Par JEAN-PIERRE PERRIN
Le 25 mai 2000, sous la pression du Hezbollah, l’armée israélienne évacuait le Sud-Liban après une interminable occupation. D’où une légitime commémoration à Beyrouth et dans la diaspora libanaise. A Paris, elle se déroule dans l’auditorium Rafic Hariri de l’Institut du monde arabe dimanche. Surprise, elle est organisée par les représentants libanais les plus aux ordres du régime syrien, à l’heure où celui-ci massacre sa population.
Parmi eux, Michel Samaha, un proche d’Al-Assad, et le Parti national syrien, un groupe néonazi. «Quelle honte !» confiait samedi un militant de la mouvance démocratique libanaise.