L’équipe du Koweït dans le collimateur de la Fifa depuis les intrusions répétées des hommes politiques dans le monde du sport, surtout sur le plan footballistique et olympique
La Fédération internationale de football association (Fifa) a décidé hier de déclarer le Myanmar victorieux sur tapis vert face au Koweït, entérinant ainsi officiellement le résultat de la rencontre entre les deux pays qui était prévue le 17 novembre 2015, dans le cadre du groupe G des matches éliminatoires simultanés de la Coupe du monde 2018 et la Coupe d’Asie 2019.
Le Koweït, qui était suspendu depuis octobre 2015 par la Fifa de toutes les compétitions officielles de football pour ingérence des autorités politiques dans les affaires internes de la fédération locale, n’avait donc pas disputé la rencontre et a finalement été déclaré perdant administrativement. Cette situation profite à l’équipe libanaise qui se retrouve deuxième au classement général provisoire du groupe G, ex aequo avec le Koweït avec le même nombre de points (10), loin cependant derrière la Corée du Sud, qui caracole en tête avec huit points d’avance sur ses deux poursuivants.
Ces deux derniers ont encore deux matches à disputer, un déplacement périlleux pour chacun en Corée du Sud (le 24 mars pour le Liban et le 29 du même mois pour le Koweït), alors que le Liban accueillera également Myanmar et le Koweït le Laos.
Si le Koweït ne règle pas entre-temps ses problèmes internes, la Fifa serait amenée à lui faire perdre administrativement ces deux matches, ce qui garantirait ainsi la deuxième place du groupe pour le Liban. Sinon l’équipe du Cèdre devra au moins arracher un match nul en Corée, ce qui est loin d’être acquis, et remporter son duel contre Myanmar pour espérer voler cette place de dauphin aux Koweïtiens.