Publié sous le patronage de deux centres français spécialisés l’un, le CF2R, sur la recherche du renseignement et l’autre, le CIRET-AVT, sur l’étude du terrorisme et l’aide aux victimes du terrorisme, le rapport intitulé « Syrie : une libanisation fabriquée » suscite chez ses lecteurs un profond malaise. On peut le lire ici, par exemple.
D’une part, sa démarche d’indépendance et de neutralité est d’emblée battue en brèche par la liste de ses interlocuteurs en Syrie (p. 52 et 53), dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne représentent qu’une partie minime de la population et de l’échiquier politique. Alors que le texte arbore comme sous-titre « Compte-rendu de mission d’évaluation auprès des protagonistes de la crise syrienne », ses auteurs ont délibérément ignoré que parmi ces protagonistes auraient dû figurer des représentants des centaines de milliers de Syriens en quête de citoyenneté qui descendent depuis des mois dans les rues. D’autant que ces derniers ne se reconnaissent nullement dans les personnalités (6) pourtant respectées de l’opposition traditionnelle avec lesquelles les rapporteurs se sont entretenus, et pas davantage dans les porte-paroles officiel (1), officieux (1) et… religieux (4) qui complètent le panel de leurs interlocuteurs.
D’autre part et surtout, ce rapport contient une quantité impressionnante d’erreurs et de falsifications. Avant d’en relever ici les plus grossières, on s’étonnera de constater que, dans « les principes qui ont guidé l’action de la délégation » (p. 3), la priorité est donnée à « l’attachement aux principes démocratiques », plutôt qu’à « la sécurité et sauvegarde des populations civiles » qui ne viennent qu’en seconde position… N’auraient donc le droit de vivre et d’être protégés que les hommes et les femmes qui font profession de démocratie, du moins telle que la comprennent les auteurs ?
Dès la page suivante, on note que « l’expertise approfondie dans l’analyse et le décryptage des situations de crise et de la désinformation » dont se prévaut la délégation ne l’empêche pas d’affirmer que le conflit en cours en Syrie est « plus médiatique que proprement militaire ». Les habitants de Homs, Hama, Daraa, Idlib (et non pas Itlib) et Zabadani, pour ne citer que certaines des villes les plus durement touchées par la répression des forces armées du régime, apprécieront l’humour des signataires du rapport.
On ne discutera pas ici le postulat de base des auteurs, pour qui « les influences étrangères jouent ainsi un rôle essentiel dans la crise syrienne ». Une fois encore, les Syriens descendus dans les rues pour demander plus de libertés civiques et politiques apprécieront, eux qui réclament depuis des mois, sans succès jusqu’à ce jour, une « protection internationale » contre la rage meurtrière de leurs dirigeants. A moins que nos experts aient voulu montrer du doigt la Russie, conspuée par ceux qui ont manifesté en plus de 600 endroits différents, le vendredi 10 février 2012, au cri de « la Russie tue nos enfants ».
Ce n’est pas « en raison de son incapacité à faire vaciller le régime » que « le printemps syrien, expression d’un vrai mouvement populaire et d’une légitime revendication à la libéralisation politique » s’est transformé en une « crise armée » (p. 8). C’est le refus de certains militaires, appartenant à toutes les communautés, de participer à des opérations de représailles et de tirer à vue contre des manifestants désarmés, qui n’avaient rien à voir avec les terroristes, les islamistes ou les salafistes que leur décrivaient leurs chefs.
Ayant reconnu, du bout de la plume, que « certes, le régime syrien n’est pas un régime démocratique », les rapporteurs s’empressent de dénoncer la volonté de « ses adversaires… de noircir encore le tableau, afin d’assurer le soutien de l’opinion publique internationale… et d’accélérer sa chute ». Ils ignoreraient donc que, si déficit d’information il y a, celui-ci ne peut être attribué à nul autre qu’au régime. Ce ne sont pas les révolutionnaires qui interdisent depuis des mois l’accès au territoire syrien des journalistes étrangers. Si le régime n’avait rien eu à cacher, et s’il avait voulu se montrer sous son véritable jour, il n’aurait jamais eu besoin, pour octroyer des visas à ceux qui les demandaient, de l’intervention de quiconque. Y compris d’une religieuse à laquelle les responsables de l’Oeuvre d’Orient viennent de rappeler qu’elle n’avait rien à faire dans la galère où elle s’est fourvoyée… mais que les auteurs du rapport, après beaucoup d’autres, n’ont pu manquer de rencontrer.
