Le magazine Vogue l’a qualifiée de “rose dans le désert“ et Paris Match de « lumière dans un pays plein de zones d’ombre”. Mais, quand la première dame très glamour de Syrie a invité, le mois dernier, un groupe de secouristes pour discuter avec eux de la sécurité, elle semblait avoir perdu son brillant.
Pendant la réunion, Asma al-Assad (qui est née en Grande-Bretagne, a grandi à Acton et a étudié dans une école privée anglicane dans l’Ouest de Londres) s’est trouvée face à des secouristes qui ont été les témoins aux premières loges de la brutalité du régime de son mari. Pourtant, selon un bénévole qui était présent, l’ancienne banquier d’affaire et mère des trois enfants du président Bachar al-Assad a semblé totalement indifférente au sort des manifestants.
« Nous lui avons parlé du meurtre de manifestants » a dit cet homme qui a demandé à ne pas être cité par crainte de représailles. « Nous lui avons parlé des forces de sécurité qui attaquent les manifestants, qui sortent les blessés des ambulances et les empêchent d’aller à l’hôpital … Aucune réaction. Elle n’a pas réagi du tout. C’est comme si je lui racontais une histoire banale, quelque chose qui arrive tous les jours. »
Ces syriens qui travaillent avec les associations humanitaires pour apporter leur aide aux milliers de gens blessés lorsque les forces de sécurité de Monsieur Assad sortent les chars, l’artillerie et la force aérienne pour écraser un soulèvement de sept mois contre son régime, espéraient mieux. Le secrétariat de la première dame les avait contactés indiquant qu’elle voulait entendre parler des difficultés qu’ils rencontraient sur le terrain. Elle a rencontré les secouristes à Damas.
« Elle nous a posé des questions sur les risques liés au fait de travailler dans les conditions actuelles », a-t-il ajouté. Mais quand ils ont évoqué les abus de pouvoir commis par la police secrète de son mari, le visage impassible de Madame Assad ne les a pas convaincus. « Elle voit tout ce qui se passe ici. On en parle partout dans la presse. Il est impossible qu’elle ne soit pas au courant”, a déclaré le bénévole. Cependant, même si Madame Assad est au courant de l’atroce violence et des 3.000 civils que le régime est accusé d’avoir tués, de nombreuses personnes qui l’ont rencontrée s’interrogent sur ce qu’elle pourrait y faire.
« Quel que soit son propre point de vue, elle est totalement muselée“, a déclaré Chris Doyle, le directeur du Conseil pour la compréhension arabo-britannique. « Jamais le régime ne lui laissera la moindre liberté pour exprimer un avis différent ou quitter le pays. N’y comptez pas. »
Madame Assad, qui est diplômée en informatique du King’s College, a grandi en Grande-Bretagne avec ses parents Syriens, qui étaient des amis proches de Hafez al-Assad, l’ancien président de la Syrie. Elle a commencé à fréquenter Bachar al-Assad vers 20 ans, ils se sont finalement mariés en 2000 et elle s’est alors rendue en Syrie pour la première fois.
Selon un éminent biographe occidental de la famille Assad, Bachar a choisi Asma contre l’avis de sa sœur et de sa mère. ”Il a eu beaucoup de très belles petites amies avant elle, » dit le journaliste, qui a demandé de ne pas être cité. « Asma est sunnite et lui alaouite, c’est ce qui motivait leur opposition. Voila que Bachar al-Assad se mariait en dehors du clan. »
Elle a soutenu plusieurs initiatives de développement, et permis un véritable changement en aidant à créer des ONG en Syrie, en parlant des conditions des enfants handicapés et en jetant les bases de projets de réhabilitation de dizaines de musées délabrés en Syrie.
Pour certains, elle est le visage moderne et nouveau d’un ancien état paria ; pour d’autres, c’est une personne froide, une Marie-Antoinette du 21ème siècle. Dans les deux cas, rien sans doute n’a cristallisé plus le sort de la Première Dame de Syrie que l’interview publiée par le magazine Vogue, au pire moment, en mars cette année.
Au milieu d’obséquieuses descriptions de bijoux Chanel et de ses badinages avec Brad Pitt lors de la visite en Syrie en 2009 des stars d’Hollywood, l’article décrit comment la vie domestique des Assad est gérée avec des “principes extrêmement démocratiques”. Selon Madame Assad : « nous votons chacun pour ce que nous voulons, et où nous le voulons. »
Naturellement, de nombreux Syriens outrés se demandent pourquoi ils ne bénéficient pas de ce même régime de courtoisie de la part des Assad.
Traduit de l’anglais. Article paru dans The Independent
Et que pensez-vous, Madame Assad, de la répression brutale menée par votre mari ?
Qu’est-ce qu’on peut demander de Madame Assad qui est nee dans la famille Akhras الاخرس c’est a dire » Muet »? De plus, elle s’est mariee au president Bashshar al-Assad dont le nom original de famille etait al-Wahsh الوحش nom change par son pere Hafez lorsqu’il etait un jeune officier a l’armee syrienne.
Et que pensez-vous, Madame Assad, de la répression brutale menée par votre mari ? Tiens donc! Serait-ce la première femme d’un de ces dictateurs arabes qui ont proliféré dans les fonds de cuvettes de WC, fait preuve d’une monstruosité nauséeuse??? Quant à ses études en Grande-Bretagne, tout comme son macaque de mari, c’est pur vernis tout mince tout superficiel! Est-ce en faisant fréquenter les salles de concert à un macaque qu’on lui inculquerait la passion de la musique classique? Enfin, cet article de Vogue, puant d’imbécillité et de propagande niaise, fait partie de la véritable guerre de propagande menée par… Lire la suite »