Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Apolline Convain

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      Recent
      11 juin 2025

      En Syrie, la mystérieuse disparition du corps de Hafez el-Assad

      5 juin 2025

      En Syrie, après les massacres d’alaouites, la difficulté de recueillir des témoignages : « Je n’ai pas confiance »

      2 juin 2025

      Guerre en Ukraine : Kiev démontre sa force de frappe en bombardant l’aviation russe avec ses drones, jusqu’en Sibérie

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»Nucléaire iranien : la peur de signer

    Nucléaire iranien : la peur de signer

    0
    By JDD on 12 juillet 2015 Actualités

    François Clemenceau – Le Journal du Dimanche

    Les tractations finales sur le dossier du nucléaire iranien coincent désormais sur ce qu’il y a de plus politique : la confiance dans une République islamique plus forte.

    « On ne peut plus politiquement prolonger ces discussions. » Cette remarque de l’un des négociateurs européens à Vienne en dit long sur la guerre des nerfs qui se joue depuis vendredi soir. Les diplomates et les ministres, qui négocient depuis quinze jours sans interruption, sont épuisés. Le document final est bouclé à 95% et il ne resterait donc que quelques mètres à parcourir avant la ligne d’arrivée. Les plus durs, ceux qui engagent vraiment. « C’est donc l’heure des choix ultimes », confie au JDD notre source.

    De quoi parle-t-on? Bien sûr, encore et toujours de la rapidité avec laquelle les sanctions seront levées en cas d’accord. Il y aurait un consensus sur la levée immédiate des sanctions économiques et financières. Mais pas encore sur celles qui concernent directement la prolifération nucléaire.

    L’épineux dossier de l’embargo sur les armes conventionnelles

    Il y a un autre dossier épineux, qui avait été gardé pour la fin parce que chacun le savait sensible. Il concerne l’embargo sur les armes conventionnelles. Les Iraniens ont toujours réclamé la fin de cette interdiction d’acheter et d’exporter de l’armement offensif. Les Occidentaux estiment « délicat » de voir l’Iran se réarmer à l’heure où le Moyen-Orient, de l’Irak au Yémen, est en plein chaos. Mais les Russes et les Chinois soutiennent l’Iran puisqu’ils sont aussi ses premiers fournisseurs…

    « En diabolisant l’Iran pendant des années, on a oublié qu’on avait surestimé son potentiel militaire », estime Pierre Razoux, enseignant à Sciences-Po et auteur de La Guerre Iran-Irak (Perrin). « Mais en fait, c’est une armée à bout de souffle dont les matériels les plus modernes datent des années 1990. » Si demain l’embargo était finalement levé, l’Iran pourrait enfin moderniser son armée, d’autant plus facilement que la fin des sanctions économiques lui donnerait suffisamment de moyens financiers pour s’y employer.

    Dans quel but? Dans quel environnement stratégique? C’est bien l’Iran de demain qui se dessine à Vienne. Les victoires de Daech en Irak et en Syrie l’an dernier ont en effet radicalement changé la donne. Vendredi, lors de la « Journée mondiale Al-Qods » de soutien au peuple palestinien, les slogans iraniens n’ont plus seulement stigmatisé Israël, « l’ennemi sioniste », mais également « le fondamentalisme ». L’Iran se veut donc en première ligne face à la barbarie de Daech mais aussi contre l’Arabie saoudite, accusée de « martyriser » les houthistes chiites du Yémen. Ce que cela signifie pour les Occidentaux? Un changement de priorités. Tous unis contre Daech. Mais pas à n’importe quel prix. D’où la réassurance offerte par la France à ses amis du Golfe.

    « Tout le monde a intérêt à cet accord »

    On s’inquiète aussi du « pouvoir de nuisance » de ceux qui, à Téhéran, voudraient torpiller un éventuel accord de Vienne dès lors qu’il serait considéré comme une capitulation susceptible de remettre en question les acquis de la révolution islamique. Raison pour laquelle la délégation iranienne à Vienne donne tous les gages nécessaires pour prouver qu’elle se sera battue jusqu’au bout.