Sans craindre de se contredire, les auteurs évoquent plus bas « le soutien que la majorité de la population syrienne apporte – souvent à contrecœur – au régime ». Il y a là un mystère : comment peuvent-ils affirmer qu’il s’agit d’une « majorité », si c’est « souvent à contrecœur » qu’elle se manifeste ? Et de quel soutien s’agit-il ? Suffit-il, pour être compté dans cette majorité, de faire nombre lors des masîrat, les marches de soutien populaire aussi spontanées que les manifestations de Pyongyang ? Ils affirment par ailleurs (p. 29) avoir « pu rencontrer librement et sans accompagnateur les membres les plus importants de l’opposition intérieure ». Avec tout le respect dû à Michel Kilo, Huseïn Al Odat, Fayez Sara ou Loaï Huseïn, on s’étonnera de ne voir figurer dans cette liste ni Riyad Seif, ni Riyad Turk, ni Fida Al Hourani, ni Akram Al Bounni, ni Yasin Al Hajj Saleh, ni Nahed Badawiyeh, ni Razan Zitouneh, ni Souheïr Al Atassi… ni des dizaines d’autres pour lesquels les contestataires ont au moins autant de respect que pour les interlocuteurs sélectionnés – au fait sur les conseils de qui ? – par nos experts.
Ils mentionnent ensuite dans la même phrase « l’opposition extérieure (qui) n’est ni la plus légitime » et « l’opposition intérieure historique ». Ce faisant, peut-être par ignorance, ils contribuent à la « falsification des faits » qu’ils dénoncent chez les autres. On ignorait d’abord qu’il appartenait aux visiteurs, aussi fins connaisseurs soient-ils, de distribuer des brevets de légitimité aux uns et de les dénier aux autres. Il leur a sans doute échappé que les Syriens défilant dans les rues n’avaient jamais reconnu à cette « opposition intérieure historique », en dépit du respect qu’ils éprouvent pour certaines de ses figures, une quelconque représentativité de leur mouvement. En revanche, à peine le Conseil National Syrien (CNS) mis en place, ils se sont empressés, le 7 octobre 2011, de voir en lui leur représentant légitime. Cela leur posait d’autant moins de problème que, contrairement aux auteurs du rapport, les Syriens savent que le CNS a été contraint de se constituer et de travailler à l’extérieur… pour éviter à ses membres dirigeants de connaître le sort de Mechaal Tammo. Mais peut-être n’ont-ils jamais entendu parler de ce dernier ? Les Syriens savent aussi que le CNS englobe une fraction significative de l’opposition de l’intérieur, comme la Déclaration de Damas, elle-même composée de plusieurs partis et de personnalités indépendantes, et des représentants de la contestation populaire regroupée dans les tansîqiyât (coordinations).
Il serait fastidieux de relever tous les points, qui ne sont pas que de détail, sur lesquels les auteurs de ce rapport « fabriqué » pour entrer de force dans leur cadre conceptuel commettent des erreurs ou des approximations. Ainsi, Michel Kilo, pour ne citer que lui, ne serait certainement pas satisfait de se voir bombardé à son corps défendant (p. 52) « représentant du CNCD » (Comité National pour le Changement Démocratique). Il ne reconnaît même pas en faire partie. Le gel de l’activité des forums de discussion apparus durant le Printemps de Damas n’est pas intervenu en février 2001 (p. 11), mais durant l’été de la même année, au lendemain d’une conférence donnée, au Forum pour le Dialogue National de Riyad Seif par le professeur Burhan Ghalioun. L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme n’a pas été « créé par des Frères Musulmans vivant en exil à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, avant de s’installer à Londres » (p. 33), mais par Rami Abdel-Rahman. Son appartenance au CNCD, dont une partie des membres continuent de promouvoir en Syrie un Etat laïc et non pas « civil », suffit à démontrer, contre les rumeurs, qu’il n’a rien à voir avec les Frères. Il est tout aussi farfelu d’affirmer que le dirigeant de cet Observatoire est l’avocat Haytham Al Maleh, « emprisonné pendant huit ans pour appartenance à la Confrérie ». Ayant bénéficié d’une amnistie présidentielle en raison de son grand âge, il est sorti de prison le 7 mars 2011, et non pas en 2010, après un an et demi de détention. Il appartient à la mouvance islamiste, et il ne le nie pas, mais s’il avait été Frère Musulman, comme le soutient le rapport, il ne serait sans doute plus de ce monde. Arrêté en 1980, il aurait été condamné comme des milliers d’autres, par la loi 49, à la peine capitale.
Par ailleurs, les Syriens ne peuvent que sourire en lisant (p. 10) que « la Syrie est une république parlementaire et multipartis » (sic)… puisqu’il « existe en effet huit partis politiques regroupés au sein du Front National Progressiste ». Le nombre est encore une fois inexact, mais passons. Certes, il existe un Conseil du Peuple et divers partis, mais ni l’un, ni les autres, ne jouent aucun rôle dans la prise de décision. D’ailleurs si le pluripartisme était déjà en Syrie une réalité, il faudrait expliquer ce qui motive tout le bruit fait à ce sujet aujourd’hui autour du projet de nouvelle Constitution.
