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    Présidentielle : de la difficulté d’interpréter le silence du Hezbollah…

    1
    By Sarah Akel on 10 avril 2014 Non classé

    L’ÉCLAIRAGE

    Le Liban accueille sans enthousiasme l’échéance de l’élection présidentielle. Cette année, pas de réunions, pas de concertations et apparemment pas d’ambiance de bataille électorale, les blocs parlementaires n’affichant aucun intérêt pour la question malgré le fait que 15 jours du délai de deux mois pour l’élection d’un nouveau président se sont déjà écoulés. Si les parties attendent que les grandes puissances leur soufflent le mot de passe, ils ont oublié qu’il s’agit de la première présidentielle après Taëf sans tutelle ou intervention étrangère. Sur ce plan, il se fait de plus en plus clair que l’extérieur n’interviendra que dans le dernier quart d’heure, si les différentes parties ne réussissent pas à élire un président.

    Ce scénario est assez probable, vu le schisme qui divise le Liban entre le 8 et le 14 Mars, les deux blocs ne pouvant assurer une majorité des deux tiers à leur candidat, sans l’appui du bloc centriste de Walid Joumblatt, qui pourrait avoir le dernier mot. Cette vérité s’est traduite sur le terrain par l’absence de dépôt de candidatures à la présidence, mis à part celle de Samir Geagea, toujours controversée. Si le 14 Mars affirme qu’il se mettra d’accord sur le nom d’un candidat unique, et que la candidature de Samir Geagea est tout à fait normale, les milieux du 8 Mars y voient une manœuvre pour coincer le courant du Futur, et ôter toute chance au succès de Michel Aoun. Dans les milieux proches de ce dernier, l’on affirme pourtant que le général Aoun compte se présenter en candidat consensuel hors compétition, fort de son rapprochement avec le courant du Futur, lequel affirme pour sa part que celui-ci n’est aucunement lié à l’échéance présidentielle mais vise à régler des problèmes quotidiens d’ordre sécuritaire. Ainsi, Saad Hariri attendrait plutôt que les chrétiens du 14 Mars s’entendent, avec l’appui de Bkerké, autour d’un candidat.

    Du côté du 8 Mars, par contre, c’est le silence absolu, même si le secrétaire général du Hezbollah a déjà affirmé maintes fois que le 8 Mars aura son propre candidat. Lors d’une rencontre entre un évêque maronite et un responsable du parti chiite, les participants ont tenté de soutirer des informations à ce dernier sur ce sujet, mais en vain. Le responsable a en effet évité de répondre aux questions, affirmant simplement que le Hezbollah est favorable au respect des délais constitutionnels et soutiendra celui qui représente son projet. C’est d’ailleurs ce qu’avait souhaité le président syrien Bachar el-Assad quelques jours plus tôt, soutenant l’arrivée à Baabda d’un « président qui adopte le projet de la résistance et de la moumanaa ». Face à l’atermoiement et le silence du Hezbollah, plus d’une question se pose. Le parti chiite serait-il secrètement en faveur d’un vide présidentiel, pour appeler à des amendements constitutionnels et à une révision de l’équation libanaise par la tenue d’un Congrès fondateur qui remanierait l’État ? Ou au contraire craindrait-il de saboter les chances de succès du général Aoun s’il venait à le soutenir, lui qui aimerait se présenter en candidat consensuel ?

    Selon certains, le 8 Mars attendrait plutôt de voir vers où les choses se dirigent en Syrie, misant sur un succès militaire du régime et une réélection du président Assad, ce qui faciliterait l’élection d’un président libanais aux couleurs du 8 Mars. D’autres estiment pour leur part que le Hezbollah est coincé. C’est ce qui l’aurait poussé à participer au gouvernement sans broncher et à accepter l’application d’un plan de sécurité dans la Békaa et Tripoli, et cela pourrait le forcer à soutenir un candidat consensuel pour la présidentielle et non pas Michel Aoun. Le consensus au Liban reste, en tout cas, toujours de mise. Il pourrait tout aussi bien être imposé par Nabih Berry et Walid Joumblatt, si les parties chrétiennes ne s’entendaient pas avant le début du mois de mai, comme l’affirme un ministre au sein du cabinet Salam.

    L’Orient Le Joir

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    Ramez B.
    Ramez B.
    11 années il y a

    Présidentielle : de la difficulté d’interpréter le silence du Hezbollah…
    Vraiment? Sans tutelle ni intervention étrangère? Où donc vit-il, notre talentueux analyste? Il utilise quasiment les mêmes mots que D. Hale (ambassadeur d’Obama) qui répète à l’envi que le Liban est libre de toute présence étrangère, etc. Ces alliances et contre-alliances dans tous les sens ne sont pas sans rappeler un bocal de poissons qui se chamaillent sous l’oeil du propriétaire khomeiniste dudit bocal.
    Pauvre Liban!
    Pauvres médias libanais singeant la classe politique qui, elle-même, singe à tout va!

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