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    Les zones d’ombres de la visite de 4 parlementaires français en Syrie pour rencontrer Bachar al Assad

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    By Jean-Philippe Lebel on 12 mars 2015 Magazine

    Les mercenaires commando UMP, PS et UDI dont l’objectif est de lutter contre notre « politique confuse et brouillée en Syrie » ont voulu ouvrir une voie diplomatique en rupture complète avec la ligne politique officielle de la majorité et du gouvernement.

    Le député UMP Myard, en expliquant les raisons de son déplacement, a fait preuve d’amateurisme et de parti pris en faveur d’un régime « qui a gazé son peuple ».

    Pour se rendre compte de la naïveté et de la connaissance approximative de la Syrie, face à un régime habile et manipulateur, voici la démonstration d’un des faits relatés par notre élu de la nation, membre du groupe parlementaire France-Syrie.

    En effet, Monsieur Myard apprend, de retour à Beyrouth, qu’Ulai Hussein avait été libéré sous caution après qu’il ait livré au Vice-Ministre des affaires étrangères une dépêche AFP qui mentionne des défenseurs de la liberté d’expression emprisonnés par le régime. En écorchant au passage le prénom du Président du Courant de la Construction de l’Etat Syrien, qui n’est pas Ulai Hussein, mais Louai, le nom ne pouvait figurer sur la liste des membres détenus du Centre Syrien pour les Médias et la Liberté d’expression qu’il prétend avoir remise.

    Cette stratégie en trompe l’œil, marque de fabrique du régime, masque une réalité tout autre dans les coulisses de la forteresse Assad.

    Pendant que le « commando » de parlementaires faisaient le chemin de Damas et conversaient en toute intimité avec le « boucher » de Syrie, ce dernier mettait en musique sa partition préférée, la répression, sur l’un des plus illustres chefs de la sécurité politique du régime.

    En réalité, Bachar al Assad, dans son intérêt personnel a délibérément ouvert et vendu son pays à ses alliés et protecteurs iraniens sans l’aide desquels il aurait sans doute été contraint d’abandonner depuis longtemps le pouvoir.

    Ce nouveau paradigme du régime syrien l’a poussé à écarter son chef de la sécurité politique, Rostum Ghazalé.

    Rustum Ghazalé, ancien chef des renseignements militaires syriens au Liban qui se comportait comme un véritable pro-consul est par ailleurs accusé d’avoir menacé Rafic Hariri peu avant son assassinat le 14 février 2005, a été nommé par Bachar al Assad à la tête la sécurité politique en Syrie en juillet 2012, un an après le déclenchement de la révolution syrienne.

    Depuis deux mois et suite à l’ingérence iranienne « inacceptable » pour certains en Syrie, des divergences sont apparues entre d’une part, le clan Ghazalé, un sunnite de la région de Déraa à la frontière de la Jordanie mais surtout un baasiste nationaliste partisan de l’unité de la Syrie et contre la mainmise de l’Iran et du Hezbollah sur le pays, et d’autre part, celui de Bachar al Assad qui souhaite conserver le pouvoir à tout prix, y compris sur les ruines d’une Syrie dévastée et partitionnée sur une base communautaire.

    Le 16 décembre 2014, dans une vidéo You tube, la villa de Rostom Ghazalé dans son village proche de Déraa est détruite par des charges explosives lors de la bataille opposant des éléments du Front al Nosra avec le Hezbollah et les gardiens de la révolution iranienne. Des sources diverses convergent sur l’apparition d’une profonde discorde au sein du régime de Bachar al Assad. Un certain nombre de documents consultables sur you tube viennent à l’appui de ces informations.

    La semaine dernière, le 22 février, le tweet de l’ambassadeur britannique Tom Fletcher au Liban : « If true, could get intresting… Assad socks pol. sec. chief RG » marque un nouvel épisode de cette discorde :

    https://twitter.com/HMATomFletcher/…

    Des sources de services de renseignements syriens confirment les faits que Khaled Shehadé, chef des renseignements militaires syriens, invite Rostom Ghazalé pour une réunion sécuritaire. A son arrivée, ses gardes du corps ont été désarmés et lui a été ligoté, torturé et jeté entre la vie et la mort devant l’hôpital Al Shami de Damas.

    Trois médecins de l’Hôtel Dieu de France à Beyrouth, proches de l’allié chrétien du Hezbollah, le Général Michel Aoun, dont un cardiologue, un neurologue et un urgentiste ont été dépêchés à son chevet.

    Une équipe plus étoffée et plus spécialisée dont son médecin traitant, un neurologue et un psychiatre se déplace à Damas ce lundi 2 mars. Rostom Ghazalé, qui régnait en dictateur sanguinaire au Liban durant les années d’occupation syrienne a demandé l’aide d’un psychiatre pour prendre en charge « les graves séquelles traumatiques subit ».

    Il est intéressant de constater, qu’au moment où la délégation de parlementaires français était à Damas, donnant de l’écho aux appels de certaines personnalités qui militent pour un rapprochement avec Assad qu’elles considèrent faisant partie de la solution politique, ce dernier en profite pour « tabasser » les voix divergentes à l’intérieur même de son clan.

    Certes, la menace de plus en plus grandissante du groupe Etat islamique complique la donne.

    Cependant, quoiqu’en dise Bachar al Assad à ses interlocuteurs, l’opposition syrienne est toujours bien vivace et une solution politique en Syrie peut explorer des voies plus éthiques et constructives que celles passant par Bachar al Assad qui tient à lui seul une responsabilité première dans la radicalisation du conflit et qui n’a pas hésité à gazer sa population et à transformer son pays en un véritable champ de ruine.

    C’est une triste réalité que nos parlementaires ont dû effacer de leur mémoire en se rendant à Damas pour rencontrer Bachar al Assad.

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