Les Syriens se retiendront d’autre part pour ne pas éclater de rire lorsqu’ils découvriront (p. 10) que la corruption, qui « règne à tous les étages », « est régulièrement dénoncée par le président lui-même comme l’un des maux structurels du régime »… A en croire le rapport, Bachar Al Assad déplorerait donc ce phénomène, mais il n’aurait guère plus de responsabilité dans la corruption généralisée… que dans les exactions commises quoi qu’il en dise par SON armée. De par la Constitution qui l’a porté au pouvoir moyennant une petite modification éclair, en juillet 2000, il détient en effet le titre de « commandant en chef de l’Armée et des forces armées syriennes ».
Pour épargner le temps des lecteurs, on se contentera ici de commenter deux points.
1 / S’agissant de la ville de Daraa, où la révolution a finalement éclaté le 18 mars 2011, le rapport la décrit à plusieurs reprises (p. 13 et 14), en mentionnant sans esprit critique des « cercles du pouvoir à Damas », comme la « route de la subversion islamiste, celle qui mène à Amman et en Arabie Saoudite ». Il ajoute, pour faire bonne mesure, que « les tribus frontalières n’y ont jamais accepté la tutelle de Damas », que « les Frères Musulmans jordaniens sont très actifs dans toute la région », et que, « depuis les évènements de Bahreïn, les bailleurs de fonds saoudiens sont revenus dans la région pour faire profiter les chefs de tribus de leurs largesses intéressées ». Il faudrait être particulièrement obtus pour ne pas avoir compris vers où il suggère à ses lecteurs de chercher les responsables du soulèvement qui a pris là naissance. Et pour aider ceux qui hésiteraient encore à le suivre, il précise que la « première manifestation a eu lieu devant une mosquée du centre ville ».
On ne niera pas que Daraa est située près de la frontière jordanienne. On ne contestera pas que la route qui y passe en provenance de Damas, à condition de ne pas se perdre, finit par mener en Arabie. On supposera que Daraa, comme la plupart des villes de Syrie, abrite son lot de citoyens religieux et, sans doute, de ce que l’on désigne comme des « islamistes ». Mais le rapport oublie de mentionner que la ville, les villages et les bourgades de ce gouvernorat ont fourni au parti Baath et au gouvernement syrien, de 1963 à nos jours, un nombre conséquent de responsables… qui avaient sans doute d’autres qualités à faire valoir que leur religiosité ou leur appartenance à la communauté sunnite majoritaire en Syrie. Si les auteurs du rapport lui avaient posé la question, Hussein Al Odat, avec lequel ils se sont entretenus (p. 52) et qui vient lui-même du village de Oumm Al Mayadhin, se serait fait un plaisir de leur en fournir la liste. Elle comporte, pour ne citer que les plus connus, un vice-président de la République en exercice, Farouq Al Chareh, un vice-ministre des Affaires étrangères, Faysal Al Miqdad, un secrétaire général adjoint du parti Baas, Zouheïr Macharqa, un vice-président du Front National Progressiste, Suleiman Qaddah… Pas mal pour une agglomération dont le rapport nous affirme (p. 14) qu’elle « a toujours eu la réputation d’être la ville d’une double contestation orientée contre la suprématie du Baas et la minorité alaouite au pouvoir ».
Les récriminations des habitants de Daraa à l’encontre du régime recoupent largement celles de leurs compatriotes des autres villes syriennes. Avant d’être religieuses… si elles le sont, elles sont d’ordre politique, économique et social. S’y ajoute ceci : au cours des dernières années, les services de renseignements ont opéré, parmi les jeunes du gouvernorat, un certain nombre de rafles. Plusieurs centaines de ces jeunes croupissent encore à la prison militaire de Sadnaya. Les autorités syriennes les considèrent comme des « islamistes ». Il est vrai qu’un certain nombre d’entre eux, répondant à l’appel et parfois aux pressions des services syriens de renseignements, se sont naguère rendus en Irak, pour y faire le coup de feu contre les Américains. Mais une partie au moins de ces jeunes était animée davantage par des sentiments nationalistes que par des sentiments religieux. Leurs proches ne comprennent pas comment ceux-là mêmes qui les ont jadis recrutés et parfois entraînés, en jouant sur leur enthousiasme, les sanctionnent aujourd’hui de la pire des manières.
