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    Tunis, Vendredi 21 janvier 2011 (correspondence)

    0
    By Sarah Akel on 22 janvier 2011 Non classé

    Vendredi 21 janvier 2011

    Chers tous,

    Débordé comme vous pouvez l’imaginer, je recours cette fois-ci à une correspondance du journaliste du figaro pour structurer mes idées, mais en ajoutant, bien entendu, mes observations personnelles.

    La Tunisie a entamé vendredi 21 janvier un deuil national de trois jours en mémoire des dizaines de personnes tuées par la police lors des manifestations qui ont abouti, il y a une semaine, à la chute du président Zine el-Abidine Ben Ali. Cette période de recueillement n’a toutefois pas éteint les revendications de la rue en faveur d’une rupture complète avec l’ancien régime tombé le 14 janvier.

    Côté social: tenue de la CA de l’UGTT

    La journée a été marquée par la tenue de la commission administrative de la centrale UGTT, cette même instance qui avait décidé mardi le retrait de la centrale du gouvernement de transition. Pour vous résumer l’ambiance et l’état d’esprit, je vous cite un extrait d’une correspondance faite par un militant trotskyste tunisien à son camarade français:

    « La Commision Adminstrative du syndicat ouvirer UGTT, vient de clore ses travaux a Tunis, il y a quelques minutes. Nous avions un peu d’appréhension, de peur que le courant droitier, regroupé autour du Secrétaire Général A. Jrad ne réussisse à infléchir la décision de la CA vers un revirement par rapport aux décisions de la dernière CA qui avait décidé de sortir du gvt de M. Ghannouchi, etc… Par ailleurs, dans la place Med Ali, où se trouve le siège de l’UGTT des centaines de syndicalistes se sont rassemblés pour scander JRAD DEGAGE! En effet, A. Jrad a toujours été un allié de Ben Ali jusqu’à sa chute le 14 janvier dernier. Bref, voici les décisions de la CA du 21 janvier 2011

    -Maintien de toutes les décisions du précédent CA

    -Apelle a des manifestations et des grèves

    -Invite les partis politiques, les associations et les différents conseils (justice, avocats, journalistes…) à se réunir avec l’UGTT à partir de demain en vue de constituer « UN GOUVERNEMENT DE LA REVOLUTION » enfin le nom importe peu. Autrement dit, vous l’avez tous compris, la révolution va se donner la chose qui lui manquait cruellement, et à défaut de mieux, un organe politique ».

    Vous avez compris, maintenant, il y a des gens qui jouent les prolongations, sous prétexte des revendications légitimes (par ailleurs négligées par la bureaucratie de l’UGTT, dont certains membres sont compromis avec ben Ali, des syndicalistes à la recherche de « virginité », sont en train de pousser la centrale syndicale à pourrir la situation, non plus pour évincer du gouvernement tel ou ministre du RCD jugé trop impliqué avec les familles trabelsi et Ben Ali, mais pour faire tomber le gouvernement de transition. « Nous n’accepterons pas ce gouvernement, nous ne l’accepterons jamais », scandait la foule sous l’œil de la police).

