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    Disparition de Wladimir Glasman, compagnon de route de la révolution syrienne

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    By Le Monde on 25 août 2015 Magazine

     Par Christophe Ayad

    Ancien diplomate, grand connaisseur de la Syrie et blogueur engagé, Wladimir Glasman est décédé le 21 août à Paris des suites d’une longue maladie. Il était l’auteur du blog « Un œil sur la Syrie », hébergé par le site du Monde, dans lequel il détaillait – sous le pseudonyme d’Ignace Leverrier – les arcanes du régime syrien qu’il connaissait mieux que quiconque.

    Sans titre

    Wladimir Glasman, qui a toujours été très pudique sur sa vie personnelle, est né à Rabat, au Maroc, en 1942, où il a passé son enfance. Professeur d’arabe, il a étudié au Liban (1974-1976), puis en Syrie afin de passer l’agrégation au début des années 1980. Il est retourné en Syrie comme bibliothécaire et chercheur à l’Institut français d’études arabes de Damas de 1984 à 1988. Passionné d’histoire, il a légué ses archives inestimables à l’Institut français du Proche-Orient de Beyrouth.

    Après avoir intégré le ministère des affaires étrangères, Wladimir Glasman part en poste en Algérie (1989-1991), puis en Jordanie (1992-1994) et en Arabie saoudite (1994-1996). Le troisième séjour de Wladimir Glasman en Syrie, le plus long, s’étend de 2001 à 2008. Sa connaissance incomparable de l’arabe syrien et sa foi chrétienne ouverte et profonde lui furent de précieux sésames pour embrasser tout le spectre de la société syrienne, de ses dirigeants aux plus humbles paysans, des quartiers chics de Damas aux villages les plus reculés.

    « Connaissance intime de la Syrie »

    « Il avait une connaissance intime de la Syrie et des Syriens, témoigne Salam Kawakibi, intellectuel et politologue à l’Arab Reform Initiative, un think tank basé à Paris. Il a tissé un lien personnel avec un nombre incalculable de personnes de toutes conditions et de toutes opinions, notamment toutes les figures de l’opposition actuellement en exil ou encore en Syrie. »

    Si les séjours de Wladimir Glasman en Syrie dans les années 1970 et 1980, durant lesquels il a côtoyé le chercheur Gilles Kepel, lui ont été utiles pour la compréhension de « l’Etat de barbarie » mis en place par Hafez Al-Assad et si justement décrit par Michel Seurat – qu’il a aussi connu –, c’est dans le cadre de ses fonctions diplomatiques, qu’il a pu suivre de près les espoirs, puis la déception, suscités par le jeune Bachar Al-Assad entre 2001 et 2008.

    Il a été aux premières loges pour assister à l’éphémère « printemps de Damas », en 2000-2001, lorsque le régime a laissé prospérer les salons de discussions, sortes de forums politiques informels, avant de brutalement mettre fin à cette timide expérience d’ouverture. Il a aussi vu le jeune leader, tiraillé entre la peur de sa propre société et la volonté de passer pour moderne, favoriser l’émergence d’une caste formée de proches et de cousins : jeunes, cyniques, brutaux, sans complexe, avides d’argent et sûrs de leur bon droit. La génération des héritiers.

    « Il a immédiatement compris que c’était une révolution. Il a aussi compris que le régime ne se réformerait pas et ne partirait pas »

    Pendant ce temps, la paysannerie s’enfonçait dans la misère, les banlieues des grandes villes grossissaient à vue d’œil et une autre jeunesse, défavorisée celle-là, grandissait dans la pauvreté, l’envie et la frustration. Il assistait aussi aux revirements d’une diplomatie fluctuante : aux espoirs initiaux de Jacques Chirac ont succédé la déception puis la colère après l’assassinat de l’ex-premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005. Le régime Assad a survécu à son isolement et au départ contraint de ses soldats du Liban. Puis est venu Nicolas Sarkozy, qui invita Bachar Al-Assad sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2008. Nouveaux espoirs, nouvelle déception.

    Lorsque éclate la révolution syrienne en mars 2011, Wladimir Glasman est à la retraite. « Il a immédiatement compris que c’était une révolution, se souvient Salam Kawakibi. Il a aussi compris que le régime ne se réformerait pas et ne partirait pas. » Le Monde lui propose, dès 2011, de tenir la chronique du soulèvement, pour lequel il ne cache pas sa sympathie. Semaine après semaine, il publie des informations inédites, des témoignages, des prises de position et de longues analyses qui font référence.

    Pour les journalistes, ce blog, ainsi que l’érudition et la mémoire phénoménales de Wladimir Glasman, furent un précieux viatique pour comprendre les évolutions en cours. Pour les Syriens, il s’est toujours montré disponible, prêt à participer à une conférence ou une manifestation en faveur de la révolution.

    Le lendemain de sa mort, son épouse, son fils et sa fille ont participé à Paris au rassemblement commémorant le tragique bombardement chimique de la Ghouta (1 500 morts) en 2013 par le régime dans la banlieue de Damas.

    LE MONDE

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