    « Ils lâcheront au dernier moment », pronostique d’ailleurs un expert de l’Iran, au cœur du ­dossier. « Tout comme nous, d’ailleurs, car tout le monde a intérêt à cet accord et parce que les États-Unis ainsi que l’Agence internationale de l’énergie atomique sont devenus les garants sérieux de ce deal. » Pourtant, samedi, un délégué iranien à Vienne prévenait que l’Iran n’avait « plus de limite dans le temps » pour parvenir à l’accord.

    Ultime pression pour obliger le partenaire à signer, ou prise en compte d’un autre facteur très discuté depuis des semaines, la remontée des cours du pétrole? Frappé par les sanctions, l’Iran se débat pour vendre ce qu’il est autorisé à exporter, mais à des prix trop bas pour soutenir son économie. Si les prix mondiaux repartaient à la hausse, Téhéran pourrait se permettre de redresser la tête et donc faire traîner la négociation avec les Occidentaux. « Il se trouve que les Saoudiens ont intérêt maintenant à faire remonter les prix », diagnostique Pierre Razoux, pour qui le royaume a besoin de « calmer le jeu » face à des tensions internes et dans le contexte d’une guerre au Yémen qui s’éternise.

    Une pression économique et commerciale

    Reste la pression économique et commerciale exercée sur les négociateurs à Vienne. La levée des sanctions contre un pays de 80 millions de consommateurs aiguise les appétits de toute la planète. Les entreprises européennes du secteur pétrolier et de l’équipement sont sur la ligne de départ. Le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel, aurait même prévu d’être le premier européen à se rendre à Téhéran dès que l’accord sera signé. Quant aux Chinois, aux Indiens, aux Turcs, sans parler des Américains, tous ont intérêt commercialement et stratégiquement à une modernisation du secteur pétrolier, et surtout gazier, de l’Iran.

    « On ne peut plus revenir en arrière, c’est trop tard maintenant », analyse un connaisseur de l’Iran. Après dix ans de tractations sur le nucléaire iranien et trois ans de contacts directs entre Iraniens et Américains, trop de chemin a été parcouru pour s’abandonner à une prolongation du statu quo. Signe des temps, la Section d’intérêts iraniens à Washington a été autorisée, récemment et discrètement, à quitter l’ambassade du Pakistan qui l’hébergeait pour se doter de nouveaux locaux. À quelques dizaines de mètres du département d’État…

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleEn Italie, la dolce vita des églises défroquées
    Next Article Les deux Marocaines jugées pour leurs robes « provocantes » ont été innocentées
    S’abonner
    Notification pour
    guest

    guest

    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Sky Theft: How MEA’s Monopoly Is Pricing Lebanon Out of the Skies 19 juin 2025 Zouzou Cash
    • Preparing the ground for the big Iranian operation 18 juin 2025 Salman Masalha
    • Brig. « Yossi »  Kuperwasser: We are promoting a new order! Saudis, Lebanon and Syria can join! 15 juin 2025 Shaffaf Exclusive
    • Don Corleone’s Succession: A Godfather Remake. 15 juin 2025 Zouzou Cash
    • Hezbollah Faces Constraints Preventing It, For Now, From Joining the War  14 juin 2025 Orna Mizrahi
    Flux Articles récents en arabe
    • الحرب الإسرائيلية ـ الإيرانية والرأي الآخر 20 juin 2025 د. محمد الهاشمي
    • “الكتائب” تحمي الحافظ من المخابرات السورية قبل انتقاله إلى بشرّي (2) 20 juin 2025 نبيل يوسف
    • هل ما انتهت إليه أفغانستان يتكرر في أوكرانيا؟ 20 juin 2025 هدى الحسيني
    • هدر وفساد في وزارة الاتصالات اللبنانية؟ 20 juin 2025 الشفّاف
    • يوم لجأ الرئيس السوري ووزير دفاعه محمد عمران إلى بيت الكتائب في طرابلس (1) 19 juin 2025 نبيل يوسف
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Shaffaf dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • Joumana habis dans Putain, c’est compliqué d’être libanais
    • نبيل الذوق dans Gouvernement Libanais: quand le pouvoir exécutoire rentre chez lui
    • Michael dans Nawaf Salam, le pari impossible d’un changement introuvable ?
    • أنطوان قربان dans Pourquoi Lokman, maintenant ?
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz