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    FESTIVAL OFF D’AVIGNON – « Beyrouth adrénaline »

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    By Sarah Akel on 26 juillet 2007 Non classé

    à la Manufacture Regards croisés pour comprendre la guerre – Aline GEMAYEL

    Autre pièce libanaise dans le foisonnement du Festival Off d’Avignon 2007 : « Beyrouth adrénaline », de Hala Ghosn, coproduction 2006 de la Compagnie du désordre et de l’association La Poursuite. Sur scène, cinq acteurs figurent huit personnages à un moment donné de leur vie, avec la guerre du Liban comme décor, comme fond sonore, comme matrice. Le propos : faire que les jeunes d’une même génération, les trentenaires, qu’ils aient vécu la guerre à Beyrouth ou en exil, puissent enfin s’entendre les uns les autres.

    La scène est divisée en trois parties : face à face deux blocs surélevés font office de balcons ; au centre, au niveau du sol, un couloir. Sur les balcons se déroulent les scènes « au Liban » ; dans l’espace central, les scènes « en France ».

    Beyrouth années 80. C’est la guerre vue des deux côtés d’un même miroir. Il y a ceux qui la vivent sur place, oscillant entre envie de départ et engagement meurtrier ; et ceux qui la vivent à partir de l’exil, balançant en vain entre compréhension et culpabilité. Qu’ils l’aient vécue en direct ou à travers l’écran cathodique, elle a déterminé leurs vies. Des vies sous tension, confinant à la folie.

    En France, il y a Zyad, conférencier spécialiste du Moyen-Orient et des guerres qui s’y déroulent. Il s’est réfugié à Paris dès le début du conflit, emmenant dans ses bagages Mona, sa jeune sœur qui n’avait que 5 ans. Mona vit avec un idéal de Liban dans la tête et un seul rêve : y retourner. En attendant, elle déverse sa colère et sa révolte contre son frère qu’elle traite de « planqué » ; et elle tente de brider sa culpabilité en s’engageant dans les manifestations étudiantes de la moitié des années quatre-vingts à Paris. Toujours sur la scène parisienne, il y a Sophie, fiancée de Zyad, qui tente vainement de comprendre la violence des rapports entre Zyad et Mona. Et qui en essuie les plâtres.

    Au Liban il y a, sur le balcon de gauche, Marwan, le frère cadet. En attendant son visa pour la France, il s’entraîne pour la course de 400 mètres… sur son balcon. Il vit avec sa vieille tante Najat, qu’on entend marmonner, de temps en temps. Elle a une jeune employée de maison sri lankaise, Sandya. En face, sur le balcon de droite, il y a les voisins : Rima qui attend son mari disparu depuis trois ans et qui essaye, au péril de sa vie, de sauver des tableaux d’art. Elle vit avec son jeune frère Toufic, qui vient de quitter le lycée pour s’engager dans une milice.

    Au fil d’incessants allers-retours entre un balcon et l’autre, entre un appartement et un abri, entre la scène libanaise et la scène française… le spectateur est trimballé d’un monde à l’autre. Il se retrouve face à cette même impossibilité de vivre que connaissent les uns et les autres, des deux côtés de la Méditerranée. Mais l’univers de Hala Ghosn et de l’association La Poursuite n’est pas confit en tristesse, loin de là. Le drame cède habilement la place aux situations cocasses. La pièce est tout le temps au bord de l’absurde. À peine la gorge se noue que le rire affleure.

    Les spectateurs apprécient et viennent en nombre assister à cette pièce qui leur donne enfin une clé de compréhension d’un conflit qui a longtemps fait la une de leurs journaux télévisés.

    Coauteur et metteur en scène

    Hala Ghosn avait sept mois quand, en 1976, ses parents décident de quitter provisoirement le Liban en feu. Un provisoire qui a duré 15 ans. Un provisoire pendant lequel elle a vécu en France et n’a connu la guerre que « vue d’ici », dit-elle.

    Après une formation à l’Atelier international de théâtre à Paris puis à l’Académie de théâtre de l’Union (CDN du Limousin), Hala Ghosn travaille comme comédienne sur plusieurs projets de théâtre et de films. Elle fonde avec cinq autres comédiens l’association La Poursuite qui monte différents projets avec des troupes amateurs et intervient dans des lycées.

    Avec Beyrouth adrénaline, elle s’attaque pour la première fois au thème de la guerre du Liban.

    « Les images qui nous parviennent du Liban depuis quelques mois nous rappellent avec effroi ce que nous avons vécu, chacun de notre côté, durant les années de guerre et d’occupation, écrit Hala Ghosn dans le dossier de presse de la pièce. Il me semble plus que jamais important de revenir sur ces événements qui nous ont intimement déchirés. »

    Porter un regard « plus humanisé, moins froidement médical », c’est ce qu’a cherché à faire la jeune metteur en scène.

    « Avec Jalie Barcilon, nous avions la trame de la pièce, explique Hala Ghosn, mais nous avons écrit le texte au fur et à mesure en travaillant beaucoup avec les acteurs sur scène. Nous avions le souci que chaque personnage représente un point de vue différent. »

    Les parents sont absents de Beyrouth adrenaline. « Il n’est pas question de parents, souligne Hala Ghosn, car il n’est pas question de clivage entre générations » mais d’un clivage au sein d’une même génération. « Je voulais faire voir trois points de vue : le regard de là-bas, celui des enfants nés avec le conflit ; le regard d’ici, celui des enfants ayant subi les événements par médias interposés ; et le regard de l’entre-deux, des enfants franco-libanais. » Pour la metteur en scène, il était temps que ces regards se croisent, que « cette génération, que les trentenaires de ma génération finissent par s’entendre ».

    C’est le sens que veut donner Hala Ghosn à son engagement dans le théâtre. « Je veux être au plus près de ce qui nous entoure, comprendre ce qui fait une guerre, ce qui fait l’exil… » L’exil vu sous toutes les coutures : celui à l’intérieur de la ville ou du pays ; l’exil de ceux qui partent, mais également l’exil de ceux qui, à l’instar des employées de maison sri lankaises, philippines,… viennent au Liban.

    Mais au cœur de tout ce chaos, Hala Ghosn et ses comédiens expriment une formidable force de vivre. À l’image de cette force qui a permis de surmonter les années noires et qui faisait l’étonnement des

    commentateurs.

    Cette force, c’est l’adrénaline de la guerre. Un paroxysme de vie qu’un quotidien normalisé a bien du mal à procurer… Mais cela est un autre propos.

    Aline GEMAYEL

    Orient LE JOUR

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