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    Ce qu’il en coûtera de reconstruire la Syrie

    0
    By Sarah Akel on 1 juillet 2014 Non classé

    Contribution au débat de

    Motaz al-Khayatt,

    industriel et membre de l’opposition syrienne

    ===

    De récentes données publiées dans un rapport des Nations-Unies ont révélé l’impact dévastateur des dégâts causés à l’économie et aux infrastructures syriennes. Alors que la Révolution est entrée dans sa troisième année en mars dernier, le bilan humain du conflit, déjà insupportable par le nombre effrayant de victimes et de blessés, permet de rappeler que notre survie en tant que Syriens et la survie de l’Etat marqueront la défaite d’un régime, aujourd’hui auxiliaire de l’Iran, qui a systématiquement cherché à éradiquer et à remodeler démographiquement de larges pans de la Syrie.

    Malgré la poursuite des combats, nous devons commencer immédiatement à établir un plan de reconstruction de notre pays.

    LA POLITIQUE DE LA TERRE BRULEE

    Les opérations militaires menées par les forces armées de Bachar al-Assad ont fait perdre à l’économie plus de 140 milliards de dollars, alors que le PIB de la Syrie avant la Révolution n’était que de 67 milliards de dollars. Et ceci n’est qu’une estimation prudente de l’ensemble des dégâts causés aux infrastructures industrielles ou aux institutions. Ce « carnage économique » est en grande partie le résultat de la politique de la terre brûlée mise en œuvre par le régime. Dans les territoires qui sont parvenus à échapper au contrôle du pouvoir, ses avions, son artillerie, ses chars et ses roquettes ont visé de manière délibérée et systématique les infrastructures nécessaires au maintien de la gouvernance, de la production économique et de l’accessibilité aux services publics.

    Aggravant le cycle vicieux des destructions dues à la guerre et à la stagnation économique, les entreprises syriennes ont délocalisé en masse et les capitaux ont été investis dans des pays de la région jugés plus stables et plus favorables aux affaires.

    Il y a quelques jours, le gouvernement iranien a annoncé qu’il était prêt à « aider » à reconstruire la Syrie. Le régime a placardé des messages sur les ruines de Homs proclamant « Ensemble, nous reconstruirons ». Le mouvement révolutionnaire doit démontrer au peuple syrien et au monde entier qu’il est possible de reconstruire la Syrie sans les institutions baasistes et en se passant de la « bienveillance » des ayatollahs. La mise en place d’un gouvernement provisoire, avec des ministres chargés de remettre en route les services dans les zones les plus touchées de Syrie, celles qui échappent au contrôle du régime, est un pas dans la bonne direction. Un plan serait déjà prêt, destiné à élargir la présence de ces ministres à l’intérieur du territoire syrien.

    En tant que dirigeant d’une entreprise de plusieurs milliards de dollars, chargée de projets industriels et de construction dans toute la région, et en tant que Syrien attaché à mon pays, je suis conscient des obstacles apparemment insurmontables auxquels devra faire face le peuple syrien pour tenter de revenir à un semblant de normalité.

    UN TRUST FOND ?

    Nous devons commencer à travailler avec les partenaires internationaux et les pays donateurs afin d’élargir l’étendue de l’actuel « Fond pour la reconstruction de la Syrie ». Un nouvel effort est requis afin de commencer une transition économique et politique dans les territoires libérés. Cela demande un engagement financier et un effort organisationnel importants.

    Le soutien humanitaire ne doit pas être vu comme exclusif. Il ne doit surtout pas se substituer à la reconstruction et à la remise en route des services. Cette double entreprise ne sera pas aisée compte tenu de l’environnement sécuritaire. Mais mettre en place un modèle de gouvernance et de reconstruction adressera un signal fort au monde, démontrant qu’il existe une alternative viable au régime de Bachar al-‘Assad, capable de fonctionner et de servir le peuple syrien.

    Selon un rapport de l’ONU, la destruction a fait perdre leurs sources de revenu à 2,67 millions de personnes. Pour un pays de la taille de la Syrie, cette perte de capital affecte près de 11 millions de citoyens, soit la moitié de la population du pays à la veille de la Révolution. Le lancement de la reconstruction et le développement de projets agricoles peuvent ouvrir la voie à la remise au travail des nombreux Syriens dépourvus de toutes autres options.

    Cela nécessite à la fois de l’innovation et de la sécurité. Les récents bombardements du régime sur les nouvelles écoles et le bâtiment du Conseil provincial d’Alep montrent que le forces de Bachar al-Assad ne permettront pas l’établissement de l’environnement sécurisé, sans lequel tous les efforts déployés afin d’améliorer la vie des Syriens dans les zones libérées resteront vains.

    La reconstruction des routes, des réseaux de distribution d’eau, des égouts et des bâtiments résidentiels requiert une dose de sécurité face à l’aviation du régime.

    L’ingéniosité politique peut aussi être un outil pour faire progresser la reconstruction. Des cessez-le-feu locaux peuvent ainsi permettre les remises en état et offrir de l’espoir quant au retour de certains déplacés. L’établissement de parcs industriels sécurisés avec le soutien d’alliés régionaux peut aider à revigorer un secteur industriel moribond. D’après le rapport de l’ONU, « le PIB industriel en 2013 s’élevait seulement à 18,6% de celui de 2010. La production textile s’est contractée de 20%, et on s’attend à ce qu’elle soit confrontée à de nouveaux défis en 2014 en raison de la faible production de coton. En 2013, la production de ciment a baissé de 50%, celle de l’agroalimentaire de 58%… »

    UNE FORCE DE PROTECTION DU PÉTROLE

    La création d’une force de protection du pétrole et l’établissement d’une alliance avec les forces kurdes, destinés à contrer les éléments extrémistes et radicaux qui cherchent à capter les derniers puits de pétrole en service, constitueront un élément déterminant pour un redressement de long terme. Nous devons mettre la priorité sur la sauvegarde des sites pétroliers, afin d’éviter qu’ils soient endommagés par des opérations sauvages d’extraction et de raffinage. Des raffineries mobiles et des cessez-le-feu locaux permettant à des experts industriels d’évaluer le fonctionnements des sites dans les territoires libérés permettront d’assurer le maintien en état d’un élément important de la survie de la Syrie.

    La production de pétrole brut ne doit pas être vendue au régime en échange de gains financiers, comme certains éléments d’al-Qaïda ont cherché à le faire. Mieux vaudrait développer de nouvelles voies d’exportation qui se connecteraient au nouveau pipeline du gouvernement régional du Kurdistan irakien (KRG) pour aboutir au port turc de Ceyhan. Le pétrole syrien peut trouver un marché.

    Le peuple syrien a démontré par le passé qu’il était capable de faire preuve d’une grande persévérance face aux calamités. La Syrie n’est devenue l’un des berceaux de la civilisation que grâce à la ténacité, à l’ingéniosité et à l’inventivité de sa population. Reconstruire la Syrie nécessitera de puiser dans ce réservoir de survie, d’indépendance et d’endurance, afin d’assurer aux futures générations de Syriens un foyer capable de les accueillir et de mettre en échec les projets de Bachar al-Assad. Avec le soutien de ses alliés iraniens, il aspire à modifier radicalement l’essence de ce pays par la mise en oeuvre d’une stratégie nihiliste de la terre brûlée.


    Traduction Frantz Glasman

    syrieblog

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