Close Menu
    Facebook Instagram LinkedIn
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Facebook Instagram LinkedIn
    Middle East Transparent
    • Accueil
    • Categories
      1. A la une
      2. Actualités
      3. Opinions
      4. Magazine
      Featured
      à la une Celia Gruyere

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

      Recent
      6 novembre 2025

      «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche

      19 octobre 2025

      L’écrasante responsabilité du Hamas dans la catastrophe palestinienne

      17 octobre 2025

      Le Vrai Historique du 13 octobre 1990

    • Contactez nous
    • Archives
    • Inscription
    • العربية (Arabe)
    • English (Anglais)
    • Français
    Middle East Transparent
    You are at:Home»Cinq ans après la mort de Rafic Hariri, le Tribunal pour le Liban n’a toujours pas rassemblé de preuves décisives

    Cinq ans après la mort de Rafic Hariri, le Tribunal pour le Liban n’a toujours pas rassemblé de preuves décisives

    0
    By Sarah Akel on 14 février 2010 Non classé

    LE MONDE | 13.02.10 |

    La Haye Correspondance

    inq ans après l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri dans un attentat à la voiture piégée perpétré au coeur de Beyrouth, le 14 février 2005, le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) ne compte ni accusés ni fugitifs. Son procureur, le Canadien Daniel Bellemare, affirme que « l’enquête avance », mais, à Beyrouth, le doute s’installe, même si le tribunal n’est plus aujourd’hui au centre du jeu politique libanais.

    Régi par un accord signé entre le gouvernement et les Nations unies en juin 2007, sous l’impulsion de la France et des Etats-Unis, malgré l’opposition du Parlement libanais, le tribunal a toujours suscité la controverse. Aujourd’hui, l’enquête progresse lentement, dans un contexte politique et judiciaire semé d’embûches.

    Ses premières conclusions, dès 2005, mettaient en cause la Syrie. Mais, après la libération de quatre officiers supérieurs libanais pro-syriens détenus pendant quatre ans puis libérés à la demande du tribunal, en avril 2009, Damas saluait une victoire. Ces libérations ne résultaient pas de conclusions erronées mais des méthodes des premiers enquêteurs : témoins douteux, promesses ou pressions sur d’autres, pièces à conviction récoltées hors des règles de l’art et inutilisables dans un procès.

    Mais malgré ces erreurs de parcours, l’enquête avance. Le réseau des téléphones portables utilisés par les exécutants a été identifié. Il conduirait, selon certaines sources, à des responsables au sein même du mouvement chiite libanais Hezbollah. C’est ce qu’assurait un article publié en mai 2009 par le magazine allemand Der Spiegel, pointant des membres des opérations spéciales du Hezbollah. « Qui est la taupe ? », s’interrogeait alors un chercheur proche de l’enquête.

    Même si les fuites tombaient à point nommé pour la majorité anti-syrienne, à quelques jours des élections législatives de juin, plusieurs sources jugent crédible l’essentiel des révélations du Spiegel. Mais elles ne dédouaneraient pas la Syrie. « Si on estime que c’est le Hezbollah, on peut assumer qu’il n’aurait jamais fait cela sans l’aval de la Syrie, et éventuellement l’aide de l’Iran », affirme une source au sein de l’enquête.

    Mais même basée sur des éléments concrets, l’analyse ne suffit pas à monter un dossier judiciaire. « Il est impossible de pénétrer des groupes ou des organisations aussi importants que ceux qui ont commis l’attentat, et il est difficile de travailler dans un pays où il existe des zones de non-droit », affirme un autre enquêteur. Des groupes impossibles à infiltrer, des témoins qui disparaissent, une scène de crime passée au bulldozer le jour même de l’attentat : le tribunal travaille dans un contexte politique peu favorable.

    Paris et Washington ont-ils toujours besoin du tribunal Hariri alors que la situation a changé et que les deux pays se sont lentement rapprochés de Damas ? Ils restent officiellement très attachés au tribunal, considéré « comme un moyen de pression » sur la Syrie, estimait dans un rapport publié en janvier 2009 l’organisation International Crisis Group (ICG). Le tribunal reste pour l’heure un joker, que chacun conserve dans son jeu.

    Pour Peter Harling, responsable régional de l’organisation, basé à Damas, « à l’origine il y avait une décision politique, prise par une instance politique ; désormais, le processus est devenu judiciaire, il a une vie propre dont le calendrier est déconnecté des ambitions politiques qui lui ont donné naissance ».

