelles divergences de fond ? Inquiet de la toute-puissance des gardiens de la révolution, le président Mahmoud Ahmadinejad cherche désormais à recadrer ses alliés encombrants, dont le pouvoir n’a cessé de grandir, depuis son élection truquée en juin dernier. « Ahmadinejad veut rendre les pasdarans moins visibles », commente depuis Téhéran un observateur de la scène politique iranienne, qui tient à rester anonyme. Depuis plus de deux mois, leur chef, le général Mohammad Ali Jafari, n’aurait pas été autorisé à s’exprimer publiquement. Son silence a été particulièrement remarqué lors des récentes manœuvres conduites par les pasdarans dans le golfe Persique.

    Entre les gardiens de la révolution et le président de la République, les signes de tensions se seraient multipliés. Lors de son dernier grand discours consacré à la défense du territoire, Ahmadinejad n’a pas eu le moindre mot de reconnaissance envers cette armée idéologique, chargée de protéger un régime aujourd’hui fortement contesté de l’intérieur.

    Dans son bras de fer, Ahmadinejad disposerait, pour l’instant, de la bienveillance du guide, Ali Khamenei, le numéro un à Téhéran. «Lors d’une récente cérémonie chez le guide, relève l’analyste, nous avons été surpris de voir que le chef des pasdarans n’était qu’au 4e rang dans l’assistance, alors qu’habituellement il se tient au côté de Khamenei. »

    Image détériorée

    Même si les pasdarans ont peu participé à la répression qui s’est abattue sur les contestataires depuis bientôt un an, leur image s’est détériorée dans l’opinion. Signe de ce désamour : ces derniers mois, les jeunes Iraniens seraient beaucoup moins nombreux à s’enrôler dans la force révolutionnaire pour accomplir leur service militaire. Ils lui préfèrent l’armée régulière, restée en marge de la répression, que le régime cherche précisément à rassurer.

    En un an, Ahmadinejad a pourtant multiplié les nominations de pasdarans dans les gouvernorats et dans les ministères, à tel point que les États-Unis ont dénoncé le risque de « dictature militaire». Mais aujourd’hui, «le président redoute que les gardiens se transforment en une armée pakistanaise ou turque qui finisse par lui dicter ses positions », estime l’observateur.

    Alors que la contestation est loin d’être éteinte, les pasdarans peuvent constituer une alternative, à laquelle le guide Ali Khamenei pourrait recourir pour dénouer l’imbroglio. «Il n’est pas impossible que certaines franges des pasdarans exigent du guide qu’il destitue le président, si jamais le chaos s’installait et que la République islamique était mise en danger par l’incapacité du gouvernement Ahmadinejad », prévient l’universitaire Bernard Hourcade, spécialiste de l’Iran.

    Ahmadinejad ne peut compter en effet que sur une partie seulement des gardiens de la révolution : les membres des services de renseignements, les miliciens bassidjis et les radicaux du mouvement Ansar Hezbollah, ceux-là mêmes qui sont chargés d’écraser dans le sang l’opposition depuis un an. Mais ces derniers, très influents sur le dossier nucléaire et qui devraient être la cible de prochaines sanctions onusiennes, ne vont pas se laisser marginaliser facilement. À la faveur des privatisations, leur poids économique ne cesse de croître. «N’oubliez pas également que leurs divergences portent essentiellement sur la manière de gouverner d’Ahmadinejad, tempère l’homme d’affaires, beaucoup de pasdarans lui reprochent surtout d’être complètement imprévisible. »

    Le Figaro

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleKetermaya ou le tombeau de l’Etat de droit
    Next Article Les deux corps de Rima !

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • Brig. « Yossi »  Kuperwasser: We are promoting a new order! Saudis, Lebanon and Syria can join! 15 juin 2025 Shaffaf Exclusive
    • Don Corleone’s Succession: A Godfather Remake. 15 juin 2025 Zouzou Cash
    • Hezbollah Faces Constraints Preventing It, For Now, From Joining the War  14 juin 2025 Orna Mizrahi
    • Lebanon: Closed for Peace, Open for Dysfunction 10 juin 2025 Zouzou Cash
    • New Syria in the Making: Challenges and Opportunities for Israel 9 juin 2025 Nir Boms and Stéphane Cohen
    Flux Articles récents en arabe
    • بينهم شيرين عبادي ونرجس محمدي، مثقفون إيرانيون: “نطالب بالوقف الفوري لتخصيب اليورانيوم من قبل الجمهورية الإسلامية ووقف الحرب” 16 juin 2025 خاص بالشفاف
    • قبل إيران.. “بيبي” ربح المواجهة مع ترامب! 16 juin 2025 خيرالله خيرالله
    • تجسس ورقص فوق سطوح بيروت 15 juin 2025 عمر حرقوص
    •  عالِم اجتماع إيراني مخاطبا خامنئي والمسؤولين: أنهوا الحرب فوراً واتركوا السلطة! 15 juin 2025 خاص بالشفاف
    • الجنرال “يوسي” كوبيرفاسير: نعمل لنظامٍ جديد! السعودية ولبنان وسوريا يمكن أن تنضم! 15 juin 2025 خاص بالشفاف
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.