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    Le pari risqué de l’Arabie saoudite après l’exécution d’un chef chiite

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    By Georges Malbrunot on 4 janvier 2016 Actualités

    DÉCRYPTAGE – L’imam chiite Nimr al Nimr, considéré comme une figure de la contestation saoudienne, et 46 autres condamnés à mort ont été exécutés samedi en Arabie saoudite, ce qui a soulevé une vague d’indignation dans la communauté chiite.

    En exécutant aussi bien des radicaux sunnites liés à al-Qaïda que quatre dignitaires chiites accusés de jeter de l’huile sur le feu en Arabie, les responsables saoudiens ont voulu adresser un message d’extrême fermeté à tous leurs ennemis, sans distinction confessionnelle. Mais en choisissant de liquider le cheikh Nimr al-Nimr, figure de la contestation chiite dans le royaume, l’Arabie a pris le risque d’aggraver dangereusement la guerre que se livrent chiites et sunnites à travers le monde arabe. Une guerre à laquelle Riyad pour les sunnites et Téhéran pour les chiites sont les principaux protagonistes, que ce soit en Syrie ou au Yémen, voire au Liban et en Irak.

    Les condamnations en provenance d’Iran – qui jure que Riyad «paiera un prix élevé» – du Bahreïn – où la majorité chiite est marginalisée par les sunnites au pouvoir alliés des Saoudiens – du Yémen – où Saoudiens et Iraniens se combattent par alliés interposés – mais aussi du Liban et d’Irak témoignent de ce fossé qui va encore se creuser, à un moment où le Moyen-Orient est déjà à feux et à sang.

    Le signal lancé par Riyad a plusieurs destinataires.

    En faisant exécuter le dignitaire chiite, l’Arabie donne des gages aux franges extrêmes de sa majorité sunnite attirée par Daech. Certains d’entre eux voient en effet l’Etat islamique comme «le meilleur défenseur» des sunnites face aux «hérétiques chiites» et à leur soutien iranien. Mais céder aux extrêmes est dangereux, y compris sur le sol saoudien.

    Si Riyad a durci sa position au printemps 2014 vis-à-vis des djihadistes locaux qui avaient été auparavant encouragé à aller mener la «guerre sainte» contre «le dictateur» Assad, le royaume reste encore le principal pourvoyeur de combattants étrangers en Syrie et en Irak, et pas seulement auprès de Daech, mais aussi auprès du Front al-Nosra, la branche locale d’al-Qaïda, et de certains groupes considérés comme «modérés» par la France ou la Grande-Bretagne comme les salafistes d’Ahrar el-Sham.

    C’est aussi une réponse au calife Abou Baqr al-Bagdadi qui dans un récent message a appelé ses sympathisants à «renverser» la maison des Saoud, la famille régnante d’Arabie, au sein de laquelle des tensions sont apparues depuis que le roi Salman a succédé en janvier à son demi-frère Abdallah.

    L’Arabie se montrera donc intraitable face aux djihadistes qui sur son sol ont commis plusieurs attentats revendiqués par la nouvelle branche locale de Daech. Mais comme ils sont nombreux à sympathiser avec l’idéologie djihadiste, la lutte promet d’être difficile à mener. L’exemple des années 2003-2005 au cours desquelles al-Qaïda avait fait trembler les bases de la monarchie est là pour le rappeler.

    Revanche

    Il y a aussi comme un parfum de revanche dans l’exécution du cheikh Nimr. Revanche après la liquidation du chef rebelle syrien Zahran Alloush près de Damas il y a dix jours. A la tête de «l’armée de l’islam», financée et appuyée par Riyad, Alloush était l’homme-clé des Saoudiens dans la guerre civile syrienne. Sa faction se retrouve aujourd’hui affaiblie par sa disparition, que les alliés russes voire iraniens de Damas n’ont pu ignorer. Œil pour œil dent pour dent: l’Arabie opte à son tour pour la loi du talion.

    A court terme, l’exécution de Cheikh Nimr – dont le neveu se trouve lui aussi sous les verrous – risque d’enflammer la situation dans les provinces orientales d’Arabie où vit la minorité chiite, qui souffre de discriminations multiples. Elle pourrait entraîner également une relance de l’insurrection chez leurs voisins chiites de Bahreïn, et durcir encore la guerre meurtrière au Yémen.

    Il ne faut pas prendre à la légère les menaces iraniennes contre l’Arabie. Jamais depuis de nombreuses années, les relations n’ont été aussi tendues entre les deux pays à la tête des pôles chiite et sunnite de l’islam. Ces derniers mois, plusieurs incidents ont témoigné de cette dégradation. Un ambassadeur iranien a mystérieusement disparu durant le hadj avant que Riyad reconnaisse qu’il avait été tué dans une bousculade qui fit plus de 2000 morts. Un prince saoudien a été arrêté à l’aéroport de Beyrouth par les alliés chiites de Téhéran. Sans compter d’autres épisodes méconnus d’une guerre de l’ombre que se livrent depuis des années Saoudiens et Iraniens sur différents théâtres.

    Enfin ce net durcissement place les alliés occidentaux de Riyad – au premier rang desquels la France et les Etats-Unis – dans une position embarrassante, au moment où un débat est lancé – en France notamment – sur notre alliance avec la monarchie saoudienne, peu regardante vis-à-vis des droits de l’Homme.

    LE FIGARO

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