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    You are at:Home»Quand justice rime avec forfaiture

    Quand justice rime avec forfaiture

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    By Sarah Akel on 16 mai 2015 Non classé

    Il y avait jadis, à Olympie, un bas-relief célèbre où on voyait la justice (Dikè) étrangler de ses mains l’Injustice (Adikia) au visage hideux et repoussant. Dans l’intervalle d’une semaine, nous avons vu et entendu la puissance de Dikè à La Haye et l’infamie d’Adikia à Beyrouth.

    À La Haye, le député Walid Joumblatt a mis à nu et en public, dans l’enceinte de la justice, tout un système crapuleux dont, apparemment, la classe politique libanaise ne pouvait pas ne pas en être membre. La salle du TSL s’était métamorphosée en salle de dissection où Walid Joumblatt a décomposé, avec l’art consommé d’un maître d’anatomie, les structures et le fonctionnement du système sécuritaire que l’occupant syrien avait mis en place au Liban dès le début de la guerre civile libanaise.

    Le témoignage de Joumblatt, et de tous ceux qui sont passés à la barre du TSL, nous a montré combien majestueuse est la puissance de la justice. Face à des millions de spectateurs, cet homme politique a soulagé sa conscience avec sérénité comme s’il se trouvait dans le cabinet d’un médecin. Là, le patient parle et se livre. Il n’a ni peur ni honte de dire toutes ses misères. Il a confiance dans la probité du praticien et le silence de sépulcre que lui impose l’obligation du secret professionnel, notion juridique d’ordre public et non privé.

    Dans l’enceinte de la justice, le juge est comme le médecin mais le corps qu’il est supposé soigner n’est pas celui d’une personne physique particulière, mais de cette personne morale qu’on appelle la chose publique. C’est pourquoi la justice se rend en public et au grand jour.

    Dans l’enceinte de la justice, la vérité est libératrice. Le témoin Walid Joumblatt s’est libéré, en toute confiance, du poids des compromissions qu’il avait acceptées, à l’instar de toute la classe politique pratiquement. Il a décortiqué un système sécuritaire mafieux qui avait dépecé le Liban avec l’aide des Libanais eux-mêmes qui, par peur ou par excès de zèle, ont souvent redoublé d’efforts pour le servir.

    Comment se fait-il que l’occupant ait réussi à asservir tant de personnes et non des moindres ? La réponse vient d’être donnée ce mercredi 13 mai 2015 par le Tribunal militaire de Beyrouth dans la sentence, d’une légèreté opaline, qu’il a rendue dans les crimes terroristes contre la sécurité de l’État et du peuple libanais planifiés par l’ancien ministre Michel Samaha aux ordres du président syrien. L’histoire dira quels motifs intimes ont poussé cet homme à de telles forfaitures. Est-ce la volonté de puissance, l’intérêt financier, la haine sectaire, quoi ?

    Coopérer avec l’occupant pour la bonne marche de l’administration et du service public n’a rien de critiquable ou d’infamant. Mais se rendre volontairement complice de crimes crapuleux ourdis contre son propre peuple s’appelle haute trahison et peut mener ses auteurs devant un peloton d’exécution. Cette scandaleuse affaire confirme le témoignage de Joumblatt, à savoir que la cause première de l’asservissement de la classe politique libanaise réside dans l’absence de justice, c’est-à-dire dans l’absence du gendarme. Le criminel peut opérer en toute impunité.

    Une justice d’exception en temps de paix, comme un tribunal militaire, est tout au plus un conseil de discipline pour militaires. C’est cette confusion qui fait qu’il n’y a aucun recours au Liban en matière de sécurité de l’État. On l’a vu dans l’affaire du meurtre du militaire en mission Samer Hanna. On l’a vu dans l’affaire de haute trahison de l’officier Fayez Karam coupable d’intelligence avec Israël. On vient de le voir dans l’extraordinaire affaire Michel Samaha, ancien ministre, homme de main des basses œuvres du régime Assad contre l’État libanais et son peuple. C’est le même tribunal d’exception qui a rendu, furtivement et à huis clos, les trois scandaleuses sentences empêchant ainsi la justice d’opérer tout effet dissuasif contre de tels crimes. Ceci s’inscrit dans la mise à mort du Liban, à petit feu, entreprise par le régime syrien depuis des décennies soit directement, soit indirectement à travers les milices armées et les réseaux qui lui sont inféodés.

    La véritable indépendance du Liban commencera lorsque le peuple libanais fera comme Dikè (justice) sur le bas-relief d’Olympie et étranglera de ses propres mains tout ce qui s’apparente à Adikia (l’injustice). La mise à mort de cette dernière commence par la suppression de toute justice d’exception en temps de paix.

    L’Orient Le Jour

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