Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Jean-Marie Guénois

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      Recent
      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

      19 octobre 2025

      L’écrasante responsabilité du Hamas dans la catastrophe palestinienne

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»Grèce: Failles dans la gestion de la crise des réfugiés et tentation russe

    Grèce: Failles dans la gestion de la crise des réfugiés et tentation russe

    0
    By Khattar Abou Diab on 4 juillet 2016 Actualités

    Alors que l’Union européenne affronte une grande secousse géopolitique et existentielle suite au référendum britannique, son flanc Sud est toujours affecté par la crise des réfugiés.

    L’Union européenne connaît sa plus grave crise de réfugiés depuis la Deuxième guerre mondiale. Selon les données disponibles, plus de 885 000 personnes ont franchi illégalement les portes de l’Europe en 2015 et près de 206 000 supplémentaires depuis le début de l’année. Un afflux qui n’est pas près de tarir alors que la guerre en Syrie continue de faire rage. Face à ce phénomène, les valeurs prônées par les institutions européennes et leurs dirigeants sont mises à rude épreuve.

    L’accueil et l’installation des réfugiés dans les pays européens provoquent un repli identitaire et nationaliste de l’Autriche au Royaume-Uni. Aux portes sud de l’Europe, la Turquie et la Grèce sont en première ligne dans la gestion de cette crise. Le président Erdogan s’en sert de levier pour asseoir son influence et pratique un chantage envers Berlin et Bruxelles. En échange d’un verrouillage de sa frontière maritime, il cherche à obtenir des privilèges (libération du régime des visas pour ses citoyens voulant entrer dans l’espace Schengen) afin de conforter sa popularité et son image.

    Failles sérieuses

        La Grèce se remet difficilement de sa crise financière et subit de plein fouet les effets de l’afflux des réfugiés. Elle est devenue un foyer du transit. Des failles sérieuses sont observées dans les procédures liées au système d’asile. La pression migratoire s’est accrue depuis que, mi-février, les pays de l’Est ont commencé à fermer la « route des Balkans  » vers l’Allemagne. Le Premier ministre, Alexis Tsípras, affronte une crise humanitaire (accueil de dizaines de milliers de personnes). Les analystes redoutent une déstabilisation sociale, économique, voire politique, de la Grèce.

    En Grèce, la gestion de l’hébergement des réfugiés est assez calamiteuse, notamment dans la région de Skaramangas où près de 3 000 réfugiés sont entassés dans des camps

    Jusqu’à présent, Ankara et Athènes éprouvent des difficultés à gérer ce dossier. Il est très difficile de savoir combien de réfugiés sont sur le territoire turc, officiellement 2,7 millions, plutôt entre 4 et 5 millions pour les ONG. En Grèce, la gestion de l’hébergement des réfugiés est assez calamiteuse, notamment dans la région de Skaramangas où près de 3 000 réfugiés sont entassés dans des camps. Le ministère de la Défense a promis que cette situation était temporaire. Des milliers de personnes se trouvent à proximité des camps militaires, des chantiers navals et d’autres lieux d’intérêt surveillés par les forces de sécurité..

    Menaces

    Bien que l’Europe assume toujours le sauvetage de la Grèce, le populiste ministre grec de la Défense, Panos Kammenos provoque bel et bien l’Europe lorsqu’il martèle que  « la Grèce va inonder le continent de jihadis et d’immigrés ». A un tournant où le gouvernement grec avait du mal à convaincre la zone euro et le Fonds Monétaire International de continuer le sauvetage financier, Panos Kammenos n’hésite pas et fait recours  au chantage. Il miroite la possibilité de déclencher une « vague de millions de migrants économiques et de djihadistes vers  l’Europe » si « la zone euro laissait la Grèce faire faillite ». Kamenos disait clairement qu’il «   donnerait des documents de voyage de l’UE aux immigrés illégaux qui traversent ses frontières ».  On prend cette menace au sérieux car actuellement de milliers d’immigrés clandestins et de réfugiés sont détenus dans des centres grecs.

    Les derniers attentats commis au nom de l’État islamique en Europe ont montré que certains djihadistes avaient transité par la Syrie, la Turquie et la Grèce. La crise migratoire est donc aussi devenue une préoccupation sécuritaire pour les pays du Vieux continent. Au passage, signalons que les manquements à la sécurité en Grèce  ont été désastreux pour l’Europe. À la suite des attentats à Paris de novembre 2015,   il est établi que deux terroristes affiliés à DAECH ont été autorisés à voyager à partir de la Grèce.

       Le risque de la dérive à Athènes se manifeste  par le non – respect de la solidarité européenne et atlantique, en effectuant un rapprochement énigmatique avec la Russie de Vladimir Poutine. Sur un plan plus vital pour la sécurité grecque et européenne, la promotion de liens avec la Russie n’observe pas les engagements européens et atlantiques d’Athènes.  Récemment, Panos Kammenos a signé un accord avec la Russie pour la production des fusils kalachnikovs. Bien que les sanctions européennes à l’encontre de Moscou contiennent le danger, les milieux européens s’inquiètent de «  jeux dangereux » comme la tentative de «  vendre les chantiers navals helléniques à la Russie ». A Bruxelles, on soupçonne un courant au sein du gouvernement grec de vouloir user du lien avec la Russie comme un  outil politique contre les alliés européens et Washington, qui ont des enjeux stratégiques considérables ainsi que des intérêts commerciaux dans ces chantiers navals. Rappelons que ce même Kammenos a frayé la chronique en Europe lorsqu’il a défendu l’action de la Russie en Ukraine. Kammenos et ses pairs ne caressent – ils pas l’espoir de construire une unité politique orthodoxe loin des intérêts occidentaux ?    

    Afin de lever les ambiguïtés, il est urgent que la Grèce s’explique et souligne sans détours son positionnement géostratégique.

    khattarwahid@yahoo.fr

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLe rapprochement russo-turc bouleverse la donne en Syrie
    Next Article Ekstra Bladet: Un millionnaire russe à la tête de l’ISSF
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Argentina knew Josef Mengele was living in Buenos Aires in 1950s, declassified docs reveal 1 décembre 2025 Jerusalem Post
    • A Year Later, Lebanon Still Won’t Stand Up to Hezbollah 28 novembre 2025 David Schenker
    • BDL Opened the Door to Digitization — The State Must Walk Through It 26 novembre 2025 Samara Azzi
    • Pope Leo XIV’s visit rekindles hope in war- and crisis-battered Lebanon 25 novembre 2025 AP
    • France promotes Alfred Dreyfus, 130 years after wrongfully convicting him of treason 24 novembre 2025 AFP
    Flux Articles récents en arabe
    • بلدية صيدا لا تلتزم القوانين 4 décembre 2025 وفيق هواري
    • دراسة لمصرف لبنان: وزارة الطاقة اشترت “فيول” لنظام الأسد بأموال المودعين! 4 décembre 2025 الشفّاف
    • حبيب صادق وسيمون كرم والممانعة 4 décembre 2025 محمد علي مقلد
    • السفير سيمون كرم رئيساً لوفد لبنان الى “الميكانيزم” 3 décembre 2025 الشفّاف
    • ملاحظات أولية على هامش زيارة البابا للبنان 2 décembre 2025 جريس أبو سمرا البتدّيني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz