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    You are at:Home»Le discours de Bachar Al Assad suscite en Syrie des réactions contraires

    Le discours de Bachar Al Assad suscite en Syrie des réactions contraires

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    By Sarah Akel on 22 juin 2011 Non classé

    Le discours prononcé par le président Bachar Al Assad, lundi 20 juin, dans le grand amphithéâtre de l’Université de Damas, a inspiré de multiples réactions en Syrie.

    Des manifestations de « soutien spontané » se sont déroulées, le lendemain, dans plusieurs villes du pays, dans les conditions habituelles de ce genre d’exercice. Elles n’ont pas eu de peine à rassembler des dizaines de milliers de personnes, plutôt que des millions comme le prétend l’Agence officielle de presse SANA, puisque la participation à ce genre de démonstration n’est pas libre en Syrie. Comme dans toutes les démocraties populaires, des pressions fort peu amicales sont exercées sur les enfants des écoles, les étudiants, les fonctionnaires, les travailleurs, les membres du parti au pouvoir, les militants des organisations de masse qui lui sont liées et les catégories socioprofessionnelles les plus diverses, afin de les contraindre à faire acte de présence. Les manifestations du 21 juin n’ont pas fait exception à la règle.

    Comme le montre le document ci-dessous, la direction des Awqafs du gouvernorat de Deïr al Zor avait diffusé, avant ou après le discours, nul ne le sait, une circulaire imposant aux personnels des cultes de se présenter le lendemain, à 10h30, devant la Banque Foncière pour une « masîra », une marche de soutien, « sous peine de sanctions ». Les fonctionnaires de cette administration – et des autres… – dans l’ensemble des gouvernorats du pays ont sans aucun doute reçu la même injonction. On signalera au passage que, pour prévenir toute ambiguïté, deux mots différents servent à désigner les manifestations en Syrie. Le terme « masîra », qui est neutre puisqu’il ne contient que l’idée de marche, est réservé aux regroupements des partisans du régime. Celui de « mouzâhara », qui signifie exprimer quelque chose publiquement, désigne les rassemblements de protestataires. C’est dire que, jusqu’à une date récente, cette dénomination hostile était rarement utilisée… du moins pour évoquer des démonstrations ayant lieu en Syrie.

    De façon jadis moins habituelle, mais qui confirme l’importance désormais accordée au capital et aux investisseurs dans la Syrie de Bachar Al Assad, la Chambre d’Industrie d’Alep avait adressé à ses membres, le même jour, un « appel à s’associer au grand rassemblement populaire organisé mardi 21 juin, qui se réunira à 10h00 dans le quartier d’Al Jamiliya, pour se diriger à partir de 10h30 vers la Place Saadallah Al Jabiri ». Mieux encore, il leur était demandé « d’autoriser la participation du plus grand nombre possible de leurs employés et ouvriers ». Comme avec les fonctionnaires des cultes, il est plus que probable qu’une démarche similaire a été effectuée auprès de leurs adhérents par les Chambres de Commerce, d’Industrie, de Navigation et de Tourisme dans l’ensemble des 14 gouvernorats de Syrie.

    Nul ne songe à nier l’adhésion, jusqu’à ce jour, de nombreux Syriens à la personne du chef de l’Etat et au régime en place. Certains ont participé aux rassemblements de soutien parce qu’ils sont favorables au maintien du pouvoir actuel, que celui-ci incarne au mieux l’idée qu’ils se font du système politique syrien ou qu’ils en retirent un certain nombre d’avantages. D’autres l’ont fait, sans grande conviction, mais par peur du chaos ou de l’émirat islamique que le régime présente comme les seules alternatives possible à sa gestion autoritaire du pays. Mais nul ne se fait non plus d’illusion : si la liberté de manifester était la même pour tous en Syrie, les protestataires seraient infiniment plus nombreux et les partisans du régime bien moindre qu’ils ne le sont aujourd’hui dans les rues.

    Faute de pouvoir organiser des manifestations de très grande ampleur, les protestataires et les opposants ont répondu d’autres manières au discours de Bachar Al Assad qui ne les avait absolument pas convaincus.

    Plusieurs caricatures ont rapidement circulé, émanant de Ali Farzat et d’autres.

    Relevant que le chef de l’Etat avait utilisé à plusieurs reprises, pour qualifier les manifestations, le terme de « virus », certains ont proposé de modifier le slogan « le peuple veut la chute du régime » par cet autre slogan « les virus veulent la chute du régime ». Un blogueur a suggéré que l’intervention du chef de l’Etat avait été patronnée par « Detoll, le produit qui protège toute la famille contre les bactéries et les virus ». De nombreuses pages ont été ouvertes sur Facebook pour revendiquer d’une manière ou d’une autre ce qualificatif – « Nous sommes tous des virus » – et affirmer que « les virus parviendront à renverser le pouvoir ». Un observateur attentif relève que, le Dr Bachar, qui avait considéré au mois de janvier que les « jarâthîm » en question naissaient dans les eaux polluées des régimes arabes coupées de leurs populations, a modifié son diagnostic pour les imputer désormais, maintenant qu’ils ont atteint à son tour la Syrie, à des « puissances étrangères » ou à leurs « agents infiltrés » dans le pays.

    Un autre passage du discours présidentiel a suscité un grand nombre de commentaires sarcastiques : celui dans lequel Bachar Al Assad affirmait que, parmi les manifestants, figurent des criminels recherchés par la police, dont il évaluait le nombre à 64 400 et des poussières. Ils notent, en se moquant de cette estimation, qu’elle révèle l’incapacité de la douzaine de services de renseignements dont ils doivent pourtant, jour après jour, supporter la présence et les exactions à leur propre détriment. Ils y voient une confirmation que les moukhabarat ont autre chose à faire que de s’occuper de petite ou de grande criminalité. La seule chose qui les mobilise, dans le cadre de leur première mission qui est la protection de la famille présidentielle, est de faire taire les opposants et d’interdire toute expression de contestation.

    Même l’auditoire du chef de l’Etat n’a pas échappé à leurs moqueries. Un commentateur s’étonne ainsi de l’âge plus que respectable de ceux qu’on leur avait présentés comme des étudiants. Ils imaginent que les études durent désormais beaucoup plus que longtemps que jadis dans les universités syriennes, où les règles vestimentaires paraissent aussi avoir été renforcées…

    http://syrie.blog.lemonde.fr/

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