Le front multiconfessionnel de l’opposition, Likaa Saydet al-Jabal, émanation des forces historiques du 14 mars, suite à sa réunion du 20 septembre, a publié le communiqué suivant :
Les Libanais ont été consternés par l’annonce « d’une violation de la souveraineté du Liban » par le Premier ministre, qui s’est contenté de déclarer « sa douleur »- ce qui n’est d’aucune utilité au peuple libanais.
Cette violation publique et explicite a été exécutée par la milice du Hezbollah en important des matières pétrolières d’Iran, sans l’accord officiel de l’État libanais, surtout que le secrétaire général du parti l’avait annoncé il y a plusieurs semaines. La réponse du ministre de l’Énergie à l’époque était qu’il n’y avait pas eu de demande officielle. Ce qui a aggravé les choses et constitue une violation de la souveraineté nationale, c’est que des camions ont traversé la frontière à travers des passages illégaux. Le convoi a même été accompagné de tirs nourris de grenades, de mitrailleuses et d’armes moyennes.
La Rencontre Saydet El Jabal accuse les Présidents de la République, du Parlement et du Conseil des ministres de haute trahison en raison de leur silence absolu et sans précédent sur la violation de la souveraineté libanaise.
Le Président de la République est le seul des trois présidences à avoir prêté serment de respecter la constitution et les lois, le Premier ministre est responsable de la mise en œuvre de la constitution et des lois, alors que le Président de la Chambre est responsable de la bonne mise en œuvre de la constitution et des lois; il est aussi responsable en cas de leurs non-application.
Par conséquent, les trois présidents ont clairement et publiquement enfreint à leurs obligations constitutionnelles et juridiques les plus importantes, à savoir la préservation de la souveraineté dans l’intérêt du Hezbollah/Iran.
Si les trois présidents ne font pas face rapidement à cette violation flagrante de la constitution et des lois libanaises, nous accuserons chacun d’eux fermement et clairement de haute trahison et exigerons qu’ils soient traduits en justice.
Version Italienne:
Saydet al jabal: Accusiamo i tre presidenti di alto tradimento e esigiamo che siano tradotti in giustizia
Il fronte multiconfessionale dell’opposizione, Likaa Sayedat al Jabal, emanazione delle forze storiche del 14 marzo, ha emesso il seguente comunicato in seguito alla riunione che ha tenuto il 20 settembre scorso:
I libanesi sono costernati dall’ammissione del primo ministro libanese Najib Mikati che “la sovranità del Libano e stat violata” accontentandosi di esprimere “la sua tristezza”. Questa violazione pubblica e esplicita è stata commessa dalla milizia di Hezbollah che aveva importato materie petrolifere dall’Iran senza l’approvazione ufficiale dello stato libanese, visto che il segretario generale di Hezbollah l’aveva annunciato alcune alcune settimane prima. La risposta del ministro dell’energia all’epoca era che non c’è stata nessuna demanda ufficiale. Quello che ha aggravato la situazione e costituto una grave violazione della sovranità nazionale e’ che degli camion hanno attraversato il confine per via di passaggi illegali. Il convoglio era anche accompagnato da tiri muniti di granate e da mitragliatrici.
L’Incontro di Sayedat al Jabal accusa i presidenti della repubblica, del parlamento e del governo di alto tradimento a causa del loro silenzio assoluto e senza precedenti riguarda la violazione della sovranità libanese.
Il presidente della repubblica e l’unico tra i presidenti a aver prestato sermone di rispettare la Costituzione e le leggi in vigore. Esso e’ anche responsabile nel caso della non applicazione delle leggi.
Di conseguenza, i tre presidenti hanno chiaramente e pubblicamente infranto le loro obbligazioni costituzionali e giuridiche, nella fattispecie la non preservazione della sovranità a favore di Hezbollah/l’Iran.
Se i tre presidenti non ricorrono rapidamente a fare fronte a questa flagrante violazione della costituzione e delle leggi libanesi allora noi li accusiamo in una maniera chiara e ferma di alto tradimento e esigiamo che siano tradotti in giustizia.