Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Clément Fayol

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      Recent
      5 décembre 2025

      Au cœur de Paris, l’opaque machine à cash de l’élite libanaise

      27 novembre 2025

      En Turquie et au Liban, le pape Léon XIV inaugure son pontificat géopolitique

      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Actualités»Iran : «Après des années à faire le dos rond, les attentes sont très fortes»
    IRAN PROTEST

    Iran : «Après des années à faire le dos rond, les attentes sont très fortes»

    0
    By Libération on 2 janvier 2018 Actualités
    Par Vittorio De Filippis 

    Paradoxalement, explique le chercheur Thierry Coville, c’est en partie parce que l’économie iranienne se porte mieux que la colère s’exprime aujourd’hui.

     

    Thierry Coville est chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), spécialiste de l’Iran.

     

    Comment analysez-vous la multiplication des manifestations en Iran ?

    Beaucoup parlent d’une mauvaise situation économique. Je ne partage qu’en partie cette hypothèse. En réalité nous sommes face à un paradoxe, car la situation économique a tendance à s’améliorer depuis l’arrivée au pouvoir de Rohani en 2013. Avant la levée des sanctions en janvier 2016, l’Iran ne pouvait exporter que 50 % de son pétrole. Or, le pétrole représente la moitié des recettes budgétaires. Autrement dit, l’Iran était privé du quart de ses recettes budgétaires. Depuis l’accord sur le nucléaire, le pays peut exporter son pétrole. Il est passé d’une récession de – 6 % en 2012 à une croissance de 6 % en 2016. En 2017, cette croissance a été de 4 %. Quant à l’inflation, elle est passée de près de 50 % en 2013 à 10 % aujourd’hui. Les Iraniens retrouvent donc du pouvoir d’achat.

    À LIRE AUSSI Iran : vent de révolte sur la République islamique

    Cette amélioration ne se traduit pas du côté de l’emploi…

    C’est vrai, le chômage affecte près de 15 % de la population. Mais chaque année, ce sont quelque 800 000 personnes qui arrivent sur le marché du travail. Et plus de la moitié de ces personnes sont diplômées (master ou doctorat). Pour assurer la promotion de l’emploi des jeunes, il faut que le rythme de croissance soit d’au moins 6 % par an.

    Le gouvernement parle de «croissance inclusive»…

    Et pour cause : plus de 5 % de la population est étudiante. Faut-il rappeler que l’Iran est en troisième position mondiale du nombre d’ingénieurs diplômés chaque année? Une femme sur deux fait des études. Il est vrai qu’en dépit de leurs diplômes universitaires, elles sont confrontées à une forte discrimination sur le plan professionnel.

    A vous entendre, on croirait que la colère s’exprime alors que l’économie se porte mieux…

    C’est en partie ce qui se passe, même si ce n’est pas l’unique raison. La grogne sociale et économique s’exprime souvent lorsque l’économie va mieux. Mais il y a autre chose. Je pense que les Iraniens ont fait le dos rond pendant les années de sanctions. Les attentes sont devenues très fortes dès la levée des sanctions, début 2016. Les Iraniens pensaient que tous leurs problèmes allaient être résolus. Huit mois après avoir reconduit Rohani au pouvoir, ils ont le sentiment que rien ne change.

    Et que l’austérité budgétaire est là…

    Certes, mais rien n’est bouclé. Le budget est encore discuté au Parlement. A l’inverse de son prédécesseur, Ahmadinejad, qui faisait tourner la planche à billets, Rohani tente de réduire le déficit budgétaire. Même s’il est difficile de pointer une seule raison pour expliquer cette colère, il ne faut pas négliger non plus la défiance des Iraniens envers leurs institutions. Ils ont le sentiment qu’elles sont gangrenées par la corruption. Alors, quand on leur dit qu’on va augmenter le prix de l’essence de 50 % pour accroître les recettes budgétaires de sorte à créer de nouvelles activités publiques et donc de nouveaux emplois, ils n’y croient pas. Le gouvernement tente d’adopter une politique économique rationnelle au moment où la défiance de la population est à son comble.

    Une défiance qui a augmenté avec l’effondrement de sociétés de crédit…

    Ces pseudo-banques islamiques qui étaient illégales ont fait n’importe quoi. Des millions d’Iraniens y ont perdu une part de leur épargne. Là encore, cet épisode a nourri le sentiment qu’il existe deux poids deux mesures et que le système favorise une petite minorité, celle des directeurs de ces banques qui sont partis avec les caisses au détriment des épargnants qui réclament justice.

    Vittorio De Filippis

    Libération

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleTéhéran : à la chasse aux chants cachés du Shah
    Next Article Quand Hassan Nasrallah se pose en guide de la République libanaise
    S’abonner
    Notification pour
    guest
    guest
    0 Commentaires
    Le plus récent
    Le plus ancien Le plus populaire
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires
    Flux Articles récents en anglais
    • Argentina knew Josef Mengele was living in Buenos Aires in 1950s, declassified docs reveal 1 décembre 2025 Jerusalem Post
    • A Year Later, Lebanon Still Won’t Stand Up to Hezbollah 28 novembre 2025 David Schenker
    • BDL Opened the Door to Digitization — The State Must Walk Through It 26 novembre 2025 Samara Azzi
    • Pope Leo XIV’s visit rekindles hope in war- and crisis-battered Lebanon 25 novembre 2025 AP
    • France promotes Alfred Dreyfus, 130 years after wrongfully convicting him of treason 24 novembre 2025 AFP
    Flux Articles récents en arabe
    • بلدية صيدا لا تلتزم القوانين 4 décembre 2025 وفيق هواري
    • دراسة لمصرف لبنان: وزارة الطاقة اشترت “فيول” لنظام الأسد بأموال المودعين! 4 décembre 2025 الشفّاف
    • حبيب صادق وسيمون كرم والممانعة 4 décembre 2025 محمد علي مقلد
    • السفير سيمون كرم رئيساً لوفد لبنان الى “الميكانيزم” 3 décembre 2025 الشفّاف
    • ملاحظات أولية على هامش زيارة البابا للبنان 2 décembre 2025 جريس أبو سمرا البتدّيني
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.

    wpDiscuz