Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Denis Charbit

      Il faut être pour Nétanyahou lorsqu’il affaiblit la menace iranienne ; et ardemment contre lui lorsqu’il détruit Gaza

      Recent
      1 juillet 2025

      Il faut être pour Nétanyahou lorsqu’il affaiblit la menace iranienne ; et ardemment contre lui lorsqu’il détruit Gaza

      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»Les chiites d’Arabie saoudite pris entre deux feux

    Les chiites d’Arabie saoudite pris entre deux feux

    0
    By Le Monde on 5 janvier 2016 Actualités

    Manifestation de femmes chiites à Qatif, dans l’est de l’Arabie saoudite, le 2 janvier. STR / AFP

    Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)

    Des centaines d’habitants de Qatif, le principal fief des chiites saoudiens, sur la côte orientale du royaume, ont exprimé leur colère, samedi 2 et dimanche 3 janvier, après l’exécution du cheikh Nimr Al-Nimr, figure de proue de la contestation dans la communauté chiite. Aux cris de « à bas la famille Saoud », une référence à dynastie royale, les manifestants ont défilé à trois reprises, samedi après-midi, le même jour en soirée, puis le lendemain, en fin de journée, sous l’étroite surveillance des forces de l’ordre, déployées en masse.

    Le premier cortège s’est ébranlé de la mosquée de l’imam Hussein, à Awamiya, une banlieue déshéritée de Qatif, théâtre d’affrontements récurrents avec la police. C’est de ce lieu de prière que le cheikh Al-Nimr délivrait les sermons, qui lui ont valu d’être arrêté en 2012 et condamné à mort deux ans plus tard, pour « sédition » et « désobéissance au souverain ». « Les gens sont outragés, confie Ali, le pseudonyme d’un jeune militant de la cause chiite, joint par Skype. Le gouvernement ne connaît aucune limite. Tout le monde peut être une cible. »

    Les événements du week-end ont fait un mort et un blessé, dans des circonstances qui demeurent encore floues. D’après Ali, la police a ouvert le feu sur des protestataires qui tentaient debloquer une route, tuant l’un d’eux. Un enfant situé à proximité a, selon lui, été blessé par une balle perdue. Les autorités affirment que ces deux personnes ont été touchées dans un échange de coups de feu, alors que les forces de l’ordre venaient arrêter un militant, à Awamiya. La cible de l’opération aurait été tuée et l’enfant blessé par erreur, à son domicile.

    Répression policière

    Plusieurs dizaines de résidents de Qatif et de ses environs ont été tués depuis le soulèvement chiite 2011 qui s’est essoufflé au bout d’un an et demi, en raison de la répression policière et de la politique d’apaisement des notables locaux. Représentant un peu moins de 10 % de la population du royaume, la minorité chiite, massée dans la province orientale, s’estime marginalisée par le gouvernement. Beaucoup d’habitants de Qatif n’ont pas répondu aux demandes de réactions du Monde, par crainte des autorités. Par le passé, le pouvoir a arrêté au moins un militant chiite servant de guide à des journalistes.

    Les trois personnes auxquelles il a été possible de parler ne s’attendent cependant pas à ce que l’émotion suscitée par l’exécution d’Al-Nimr débouche sur un mouvement de protestation durable et massif. « Nous sommes tous attristés par ce qui s’est passé, mais nous sommes des citoyens saoudiens, nous devons coopérer avec le gouvernement », confie Nabih Al-Ibrahim, lemanager de la chambre de commerce de Qatif, caractéristique de l’élite locale, qui désapprouvait les philipiques du cheikh Al-Nimr. « Il y aura des échauffourées à Awamiya, mais pas beaucoup plus, dit Taoufik Al-Saif, un commentateur politique de gauche. Les gens ne veulent pas se retrouver au milieu d’une crise internationale entre l’Iran et l’Arabie Saoudite. »

    Lire les dernières informations : Le Koweït, 5e pays à rompre ou à réduire ses relations avec l’Iran cette semaine

    Cinquième colonne

    Contrairement aux accusations de Riyad, qui la dépeint souvent comme une cinquième colonne iranienne, la communauté chiite saoudienne est très peu liée à Téhéran. A l’inverse de leurs homologues au Koweït ou à Bahreïn, qui comptent dans leurs rangs beaucoup de persans, les chiites saoudiens sont tous arabes. Bien que formé en Iran dans les années 1980, Al-Nimr n’était pas un disciple de Khomeyni. Et même s’il n’écartait pas la possibilité de solliciter l’aide de l’Iran, il ne recevait aucune consigne de Téhéran et refusait de se comporter comme l’un de ses pions, comme en témoigne ses critiques féroces du régime Assad, protégé de Téhéran.

    Hormis quelques groupuscules ouvertement pro-iraniens, comme Khat Al-Imam (La Ligne de l’imam), qui était d’ailleurs en mauvais terme avec Al-Nimr, les militants chiites saoudiens se méfient des récentes diatribes de Téhéran, qu’ils perçoivent comme une tentative de récupération de la colère générée par l’exécution du clerc. « Tout cela est fait pour irriter les dirigeants saoudiens, c’est de la politique, estime Ali. Dans la réalité, l’Iran ne cherche pas à nous soutenir. Et d’ailleurs nous ne voulons pas de son soutien. Nous ne lui faisons pas confiance. Ce que nous voulons, c’est le soutien de notre propre gouvernement. »

    La prudence des activistes locaux s’expliquent aussi par le fait que plusieurs de leurs camarades se trouvent toujours dans le couloir de la mort, dans l’attente d’une possible exécution. C’est notamment le cas d’Ali Al-Nimr, 20 ans, le neveu du cheikh d’Awamiya. La famille de ce dernier multiplie les appels au calme, en espérant recevoir sa dépouille, que les autorités, contrairement aux usages, ont enterrée dans un lieu tenu secret. « Nous sommes coincés entre Riyad et Téhéran, soupire Ali. C’est notre triste réalité. »

    LE MONDE  

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticlePrésidentielle : l’attaque de Nasrallah contre Riyad étouffe les espoirs d’un déblocage
    Next Article Athlétisme: Suspension à vie évoquée pour trois ex-responsables
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • The Poisoned Chalice: President Trump’s Opportunity with Iran 27 juin 2025 General Kenneth F. McKenzie, Jr.
    • Post-Attack Assessment of the First 12 Days of Israeli and U.S. Strikes on Iranian Nuclear Facilities 26 juin 2025 ISIS
    • US ambiguity shouldn’t stop work on a two-state solution 25 juin 2025 David Schenker
    • The Political Economy of Reform in Lebanon and its Challenges 23 juin 2025 Khalil Youssef Beidas
    • Sky Theft: How MEA’s Monopoly Is Pricing Lebanon Out of the Skies 19 juin 2025 Zouzou Cash
    Flux Articles récents en arabe
    • ملف كازينو لبنان: توقيف رئيس مجلس الإدارة رولان الخوري؟ 2 juillet 2025 المدن
    • عن حبيب صادق.. و”حرب الإسناد” 2 juillet 2025 سيمون كرم
    • التعميم الأساسي رقم 169 للمصارف ماذا يعني؟: خدمة للمودعين أم للمصارف؟ 2 juillet 2025 بيار عقل
    • الذات في فلسفة الانعتاق 2 juillet 2025 محمود كرم
    • عزمي بشارة والملحق العسكري السوري في برلين 2 juillet 2025 سلمان مصالحة
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz