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    Trois questions au général Maroun Hitti: On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut

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    By Ici Beyrouth on 23 août 2024 à la une
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    Yara Germany

    Depuis le début des affrontements entre le Hezbollah et Israël au Liban-Sud, les frappes israéliennes visent de plus en plus en profondeur le territoire libanais, atteignant la banlieue sud de Beyrouth et même la Békaa. Face aux interrogations que suscite cette évolution et à la possibilité que ces attaques marquent une nouvelle phase de la guerre, Ici Beyrouth s’est entretenu avec le général Maroun Hitti.

     

    Pourquoi, selon vous, les frappes israéliennes ne se limitent-elles plus au Liban-Sud?

    Tout simplement parce que le Hezbollah est présent sur l’ensemble du territoire libanais et pas seulement au sud.

    Ce ciblage en profondeur marque une nouvelle évolution au niveau du cours des opérations, puisqu’Israël est en train de transgresser toutes les lignes rouges implicitement coordonnées avec le Hezbollah et d’approfondir le théâtre de ses opérations au Liban.

    Ce n’est plus seulement le Liban-Sud qui est concerné, c’est désormais l’ensemble du territoire libanais qui est dorénavant impliqué dans le déroulement des opérations.

    D’ailleurs, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que le centre de gravité des opérations des forces armées israéliennes migre du sud d’Israël, le Hamas à Gaza, vers le nord, le Hezbollah au Liban.

    Israël concentre donc désormais ses efforts sur sa frontière nord, puisque la guerre qui était existentielle au début avec Gaza ne l’est plus en ce moment. En effet, nous pouvons dire que le Hamas est aujourd’hui « virtuellement » détruit en tant que structure militaire. C’est la guerre au nord qui devient la priorité pour Israël, sa nouvelle guerre existentielle. Par conséquent, Israël ne se limitera pas à un cadre tacitement établi.

    À ce stade, ce qui motive Israël et les États-Unis à intensifier leurs efforts au Liban n’est pas tant de gagner du terrain, d’abattre d’éminentes figures ou de frapper en profondeur, mais bien de dénier au Hezbollah et au Hamas toute velléité de prétendre avoir remporté n’importe quelle manche de la guerre, point essentiel dans la communication stratégique du Hezbollah.

    Les deux erreurs commises par le Hamas et le Hezbollah sont, d’une part, de croire que la stratégie du bouclier humain fonctionnerait toujours et, d’autre part, de penser que leur ennemi ne maîtrise pas les clés de la communication stratégique.

     

    Les attaques du Hezbollah dictent-elles les ripostes israéliennes, ou est-ce l’inverse? Qui mène les affrontements aujourd’hui?

    À l’origine, c’est le Hezbollah qui a déclenché les affrontements en attaquant Israël le 8 octobre. Les hostilités se limitaient alors à des frappes restreintes de part et d’autre, mais elles se sont intensifiées depuis.

    « On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut », dit Machiavel. C’est précisément le cas du Hezbollah, qui a initié les affrontements, mais n’a plus aujourd’hui la capacité d’y mettre un terme.

    Désormais, c’est Israël qui mène les affrontements, autrement dit, il a la capacité de prendre l’initiative et la force nécessaire pour la conserver.

    Le Hezbollah répond aujourd’hui, mais il est bien embarrassé. Je suis convaincu que le Hezbollah s’attendait initialement à ce que la guerre entre Israël et le Hamas ne dure pas plus de trois mois. En effet, il misait sur la stratégie des boucliers humains adoptée par le Hamas. Une stratégie consistant à attaquer Israël, puis à attendre que celui-ci riposte en tuant des civils. Ce qui provoquerait un tollé général et pousserait la communauté internationale à intervenir pour instaurer un cessez-le-feu et ramener les belligérants à la table des négociations. C’est là que le Hamas prévoyait de crier victoire. Or ce mécanisme n’a pas fonctionné, puisque l’opération du Hamas a débordé.

    Le Hezbollah a donc perdu le contrôle. Et même s’il cessait d’attaquer Israël aujourd’hui, je ne pense pas qu’Israël s’arrêterait. Pour le gouvernement israélien, un retour au statu quo qui prévalait avant le 7 octobre à sa frontière nord n’est plus envisageable. Le gouvernement israélien ne cessera ses actions que lorsque la situation à cette frontière aura changé drastiquement, permettant le retour permanent et en toute sécurité des habitants du nord du pays qui ont quitté la région depuis le début des affrontements.

    L’issue de sortie: l’application stricte, en premier lieu, de la 1701, qui stipule entre autres un désarmement du Hezbollah, avec la responsabilisation de la Finul et du gouvernement libanais, qui ne s’est d’ailleurs jamais réellement positionné sur le sujet. En second lieu, la résolution 1559, qui prévoit la dissolution des milices au Liban, y compris le Hezbollah, devra être mise en œuvre par le gouvernement libanais.

    Aucune autre issue n’est envisageable, si ce n’est la continuation indéfinie des combats jusqu’à ce que le Hezbollah se heurte à une « bitter end » (fin amère), soit jusqu’à la neutralisation de ses capacités offensives.

    Cet approfondissement est-il une simple démonstration de force ou bien le début d’une nouvelle phase de la guerre?

    Ni l’un, ni l’autre.

    Les Israéliens n’ont pas besoin de démontrer leur force; c’est plutôt une démonstration de la capacité des services de renseignement israéliens à infiltrer les rangs du Hezbollah.

    L’approfondissement des frappes vient dans le sillage des frappes qualitatives dans la banlieue sud de Beyrouth, soit l’assassinat du responsable militaire du Hezbollah Fouad Chokr et avant lui du numéro 2 du Hamas Saleh el-Arouri, ainsi que dans la Békaa, soit à 80 km au nord de la frontière, sur des sites que peu de gens soupçonnaient d’appartenir au Hezbollah, tels que des dépôts de munitions et d’armement. Ce qui ne fait qu’alimenter les rumeurs faisant lieu de défection au sein des rangs de hauts gradés du Hezbollah. Si cela était vrai, la situation du Hezbollah serait critique, car cela signifierait qu’Israël aurait gagné une guerre qui était essentiellement aujourd’hui comme une guerre de renseignement.

    Par ailleurs, l’approfondissement des opérations d’Israël au Liban n’est pas non plus une nouvelle phase de la guerre, puisqu’il était prévisible et faisait donc partie de l’évolution logique de la situation. Cet approfondissement n’a pas l’effet d’une « surprise », car il s’inscrit dans une trajectoire d’événements prévisibles allant vers une escalade de la violence et l’élargissement du théâtre des opérations et de la confrontation.

    Ce qui se passe aujourd’hui était prévisible dès que le Hezbollah a commencé ses attaques contre Israël après le 7 octobre. Depuis, il était indéniable qu’Israël frapperait dès qu’il détecterait des opportunités qui lui sont favorables, même en dehors des zones implicitement coordonnées avec le Hezbollah, comme pour l’assassinat de Fouad Chokr dans la banlieue sud de Beyrouth.

    ICI BEYROUTH
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