Ils ont assassiné Wolinski, Cabu, Charb, Tignous, Bernard Maris et les autres, piliers de Charlie Hebdo et parties intégrante de notre paysage démocratique et intellectuel.
Ils sont venus assassiner la liberté dans sa forme la plus dérangeante, la plus excessive et la plus insupportable, pour ceux qui n’acceptent nulle vision du monde que la leur.
Ils sont venus assassiner les libertés les plus fondamentales, la liberté de l’expression et la liberté de pensée, le coeur même de la démocratie.
Ils sont venus assassiner notre oxygène, des dessinateurs drôles et surdoués qui nous ont toujours accompagnés.
Assassins aigris assoiffés de sang, production de la frustration et de trop d’échecs.
Les massacres perpétrés au Pakistan, Irak, Syrie, Nigeria et maintenant à Paris sont un continuum d’une certaine culture musulmane qui ne cesse de progresser partout où il y a un environnement musulman fertile.
Les démocraties sont déjà engagées, en Afrique et sur le terrain du Moyen Orient, dans un affrontement avec le fanatisme, la barbarie et le terrorisme.
La démocratie doit cesser d’être faible face au terrorisme islamique sur ses terres.
Tolérer l’intolérable conduit fatalement à la violence