    Voilà, le risque est réel, des calculs égoïstes peuvent porter préjudice à un élan populaire pour la démocratie et la justice, l’impatience de l’extrême gauche vous la connaissez bien, je n’ai pas besoin de faire des schémas. Je vais me limiter à l’exemple du SG de la Fédération de l’enseignement supérieur qui devient une girouette changeant de positon à 180° selon les vents du moment. Ayant joué un rôle honorable, lors de la grève administrative des enseignant du supérieur en juin 2005, nous l’avons élu en 2006 SG de notre fédération. Installé dans ses nouvelles fonctions, économiste, le Bureau exécutif de la centrale a besoin de ses compétences en matière de négociations sociales, devenant rapproché et ayant la confiance de la haute bureaucratie syndicale, il devient attiré par les hautes instances et commence à préparer sa carrière pour être élu au BE lors du prochain congrès. Pour garantir une telle ambition, il est obligé de suivre la direction et de lâcher ses collèges. Lors des mouvements sociaux ayant précédés le 14 janvier, il s’est mis à la traîne du mouvement, sa première déclaration date du 29 décembre, alors que les mouvements ont commencés depuis le 18 décembre. A l’université, sous la pression, nous n’avons réussi à faire notre premier rassemblement que le 13 janvier. Avant de prendre une intervention, il me pria de ne pas insister sur l’urgence pour la centrale syndicale de mettre en avant « la question de « la réforme politique» à la priorité de ses actions. Il n’a pas voulu qu’on appelle publiquement à la participation à la grande manifestation du 14 janvier qui allait faire basculer dans la poubelle de l’histoire le régime de Ben Ali. Cependant, depuis mardi dernier, voyant la position de la Bureaucratie syndicale changer vers les calculs politiciens, il remet ses pendules à l’heure du mécontentement « radical et révolutionnaire ». Il nous bombarde dans la nuit du jeudi à vendredi par e-mail avec une déclaration révolutionnaire (j’ai toute les preuves qu’il a rédigé tout seul sans consulter aucun membre du son bureau), appelant à faire tomber le gouvernement de transition.

    Voilà un exemple de comportement irresponsable qui peut mettre en danger les acquis réels de ce grand élan que vit la Tunisie depuis une semaine.

    En principe, aujourd’hui, les ministères de l’éducation et de l’enseignement supérieur doivent décider d’une reprise des écoles le lundi prochain. J’approuve cette décision. A l’université, la reprise ne sera pas effective avant une semaine de grand déballage idéologique, c’est pas grave, nous y sommes habitués.

    Un autre signe politique du jour, par ailleurs prévisible, une déclaration incendiaire de six groupuscules gauchistes et nationalistes appelant à la chute du gouvernement de transition et la mise en place du pouvoir du peuple et de constituer des comités populaires pour la gestion de la vie courante dans tous les domaines. Ils pensent, déjà, à la remise du pouvoir « aux soviets », oubliant que même les bolchéviques avait laisser gouverner Kerensky du mois de février au 07 novembre 1917. Vous voyez: nos gauchistes sont plus révolutionnaires que les Bolchéviques russes.

    Malgré la grève, hier, des agents du transport, la vie semble retrouver son rythme quotidien. Les magasins sont ouverts, aucun signe de panique ni de pénurie, j’espère que les choses continuent dans le bon sens. Le ministre de l’intérieur qui avait une très mauvaise prestation le mardi est intervenu dans une conférence pour annoncer l’arrestation de Imed Trabelsi neveu de l’épouse du président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, donné pour mort la semaine dernière. Il est vivant et interrogé par la police. Les autorités tunisiennes avaient affirmé jeudi que 33 membres de la famille de l’ancien président et de son épouse avaient été arrêtés, mais sans dévoiler leurs identités. Il a profité pour présenter ses excuses pour les mauvaises expressions qu’il aurait pu avancer lors de sa précédente prestation. Dans la soirée, le premier ministre Ghanouchi, recevant deux journalistes chez lui, a rassuré tout le monde qu’il se mettait au service de son peuple pour 6 mois et qu’il n’a aucune ambition personnelle, qu’il ne se présenterait pas aux futures élections. Il a dit qu’il veut apporter sa contribution et prendre ensuite une retraite paisible.

    Le parti Tajdid annonce, pour dimanche, un grand meeting pour expliquer sa position de participer au gouvernement de transition.

    Habib Kazdaghli

    Tunis, samedi 22 janvier 2011 à 9h30 du matin

    P.S : je prie Lilia et les autres amis qui vont transférer ce papier pour des blogs ou des sites de bien vouloir faire la mise en page et de corriger, je suis très pressé, je dois rejoindre une réunion des universitaires. A demain.

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