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    Tzipi Livni: Les jeunes de la place Tahrir se sont soulevés pour obtenir leurs droits, pas à cause d’Israël

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    By Sarah Akel on 23 juin 2011 Non classé

    Par Pierre Rousselin

    INTERVIEW La chef du parti centriste Kadima estime «plus nécessaire que jamais de négocier» avec les Palestiniens.

    L’ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, à la tête du parti centriste Kadima, dirige l’opposition à la Knesset.

    LE FIGARO. – Pensez-vous qu’Israël devrait répondre favorablement à l’initiative française visant à relancer des négociations avant que les Palestiniens ne demandent à être reconnus en tant qu’État à l’ONU en septembre?

    Tzipi LIVNI. – J’ai parlé de cette initiative récemment avec Alain Juppé. Les négociations sont plus nécessaires que jamais. C’est la seule façon d’arrêter toutes les actions unilatérales, quelles qu’elles soient. En ce qui me concerne, des négociations sont nécessaires quoi qu’il arrive en septembre. Quand j’étais au gouvernement, j’ai moi-même initié les pourparlers et je n’ai donc pas eu à payer un prix pour les lancer. Après les élections, j’ai demandé au premier ministre de poursuivre ces efforts. Un gel des implantations n’est pas un prix trop élevé pour parvenir à notre objectif qui est celui de deux États pour deux peuples. Le choix, aujourd’hui, est entre négocier et ne pas négocier. C’est un choix crucial pour Israël.

    L’isolement d’Israël sur la scène internationale vous préoccupe-t-il?

    Oui, absolument. Et cela ne va pas s’arrêter. Pour moi, une chose est claire: mettre fin au conflit avec les Palestiniens est dans l’intérêt d’Israël. C’est la seule façon de préserver notre vision, qui est celle d’un État juif et démocratique. Cette vision implique deux États pour deux peuples. Le problème de l’isolement n’est pas de savoir si on nous aime ou pas. L’immobilisme met Israël en danger. Cela affecte la légitimité d’Israël et donc notre capacité à nous défendre, parce que notre droit d’agir est mis en doute.

    Les bouleversements dans le monde arabe sont-ils une source d’espoir ou d’inquiétude? Rendent-ils des négociations plus urgentes?

    L’anxiété conduit certains responsables israéliens à une position défensive. L’immobilisme devient une politique. D’autres ne veulent pas résoudre le conflit et c’est une excuse pour ne rien faire. Ma vision est autre. Je ne sais pas ce qui va se passer en Égypte. Mais je constate que les jeunes de la place Tahrir se sont soulevés pour obtenir leurs droits, pas à cause d’Israël. Maintenant, il y a, chaque vendredi, une manifestation devant l’ambassade israélienne au Caire. Quand il y aura des élections, les radicaux voudront mettre Israël au cœur du débat. Il y a maintenant une bataille dans le monde arabe entre les extrémistes et les modérés. Nous devons renforcer les modérés. C’est pourquoi il est plus urgent que jamais de négocier.

    L’accord entre le Hamas et le Fatah rend-il des négociations impossibles?

    Je vous répondrai comme à votre question précédente. Pour certains, c’est une raison de ne pas négocier; pour d’autres, c’est une excuse. Pour moi, c’est un problème à résoudre. Nous connaissons le Hamas. Ils ne sont pas prêts à mettre fin au conflit. Nous avons eu des partenaires qui voulaient faire la paix mais étaient trop faibles pour l’imposer. Nous en avons eu qui auraient pu l’imposer mais n’en voulaient pas. Maintenant, nous avons les deux. En fait, le problème a déjà été traité. Quand le Hamas a remporté les élections, en 2006, j’étais ministre des Affaires étrangères. Les conditions que le Quartet (États-Unis, UE, Russie, ONU) a imposées au gouvernement palestinien -je dis bien le gouvernement palestinien- proviennent d’une discussion avec le président Chirac. Nous ne pouvons pas négocier avec le Hamas, mais nous pouvons le faire avec un gouvernement palestinien qui accepte les conditions du Quartet (reconnaissance d’Israël, renoncement à la violence et reconnaissance des accords signés, NDLR). Au Hamas, ensuite, de décider s’il accepte l’accord.

    Le gouvernement israélien insiste pour qu’un accord mette fin définitivement au conflit et à toute revendication ultérieure. Est-ce un obstacle?

    C’est réalisable. J’ai négocié avec les Palestiniens pendant neuf mois, et ils comprennent que cela fera partie d’un accord, même si c’est le dernier article du texte qui sera signé. L’article en question stipulera: «Cela met un terme à toute revendication, dans le cadre de deux États pour deux peuples, chaque État répondant aux aspirations nationales de son peuple, le peuple juif en ce qui concerne Israël, et le peuple palestinien en ce qui concerne son État.» Cela répond, par ailleurs, à la question de la reconnais sance par les Palestiniens d’Israël en tant qu’État juif.

    Pourquoi ne pouvez-vous pas entrer au gouvernement?

    Parce que (le premier ministre) Nétanyahou ne veut pas. Je lui ai proposé plus d’une fois de former une autre coalition. Il ne s’agit pas pour moi de me rallier à cette coalition sans avoir les moyens de la convaincre. Je considère que mon rôle, aujourd’hui, est de maintenir l’espoir d’une alternance, le moment venu.

    Le Figaro

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