Il y aurait beaucoup à ajouter également à la description de la ville de Homs (p. 14), intentionnellement orientée dans le sens voulu : « ville à majorité sunnite… proche du Liban… (avec) de multiples connections avec l’étranger… voisine de Hama, théâtre de la révolte armée des Frères Musulmans… (qui) connaît traditionnellement une forte criminalité ». Les auteurs de ce tableau ignorent apparemment que, mis à pied au printemps 2011, le gouverneur des lieux n’était pas étranger à la rancœur d’une partie de la population de la ville. Avec la bénédiction du chef de l’Etat, qui compte pourtant parmi ses amis et qui lui a assuré une protection aussi longtemps qu’il l’a pu, l’intéressé, Iyad Ghazal, avait développé à Homs une politique de grands projets, moins destinée à améliorer l’urbanisme, la circulation et les conditions d’existence de ses administrés, que son compte en banque personnel. Il traitait ses administrés de haut, même et y compris les députés du gouvernorat qu’il insultait et menaçait, et il se comportait comme le seul et unique seigneur des lieux.
2 / Avant d’emboucher les trompettes du régime syrien pour dénoncer « les opérations répétées de désinformation » de la chaine qatarie Al Jazira, les auteurs du rapport auraient été bien inspirés de remonter au début du soulèvement. Alors que la révolution en Syrie n’était encore qu’un projet en mal de concrétisation, Bachar Al Assad, qui n’était pas aussi rasséréné qu’il voulait bien le dire au Wall Street Journal (le 31 janvier 2011), et l’émir du Qatar, qui redoutait de voir déborder chez lui les troubles intervenus à Manama, au Bahreïn, s’étaient mis d’accord pour interdire aux médias de leur pays d’offrir de l’autre, comme des évènements qui pourraient y intervenir, une image négative. Compte-tenu de l’audience ridicule, hors de Syrie… et même à l’intérieur, des médias syriens, cet accord était d’abord et avant tout destiné, au moment où les relations entre le président syrien et le cheykh Hamad bin Khalifa étaient encore au zénith, à neutraliser, au profit de Damas, la chaîne la plus suivie dans l’ensemble du monde arabe.
Ceux qui ont de la mémoire ou de bonnes archives se souviennent que, jusqu’à la fin du mois de mars 2011, Al Jazira a été la cible des critiques… des protestataires syriens. Ils ne comprenaient comment cette chaine, qui avait joué un si grand rôle dans la couverture du soulèvement en Libye, se désintéressait à ce point de ce que les Syriens, dont la situation n’était guère meilleure que celle des Libyens, tentaient de faire chez eux. Le silence d’Al Jazira sur la répression du soulèvement de Daraa était pour eux incompréhensible.
Comme souvent, c’est le refus des concessions du régime qui a entraîné la rupture du contrat et le basculement du Qatar et d’Al Jazira dans le camp de la révolution. Dans son sermon du vendredi 25 mars 2011, le cheykh Yousef Al Qardawi, président de l’Union Internationale des Oulémas, qui réside à Doha, s’était ému de la répression en cours à Daraa et il avait apporté son soutien aux manifestations en Syrie. Trois jours plus tard, pour calmer Bachar Al Assad dont l’écho de la colère était parvenu jusqu’à lui, l’émir a dépêché à Damas le prince héritier Tamim bin Hamad, pour lui présenter les excuses de l’émirat. Mais, au lieu de considérer l’incident comme clos, Bachar Al Assad a exigé que le cheykh Al Qardawi en personne se rétracte et qu’il « s’excuse auprès du peuple syrien qu’il avait insulté ». Irrité à son tour par la rigidité du président syrien, l’émir a pour la première fois autorisé Al Jazira à couvrir les troubles en Syrie, donnant la parole à des opposants et montrant la sauvagerie des services de sécurité et des chabbiha.
Quelque temps plus tard, inquiet devant l’aggravation de la situation, le cheykh Hamad a demandé à son Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, le cheykh Hamad bin Jasem, de se rendre à son tour à Damas. Mais au lieu de rechercher l’apaisement, Bachar Al Assad lui a fait savoir par deux fois qu’il ne le recevrait pas, aussi longtemps que Doha n’aurait pas présenté ses excuses pour ce qu’il considérait comme des appels à la guerre civile lancés par le cheykh Al Qardawi. Il réclamait en outre que l’émirat interdise à Al Jazira d’inciter au désordre et à la dissension en Syrie, en diffusant les mensonges et les fausses informations qui lui étaient coutumières.
Comme on le constate, ces graves défauts avaient totalement échappé au régime syrien… et à nos experts, avant que Damas et Doha soient à couteaux tirés.
http://syrie.blog.lemonde.fr/2012/02/16/un-nouveau-rapport-sur-la-syrie-partiel-partial-et-fabrique/
Un nouveau rapport sur la Syrie… partiel, partial et « fabriqué »
Ni la première ni la dernière fois que des officines mercenaires du Gang Assad en Europe se livrent à ce genre de singerie, mélange de mots d’ordre sentant le produit d’officine et de clichés pour le moins risibles. Pour les commerciaux de ces officines, cela s’appelle « de la com. ». Pour le commun des observateurs, cela s’appelle de la m….