    Mais la discrétion du procureur Bellemare agace néanmoins les diplomates « qui essayent de lui tendre des pièges, mais il reste muet sur l’enquête », raconte une source proche du Quai d’Orsay. « Il est très prétentieux dans ses rapports avec les autres, notamment les autorités nationales et les services étrangers, et donc peu populaire. Il se sent surpuissant mais ne comprend pas bien les finesses du dossier. Il veut adapter des méthodes d’enquête traditionnelles canadiennes à une enquête politique sur un territoire qu’il ne contrôle et ne comprend pas », regrette un enquêteur.

    Comme toute juridiction internationale, le TSL doit avancer des preuves. Sans elles, pas de procès. Si des services de renseignements occidentaux et régionaux en détiennent, l’équipe du procureur aura besoin de leur aide alors que les enquêteurs peinent à mesurer leur volonté réelle de coopération.

    Pour poursuivre les auteurs de l’attentat, il faudra nécessairement que justice et diplomatie se rejoignent de nouveau. Le tribunal dispose de peu d’outils juridiques pour faire appliquer ses décisions. Seul le Liban a l’obligation de coopérer. Au printemps 2009, le président du tribunal, Antonio Cassese, a soumis des accords de coopération bilatérale à des pays de la région dont la Syrie, ainsi que d’autres Etats parmi lesquels la France et les Etats-Unis. Mais aucun n’a, à ce jour, été signé.

    A La Haye, le tribunal souffre aussi d’un malaise, illustré par les démissions de hauts responsables enregistrées depuis un an. Dernière en date, celle du chef des enquêtes, l’Australien Nick Kaldas, qui quittera le tribunal fin février.

    Article paru dans l’édition du 14.02.10

    Share. Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp Copy Link
    Previous ArticleLe choix courageux de la Saint-Valentin
    Next Article «Qu’avez –vous fait de mon vote???»

    Comments are closed.

    Flux Articles récents en anglais
    • The Proliferation of Cash Company Kiosks in Lebanon: How an Offline “Digital” Ecosystem Fuels the Cash Economy 15 novembre 2025 Samara Azzi
    • In Turkey and Lebanon, Pope Leo Will Find Ruins and Roots of Catholic Faith 14 novembre 2025 Alberto M. Fernandez
    • Mutual Disenforcement in the Arab World 12 novembre 2025 Hasan Hamra
    • Sebastian Gorka’s Visit and Lebanon’s Financial Crossroads 10 novembre 2025 Samara Azzi
    • Hizbollah-linked groups turn to digital payments for fundraising 10 novembre 2025 The Financial Times
    Flux Articles récents en arabe
    • بالإذن من حزب إيران: السعودية تعزز علاقات التجارة مع لبنان بعد الحد من تهريب المخدرات 14 novembre 2025 رويترز
    • روسيا تحذّر أميركا من «التحرش» بفنزويلا! 14 novembre 2025 هدى الحسيني
    • جعجع: رئيس سوريا في البيت الأبيض، ورئيس لبنان في بلغاريا! 13 novembre 2025 المركزية
    •  الإرهاب المؤسَّسي تحت مظلة الأمم المتحدة: الطريق إلى الانهيار بلا عثرات 13 novembre 2025 أبو القاسم المشاي
    • دوّامة الإضعاف المُتبادل في العالم العربي: نموذج عقود الوقود بين العراق ولبنان 12 novembre 2025 حسن حمره
    19 septembre 2013

    Réflexion sur la Syrie (à Mgr Dagens)

    12 octobre 2022

    Putain, c’est compliqué d’être libanais

    24 octobre 2022

    Pourquoi je ne vais pas à Beyrouth

    10 janvier 2025

    D’un aounisme l’autre: lettre ouverte à Michel Aoun, ancien président de la République

    21 mars 2009

    L’AYATOPAPE

    Commentaires récents
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Nord Dach dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • FranJosee Andreani dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • Francis Mavalrix dans «En Syrie, il y a des meurtres et des kidnappings d’Alaouites tous les jours», alerte Fabrice Balanche
    • فاروق عيتاني dans Le Vrai Historique du 13 octobre 1990
    Soutenez-nous
    Donate
    © 2025 Middle East Transparent

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    loader

    Inscrivez-vous à la newsletter

    En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions et notre politique de confidentialité.

    loader

    Subscribe to updates

    By signing up, you agree to our terms privacy policy agreement.

    loader

    اشترك في التحديثات

    بالتسجيل، فإنك توافق على شروطنا واتفاقية سياسة الخصوصية الخاصة بنا.